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Politique Publié le mercredi 31 mai 2017 | L’intelligent d’Abidjan

Violences à Bouaké : La jeunesse communale se dit « préoccupée »

L’Alliance des forces émergentes de la Côte d’Ivoire (Afeci), un mouvement de jeunesse à Bouaké a exprimé le vendredi 26 mai 2017 lors d’un point de presse sa « préoccupation » face au climat de violence qui prévaut à Bouaké depuis quelques jours. Ces crises nées des arrêts des activités économiques de la ville lors des récents mouvements d’humeur des militaires insurgés et ex-combattants démobilisés.
Pour Silué Pégabila alias Kabila, président de l’Afeci, aucune raison ne doit justifier le retour à la violence comme moyen de pression. « Nous déplorons le climat de violence que l’on vit à Bouaké ces derniers temps. Nous jeunes, nous estimons que la violence doit prendre fin. C’est inacceptable de voir ceux qui doivent protéger le drapeau ivoirien, utiliser les armes pour revendiquer. Nous trouvons aberrant que des militaires fassent usage de leurs armes pour se faire entendre », a-t-il dit.
Au foyer des jeunes du quartier Kôkô où s’est tenu ce point de presse, le président de l’Afeci rappelle que les différentes crises vécues à Bouaké tirent leurs origines de la décision du gouvernement de ne pas sanctionner les commanditaires des différents soulèvements. « Il n’est pas interdit de revendiquer ou de se faire entendre. Mais, il faut le faire avec la manière. Nous n’avons pas besoin de paralyser la ville pour se faire entendre », ajoute Silué Pégabila.
L’Afeci a-t-il dit est vivement préoccupée par ces situations de violences à Bouaké et exprime sa profonde inquiétude sur les répercussions réelles et graves de ces crises sans précédent, sur le niveau de vie des populations. « A cause des crises à Bouaké, les investisseurs ont peur de venir investir chez nous. Conséquence, c’est le taux de chômage qui ne cesse de grimper. Ce sont les pertes en vie humaines car les médecins ne peuvent pas se rendre au chevet de nos parents malades, aucune autre activité car ce jour des militaires ou ex-combattants démobilisés ont choisi de tout bloquer dans la ville parce qu’ils veulent se faire entendre », s’est insurgé Silué Pégabila.
C’est pourquoi, son mouvement et lui invitent l’ensemble des jeunes prenant part au processus de développement de Bouaké, à renoncer à la violence pour se faire entendre ou pour revendiquer. « Nous devons dès cet instant privilégier le dialogue mais surtout le consensus dans
l’intérêt supérieur de la nation, en vue de mettre fin à des crises
qui auront des incidences hautement dommageables sur
le devenir de Bouaké et l’avenir de toute la nation.

Enfin, il a tenu à exprimer le soutien et la solidarité des jeunes de Bouaké au Président de la République, Alassane Ouattara en ces moments difficiles et cruciaux. « Nous voulons dire au Président Alassane Ouattara de ne pas désespérer de Bouaké. Nous allons nous jeunes, œuvrer dès maintenant pour un Bouaké nouveau », a-t-il rassuré.

Aboubacar Al Syddick à Bouaké
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