Bouaké (Côte d'Ivoire) - Une délégation de rebelles démobilisés venus de leur fief de Bouaké, dans le centre de la Côte d'Ivoire, était lundi à Abidjan afin de "discuter" de leur situation et rappeler leurs demandes de primes aux autorités, a déclaré leur porte parole, Diomandé Megbe.
"Nous rencontrerons des responsables de haut rang pour échanger sur nos différents problèmes", a indiqué Diomandé Megbé par téléphone à l'AFP.
Les 17 membres de la délégation doivent rencontrer en premier lieu le ministre de l'Intérieur, Hamed Bakayoko, a précisé Hamed Koné, un ex-combattant resté sur place à Bouaké.
Les "démobilisés", qui avaient manifesté la semaine dernière, sont d'anciens rebelles qui n'ont pas été intégrés à l'armée, contrairement aux soldats qui s'étaient mutinés il y a une douzaine de jours à Bouaké et dans d'autres villes de Côte d'Ivoire pour obtenir le versement de primes.
Environ 6.000 "démobilisés" réclament 18 millions de francs CFA de primes (27.000 euros) chacun alors que les 8.400 soldats mutinés ont obtenu 12 millions de F CAF par tête (18.000 euros) après avoir mené deux mouvements en janvier et mai.
Les évènements de mai ont fait cinq morts dans les rangs des "démobilisés", dont quatre lors de la dispersion la semaine dernière de leur attroupement par les forces de sécurité à Bouaké.
str-sc-pgf/jlb
"Nous rencontrerons des responsables de haut rang pour échanger sur nos différents problèmes", a indiqué Diomandé Megbé par téléphone à l'AFP.
Les 17 membres de la délégation doivent rencontrer en premier lieu le ministre de l'Intérieur, Hamed Bakayoko, a précisé Hamed Koné, un ex-combattant resté sur place à Bouaké.
Les "démobilisés", qui avaient manifesté la semaine dernière, sont d'anciens rebelles qui n'ont pas été intégrés à l'armée, contrairement aux soldats qui s'étaient mutinés il y a une douzaine de jours à Bouaké et dans d'autres villes de Côte d'Ivoire pour obtenir le versement de primes.
Environ 6.000 "démobilisés" réclament 18 millions de francs CFA de primes (27.000 euros) chacun alors que les 8.400 soldats mutinés ont obtenu 12 millions de F CAF par tête (18.000 euros) après avoir mené deux mouvements en janvier et mai.
Les évènements de mai ont fait cinq morts dans les rangs des "démobilisés", dont quatre lors de la dispersion la semaine dernière de leur attroupement par les forces de sécurité à Bouaké.
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