La Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique (DGTCP) a procédé au lancement officiel de l’édition 2017, le mardi 30 mai 2017, à l’immeuble Sogefiha, au Plateau. Objectif, relever de façon substantielle le taux de bancarisation en Côte d’Ivoire.
Cette rencontre a eu lieu en présence du Directeur Général du Trésor et de la Comptabilité Publique, M. ASSAHORÉ Konan Jacques, du Directeur National de la BCEAO, M. Chalouho COULIBALY et des professionnels du secteur bancaire dont le Président de l’Association professionnelle des Banques et Etablissements financiers de Côte d’Ivoire (APBEFCI), M. Guy KOIZAN.
Selon le premier responsable du Trésor Public de Côte d’Ivoire, cette rencontre traduit clairement la volonté affichée par les autorités du pays de promouvoir la bancarisation par la sensibilisation des couches rurales en vue de porter le taux au sens strict à 20%.
En effet, tandis que déjà en 2014 le taux de bancarisation dans certains pays maghrébins comme le Maroc était de 64%, fait remarquer M. ASSAHORÉ, celui de l’espace UEMOA ressortait à seulement 15%.
« En Côte d’Ivoire, il y a certes un léger progrès puisque le taux de bancarisation est passé de 14 ,5% en 2015, à 16% en 2016. Cependant l’objectif affiché nous commande d’aller plus vite», a indiqué le Directeur Général.
Sur le terrain, en plus d’expliquer aux populations l’intérêt d’avoir un compte, il s’agira, a-t-il souligné, de leur donner le maximum d’information sur les textes communautaires notamment la loi relative aux comptes dormants et l’ordonnance portant réglementation bancaire.
Pour sa part, le Directeur National de la BCEAO a indiqué que «cette campagne de sensibilisation s’inscrit dans le cadre de l’approfondissement de l’inclusion financière qui constitue un enjeu majeur pour de nombreux pays en développement dont la Côte d’Ivoire».
Cette action, reste-t-il convaincu, devrait permettre un accès plus facile des populations notamment les plus démunies à des produits et services financiers diversifiés à des coûts abordables en vue d’une participation plus active de ces populations aux activités génératrices de revenu.
Conscient des enjeux de l’inclusion financière sur le développement de notre sous-région, les autorités monétaires de l’Union et la banque centrale ont entrepris plusieurs initiatives visant à lever les entraves identifiées à l’accès du plus grand nombre des populations aux services bancaires.
Ces initiatives, a précisé Chalouho COULIBALY, ont permis d’atteindre au niveau de l’Union un taux de bancarisation strict de 16,1% et un taux global d’utilisation des services financiers intégrant la monnaie électronique de 50,2% en 2015. S’agissant en particulier de la Côte d’Ivoire, le taux de bancarisation strict est passé de 7,1% en 2007 à 16% en 2016 ; et le taux global d’utilisation des services financiers a enregistré une évolution remarquable en passant de 13,6% en 2007 à plus de 48% en 2016.
On note également les progrès réalisés relativement à l’implantation des établissements de crédit. En effet, le nombre d’agence de ces établissements est passé de 324 en décembre 2010 à 606 à fin 2016 avec 343 à Abidjan et 263 à l’intérieur du pays. En dépit des ces avancées importantes, dira M. COULIBALY, l’approfondissement de la bancarisation demeure un défi majeur. C’est pourquoi, il a tenu à saluer et à apporter tout son soutien à la DGTCP pour son initiative.
Pour l’exercice 2017, la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique poursuit cette action en mettant un accent particulier sur les textes communautaires règlementant le secteur bancaire. Ainsi, la loi relative au traitement des comptes dormants et l’Ordonnance portant règlementation bancaire feront l’objet de cette deuxième édition qui se déroulera dans les régions du Gontougo (Bondoukou), le 22 juin 2017 et du Haut-Sassandra (Daloa), le 5 octobre 2017.
Cette rencontre a eu lieu en présence du Directeur Général du Trésor et de la Comptabilité Publique, M. ASSAHORÉ Konan Jacques, du Directeur National de la BCEAO, M. Chalouho COULIBALY et des professionnels du secteur bancaire dont le Président de l’Association professionnelle des Banques et Etablissements financiers de Côte d’Ivoire (APBEFCI), M. Guy KOIZAN.
Selon le premier responsable du Trésor Public de Côte d’Ivoire, cette rencontre traduit clairement la volonté affichée par les autorités du pays de promouvoir la bancarisation par la sensibilisation des couches rurales en vue de porter le taux au sens strict à 20%.
En effet, tandis que déjà en 2014 le taux de bancarisation dans certains pays maghrébins comme le Maroc était de 64%, fait remarquer M. ASSAHORÉ, celui de l’espace UEMOA ressortait à seulement 15%.
« En Côte d’Ivoire, il y a certes un léger progrès puisque le taux de bancarisation est passé de 14 ,5% en 2015, à 16% en 2016. Cependant l’objectif affiché nous commande d’aller plus vite», a indiqué le Directeur Général.
Sur le terrain, en plus d’expliquer aux populations l’intérêt d’avoir un compte, il s’agira, a-t-il souligné, de leur donner le maximum d’information sur les textes communautaires notamment la loi relative aux comptes dormants et l’ordonnance portant réglementation bancaire.
Pour sa part, le Directeur National de la BCEAO a indiqué que «cette campagne de sensibilisation s’inscrit dans le cadre de l’approfondissement de l’inclusion financière qui constitue un enjeu majeur pour de nombreux pays en développement dont la Côte d’Ivoire».
Cette action, reste-t-il convaincu, devrait permettre un accès plus facile des populations notamment les plus démunies à des produits et services financiers diversifiés à des coûts abordables en vue d’une participation plus active de ces populations aux activités génératrices de revenu.
Conscient des enjeux de l’inclusion financière sur le développement de notre sous-région, les autorités monétaires de l’Union et la banque centrale ont entrepris plusieurs initiatives visant à lever les entraves identifiées à l’accès du plus grand nombre des populations aux services bancaires.
Ces initiatives, a précisé Chalouho COULIBALY, ont permis d’atteindre au niveau de l’Union un taux de bancarisation strict de 16,1% et un taux global d’utilisation des services financiers intégrant la monnaie électronique de 50,2% en 2015. S’agissant en particulier de la Côte d’Ivoire, le taux de bancarisation strict est passé de 7,1% en 2007 à 16% en 2016 ; et le taux global d’utilisation des services financiers a enregistré une évolution remarquable en passant de 13,6% en 2007 à plus de 48% en 2016.
On note également les progrès réalisés relativement à l’implantation des établissements de crédit. En effet, le nombre d’agence de ces établissements est passé de 324 en décembre 2010 à 606 à fin 2016 avec 343 à Abidjan et 263 à l’intérieur du pays. En dépit des ces avancées importantes, dira M. COULIBALY, l’approfondissement de la bancarisation demeure un défi majeur. C’est pourquoi, il a tenu à saluer et à apporter tout son soutien à la DGTCP pour son initiative.
Pour l’exercice 2017, la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique poursuit cette action en mettant un accent particulier sur les textes communautaires règlementant le secteur bancaire. Ainsi, la loi relative au traitement des comptes dormants et l’Ordonnance portant règlementation bancaire feront l’objet de cette deuxième édition qui se déroulera dans les régions du Gontougo (Bondoukou), le 22 juin 2017 et du Haut-Sassandra (Daloa), le 5 octobre 2017.
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