En marge du forum sur le financement du développement qui aura lieu à Accra, au Ghana, les 1er et 2 juin, Abidjan a accueilli ce lundi, une rencontre préparatoire sous le thème "Comment débloquer l’investissement privé sur les marchés africains".
Cette rencontre qui a réuni les experts de la Banque Mondiale et de la Banque Africaine de développement (BAD) a permis d’identifier les initiatives et partenariats pouvant attirer les investissements privés dans les secteurs à fort potentiel de l’économie ivoirienne.
Le Groupe de la Banque Mondiale a également profité de l’occasion pour présenter au Gouvernement ivoirien ainsi qu’au secteur privé son guichet consacré au secteur privé.
Il s’agit d’une innovation qui permettra à l’Association Internationale de Développement (IDA) d’allouer 2,5 milliards de dollars à l’appui au secteur privé sur les trois prochaines années dans le cadre de IDA 18.
Ce guichet comprend notamment un mécanisme d’atténuation des risques pour fournir des garanties à l’appui des projets, sans contre-garantie souveraine et un mécanisme de financement en monnaie nationale pour atténuer les risques de change lorsque les marchés des capitaux ne sont pas encore développés.
Il s’agit aussi de mobiliser les capitaux privés et de renforcer le développement du secteur privé dans les pays les plus pauvres, en particulier dans les situations de fragilité et atténuer les risques pour les investisseurs afin d’attirer plus d’investissements dans le secteur privé.
« Malgré les restrictions budgétaires qui ont été faites, nous comptons et nous restons toujours dans une logique forte d’investissement. En 2010 et 2012, les dépenses d’investissement représentaient à peine 15 à 20% du budget de l’Etat. Malgré la coupe en 2017, ces dépenses représentent le tiers du budget ce qui veut dire que nous sommes dans une politique d’investissement. Nous voulons continuer à créer de la croissance qui va être créée à travers les investissements publics et privés » a déclaré le ministre chargé du budget et du portefeuille de l’Etat, Abdourhamane Cissé.
Poursuivant, il a révélé qu’au cours de ces dernières années, 60% des investissements ont été faits par le secteur privé contre 40% par le secteur public, ainsi, il souhaite « que le secteur privé continue d’accompagner le Gouvernement et salue le programme de la banque mondiale qui va permettre de donner un levier additionnel au secteur privé afin que celui ci participe efficacement au développement de l’économie ivoirienne.
Pour le directeur général du groupe de la banque mondiale, Joaquim Levy "l’aide seule ne suffit pas, Un secteur privé dynamique est essentiel pour réduire la pauvreté et maintenir une croissance économique inclusive."
« Pour les investissements privés, le climat d’affaire est très important. Pour que des personnes investissent leur argent, ils doivent savoir comment cela va se passer, avoir une assurance et cela se passe dans tous les pays. Les nouveaux paramètres et tous les compromis que le Gouvernement ivoirien a sur le sujet de l’attraction sont la bonne façon d’avoir la croissance des investissements, du travail et du revenu » s’est-il félicité.
Le projet dynamisera les efforts visant à stimuler le développement du secteur privé dans les environnements les plus difficiles, qui sont essentiels à la création d’emplois et à la transformation économique et aidera notamment les pays à consolider leurs institutions, à mobiliser les ressources nécessaires pour fournir des services et à encourager la reddition des comptes.
Notons que le guichet est mis en place conjointement par la Société Financière Internationale (IFC) et l’Agence Multilatérale de Garantie des Investissements (MIGA).
La Côte d’Ivoire peut donc bénéficier du projet car, premièrement, le pays a une forte capacité d’absorption des financements banque mondiale/IFC/MIGA.
Ensuite, de nombreuses opportunités d’investissement sont alignées avec les secteurs prioritaires du Guichet, entre autres énergie, eau et assainissement, services, transformation, agriculture/agrobusiness, santé et éducation, protection sociale et secteur financier.
Atapointe
Cette rencontre qui a réuni les experts de la Banque Mondiale et de la Banque Africaine de développement (BAD) a permis d’identifier les initiatives et partenariats pouvant attirer les investissements privés dans les secteurs à fort potentiel de l’économie ivoirienne.
Le Groupe de la Banque Mondiale a également profité de l’occasion pour présenter au Gouvernement ivoirien ainsi qu’au secteur privé son guichet consacré au secteur privé.
Il s’agit d’une innovation qui permettra à l’Association Internationale de Développement (IDA) d’allouer 2,5 milliards de dollars à l’appui au secteur privé sur les trois prochaines années dans le cadre de IDA 18.
Ce guichet comprend notamment un mécanisme d’atténuation des risques pour fournir des garanties à l’appui des projets, sans contre-garantie souveraine et un mécanisme de financement en monnaie nationale pour atténuer les risques de change lorsque les marchés des capitaux ne sont pas encore développés.
Il s’agit aussi de mobiliser les capitaux privés et de renforcer le développement du secteur privé dans les pays les plus pauvres, en particulier dans les situations de fragilité et atténuer les risques pour les investisseurs afin d’attirer plus d’investissements dans le secteur privé.
« Malgré les restrictions budgétaires qui ont été faites, nous comptons et nous restons toujours dans une logique forte d’investissement. En 2010 et 2012, les dépenses d’investissement représentaient à peine 15 à 20% du budget de l’Etat. Malgré la coupe en 2017, ces dépenses représentent le tiers du budget ce qui veut dire que nous sommes dans une politique d’investissement. Nous voulons continuer à créer de la croissance qui va être créée à travers les investissements publics et privés » a déclaré le ministre chargé du budget et du portefeuille de l’Etat, Abdourhamane Cissé.
Poursuivant, il a révélé qu’au cours de ces dernières années, 60% des investissements ont été faits par le secteur privé contre 40% par le secteur public, ainsi, il souhaite « que le secteur privé continue d’accompagner le Gouvernement et salue le programme de la banque mondiale qui va permettre de donner un levier additionnel au secteur privé afin que celui ci participe efficacement au développement de l’économie ivoirienne.
Pour le directeur général du groupe de la banque mondiale, Joaquim Levy "l’aide seule ne suffit pas, Un secteur privé dynamique est essentiel pour réduire la pauvreté et maintenir une croissance économique inclusive."
« Pour les investissements privés, le climat d’affaire est très important. Pour que des personnes investissent leur argent, ils doivent savoir comment cela va se passer, avoir une assurance et cela se passe dans tous les pays. Les nouveaux paramètres et tous les compromis que le Gouvernement ivoirien a sur le sujet de l’attraction sont la bonne façon d’avoir la croissance des investissements, du travail et du revenu » s’est-il félicité.
Le projet dynamisera les efforts visant à stimuler le développement du secteur privé dans les environnements les plus difficiles, qui sont essentiels à la création d’emplois et à la transformation économique et aidera notamment les pays à consolider leurs institutions, à mobiliser les ressources nécessaires pour fournir des services et à encourager la reddition des comptes.
Notons que le guichet est mis en place conjointement par la Société Financière Internationale (IFC) et l’Agence Multilatérale de Garantie des Investissements (MIGA).
La Côte d’Ivoire peut donc bénéficier du projet car, premièrement, le pays a une forte capacité d’absorption des financements banque mondiale/IFC/MIGA.
Ensuite, de nombreuses opportunités d’investissement sont alignées avec les secteurs prioritaires du Guichet, entre autres énergie, eau et assainissement, services, transformation, agriculture/agrobusiness, santé et éducation, protection sociale et secteur financier.
Atapointe
