Après le déluge de réactions des universitaires du RER, il apparaissait évident que le BEN du RER ne pouvait ne pas dire sa part de vérité relativement à la fameuse lettre ouverte d’AMOA Urbain, le Professeur à la science infuse.
En effet, dans la société africaine solidement hiérarchisée, un culte est voué aux ainés, aux parents ascendants, aux princes, aux rois, aux empereurs et aux ancêtres. Malgré cette stricte codification et cette hiérarchisation quasi divine, où l’enfant reçoit une éducation presque spartiate, il peut se trouver, quelques fois, des enfants dont l’éducation est ratée. Leurs écarts de conduite sont tolérés, ils sont acceptés comme tel car considérés comme des déchets sociaux donc anormaux. Au regard de cette acceptation de la différence, un des enfants peut pousser l’indécence à se balader nu, son anatomie intime dressé devant lui, en présence des mères de famille ayant l’âge de sa mère. Devant une telle insolence du reste congénitale, qui scandalise le village, deux attitudes sont convoquées : la voie de la sagesse d’abord, en application de la maxime qui affirme que « répondre au coup de pied d’un âne, c’est se mettre à son niveau ».
Pourtant, quand cette lubricité devient répétitive et négatrice de l’ordre social, une autre attitude recommande que l’on touche à cet « aveugle qui danse afin qu’il sache qu’il n’est pas seul dans l’arène ».
Alors, devant le comportement de ce fils insolent, on peut envisager d’enfourcher, avec un entrain délirant et interminable, la génitrice de cet enfant dont la lubricité est atavique. Le gémissement strident qui sortira de cette confrontation charnelle donnera à réfléchir à l’enfant qui se croit tout permis avec son membre viril.
AMOA Urbain fait corps et âme avec ce type de « microbe intellectuel », intellectuel dont le présupposé favorable lui monte à la tête et le soumet à des élucubrations proprement indécentes, tel un enfant gâté qui veut que l’on lui passe toutes ses incartades. A regarder de près, quand on jette un œil sur la pérégrination de l’individu, l’on pourrait affirmer avec certitude que AMOA Urbain est « un scandale intellectuel ».
En effet, le niveau d’éducation d’un enfant est apprécié à l’aune de son comportement avec les adultes du village. Celui qui insulte un adulte dehors rosse sûrement son propre père et sa mère à la maison. Cette théorie est presqu’une vérité de lapalissade.
Il ne faudra donc pas s’étonner de l’attitude d’AMOA Urbain car il a renié son « père » le Professeur BOTTEY ZADI Zaourou. On peut rétorquer que cela est un effet collatéral de la logique académique et philosophique selon laquelle « l’élève doit tuer le maitre ». Soit ! Dans notre compréhension, la charge sémantique véhiculée par le verbe « tuer » prend encrage dans une métaphore pour dire que l’élève doit « dépasser » intellectuellement, scientifiquement et moralement son maître. Mais le reniement du père, du maître, n’est pas acceptable d’un point de vue éthique. Ce reniement est un acte lâche et sans honneur : il est en soi une remise en cause du cycle de formation dont l’individu se prévaut comme socle de notoriété. C’est plutôt un scandale ! Or, AMOA Urbain l’a fait. Il a tué ZADI, à force de dénis, de trahisons plus ou moins ouvertes et d’impostures claironnées a tout-va. Laisser une telle délinquance prospérer, laisser un tel délinquant sévir impunément, finit par lui faire croire qu’il détient la vérité.
En fait, cette lettre ouverte du sieur AMOA Urbain prouve une chose. La haine qu’il couvait dans ses entrailles depuis le 11 avril 2011, à la prise de pouvoir d’ADO, explose enfin au grand jour. C’est déjà cela de gagné !
Les laves de sa haine ne pouvaient faire aucune éruption volcanique parce qu’ADO a pris en mains une Côte d’Ivoire dans un état de déliquescence sociale, économique, morale et spirituelle très avancée. Quelques années plus tard, la réconciliation et la reconstruction sont en marche, n’en déplaise à notre « intellectuel » illuminé.
Pendant que les Ivoiriens sont globalement satisfaits de l’effet ADO et aspirent à un mieux-être, pendant que les universités sont ressuscitées, que les écoles primaires et secondaires poussent comme une éruption cutanée, M. AMOA Urbain étouffe de haine. Pendant que les ponts enjambent nos rivières, fleuves, lagunes et que les routes serpentent nos forêts, nos savanes, nos villes et nos villages, AMOA URBAIN suffoque de haine.
Pendant que plus de 1000 villages ivoiriens sont électrifiés sur les 2600 existants en 2011 et que plus d’un millier de nos localités sont alimentées en eau potable, AMOA URBAIN larmoie sordidement de haine.
Pendant que les investisseurs convergent vers la Côte d’Ivoire et que la diplomatie agressive ouvre les portes de notre pays aux grandes institutions et banques de la planète terre, AMOA Urbain s’évanouit de haine, parce que la Côte d’Ivoire, sous ADO, fait partie des dix (10) pays au monde à avoir réussi ses réformes économiques et à avoir atteint près de 9% de croissance économique la première année après une crise aiguë.
