Un ancien interne du service de dermatologie du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Bouaké, Dr Gué Irénée, déconseille formellement la dépigmentation aux personnes qui sont tentées par cette pratique et recommande aux femmes et hommes qui la pratiquent d’arrêter à cause des conséquences dramatiques sur la santé.
Lors d’une conférence prononcée, samedi, à l’Institut de formation des agents de santé (INFAS) à l’initiative de la jeune chambre internationale universitaire de Bouaké, Dr Gué, a lancé cet appel en soulignant que les produits fréquemment utilisés tels que l'hydroquinone et les produits à base de mercure causent l’insuffisance rénale, et les corticoïdes provoquent les infections cutanées, l’hypertension artérielle, le diabète, les vergetures et les teignes.
Il a expliqué que les corticoïdes amincissent la peau et la fragilise. En cas d’intervention chirurgicale, les points de suture ne tiennent pas, la plaie dure et la peau cicatrise mal. Cette complication est patente dans les services de chirurgie et catastrophique chez les femmes qui pour la plupart se dépigmentent.
«Ceux qui ne le font pas et qui ont envie de le faire, il est mieux de ne pas le faire. Ceux qui ont déjà commencé à se dépigmenter, il n’est jamais tard, on peut revenir en arrière et réparer les dégâts», a-t-il lancé, invitant les personnes sous dépigmentation à contacter le service de dermatologie du CHU pour bénéficier d’un suivi médical afin de retrouver la santé de leur peau et vivre longtemps.
La présidente de la jeune chambre internationale universitaire Bouaké, Eba Samuelle Bernis et son équipe ont initiée cette conférence dans le cadre de leurs activités communautaires dénommée "Une journée pour l’autre", afin d’attirer davantage l’attention des populations.
La directrice générale de l’INFAS et doyenne honoraire de l’UFR des sciences médicales, Pr Méliane Sanogo, marraine de la cérémonie, salue l’initiative de ses filleules. «Ce qui est important dans cette journée, c’est vraiment l’action qui a été portée sur les autres, la charité, la formation, l’aide qu’il faut apporter à son prochain», a-t-elle indiqué.
Inscrite parmi les actions civiques de la jeune chambre internationale universitaire, cette journée a été également marquée par une conférence sur les IST/VIH SIDA, une sensibilisation sur les premiers secours en cas d’accident et l’altruisme en droit.
nbf/kam
Lors d’une conférence prononcée, samedi, à l’Institut de formation des agents de santé (INFAS) à l’initiative de la jeune chambre internationale universitaire de Bouaké, Dr Gué, a lancé cet appel en soulignant que les produits fréquemment utilisés tels que l'hydroquinone et les produits à base de mercure causent l’insuffisance rénale, et les corticoïdes provoquent les infections cutanées, l’hypertension artérielle, le diabète, les vergetures et les teignes.
Il a expliqué que les corticoïdes amincissent la peau et la fragilise. En cas d’intervention chirurgicale, les points de suture ne tiennent pas, la plaie dure et la peau cicatrise mal. Cette complication est patente dans les services de chirurgie et catastrophique chez les femmes qui pour la plupart se dépigmentent.
«Ceux qui ne le font pas et qui ont envie de le faire, il est mieux de ne pas le faire. Ceux qui ont déjà commencé à se dépigmenter, il n’est jamais tard, on peut revenir en arrière et réparer les dégâts», a-t-il lancé, invitant les personnes sous dépigmentation à contacter le service de dermatologie du CHU pour bénéficier d’un suivi médical afin de retrouver la santé de leur peau et vivre longtemps.
La présidente de la jeune chambre internationale universitaire Bouaké, Eba Samuelle Bernis et son équipe ont initiée cette conférence dans le cadre de leurs activités communautaires dénommée "Une journée pour l’autre", afin d’attirer davantage l’attention des populations.
La directrice générale de l’INFAS et doyenne honoraire de l’UFR des sciences médicales, Pr Méliane Sanogo, marraine de la cérémonie, salue l’initiative de ses filleules. «Ce qui est important dans cette journée, c’est vraiment l’action qui a été portée sur les autres, la charité, la formation, l’aide qu’il faut apporter à son prochain», a-t-elle indiqué.
Inscrite parmi les actions civiques de la jeune chambre internationale universitaire, cette journée a été également marquée par une conférence sur les IST/VIH SIDA, une sensibilisation sur les premiers secours en cas d’accident et l’altruisme en droit.
nbf/kam