Pendant que le traitement des fonctionnaires passe du simple au double avec le déblocage des salaires sédentarisés depuis 27 ans, AMOA Urbain vocifère pour se consumer dans le brasier de sa propre haine parce qu’il souffre cyniquement du bonheur naissant des Ivoiriens, tant que cela est l’œuvre de l’ennemi juré, véritable bête noire de la horde des socialistes des tropiques.
Que dit le sieur AMOA Urbain, après l’élection de la Côte d’Ivoire au Conseil de Sécurité des Nations Unies avec 189 voix sur 192, record rarement obtenu dans l’histoire de cette Institution Internationale(l’ONU).
Bref, AMOA Urbain est sadiquement malheureux et haineux parce que la Côte d’Ivoire aspire au bonheur sous la gouvernance de SEM Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d’Ivoire.
Pourtant, il est dit que «la haine fait plus de mal à celui qui la porte, que contre qui elle est portée ».
Justement, tout n’est pas parfait comme il en est pour toute gouvernance, même pour les pays les plus nantis.
Quel pays au monde, dans le cours de son évolution à travers sa propre histoire, a été épargné par des crises, surtout ces dernières décennies ? Toutes les nations du monde ont été touchées par les nombreuses récessions qui ont frappé les cinq continents.
Si elles ne sont pas financières, elles sont simplement économiques, politiques, militaires ou religieuses. Du reste, après la 2ème guerre mondiale qui a engendré la guerre froide, nous assistons à la montée fulgurante du terrorisme planétaire qui endeuille les familles, même dans les pays les plus sécurisés. Les conflits s’inscrivent toujours et malheureusement, dans la logique des crises que les spécialistes appellent crise de croissance car tout pays touché par une crise en sort toujours enrichi et il grandit. La Côte d’Ivoire ne saurait être en marge de cette logique malgré l’embellie économique. La crise et la prospérité alternent comme des signes annonciateurs de la maturité. AMOA Urbain l’ignore-t-il ?
A Travers le personnage de Méka, Ferdinand Oyono disait ceci dans Le vieux nègre et la médaille « si tu veux savoir ce qu’un ami pense vraiment de toi, prends un verre avec lui ». C’est une démarche psychanalytique. Voici l’une des portées de cette crise : il a fallu cette mutinerie pour que la joie haineuse d’AMOA Urbain surgisse et explose pour déverser sa bave destructrice.
Sans doute, s’attendait-il à « mieux » dans son subconscient. Comme les mutins ont refusé de manger le piment d’AMOA Urbain dans leur bouche, le « stratège des lagunes » a trouvé la parade : la démission ! Mais au bénéfice de qui ? Qu’il soit plus courageux, donc !
La passion rend myope certes, mais la haine rend plutôt aveugle. Et cette lettre dite ouverte pue la haine à mille lieues. Autrement dit, si « l’engagement » d’AMOA Urbain était vraiment de mener « un débat hautement intellectuel », si sa démarche était scientifique donc logique, il aurait demandé au Président d’alors de démissionner en 2002 quand les militaires avaient traversé la Côte d’Ivoire comme un couteau dans du beurre pour s’installer pendant huit ans dans la partie septentrionale. On aurait argué que « les mêmes causes produisent les mêmes effets » et les inepties de notre bonhomme auraient eu plus de crédit. AMOA Urbain aurait réclamé encore cette même démission en 2005 quand le délai constitutionnel de l’organisation des élections était passé. Le militant AMOA Urbain est resté muet comme une carpe. Bien lui en a pris : si l’idée lui venait d’ouvrir, les escadrons de la mort la lui auraient fermée à jamais.
Sous SEM Alassane OUATTARA, il peut s’exprimer, déblatérer même des insanités et aller prendre son petit café à la Rue princesse. Il peut marcher et marche, fièrement, les épaules sur la tête. Paisiblement. Allègrement. Librement. Comme dans toute démocratie qui se respecte, il peut parler, proférer des incongruités et autres fadaises, offenser même le Chef suprême, sans que cela n’appelle sur sa tête l’ire farouche des « jeunes patriotes » qui, si nous avions été à une époque moins clémente, l’auraient fait passer de vie à trépas.
Par ailleurs, certainement, la psychose des années de braise étant logée dans son subconscient, le sieur Urbain s’est taillé un costume ronflant de directeur du festival international de route des Reines et Rois. Beau camouflage. Ce titre, en réalité, n’est qu’un vernis et aux premiers coups de lame, c’est-à-dire la mutinerie, ce vernis a sauté. Evidemment, « chassez le naturel, il revient au galop ». Sinon, comment peut-on détenir une telle responsabilité et nager dans la fange, puis tomber à bras raccourci sur un Chef d’État, garant des institutions de la République et par ailleurs prince, puisque petit fils de Roi ?
Un langage si léger et débridé est indigne de celui qui est censé incarner les valeurs culturelles africaines. Quelle morale, quelle spiritualité peut-il perpétuer sinon le scandale ?
KOUYATE ABDOULAYE
Président du Rassemblement des Enseignants Républicains (RER)
En effet, dans la société africaine solidement hiérarchisée, un culte est voué aux ainés, aux parents ascendants, aux princes, aux rois, aux empereurs et aux ancêtres. Malgré cette stricte codification et cette hiérarchisation quasi divine, où l’enfant reçoit une éducation presque spartiate, il peut se trouver, quelques fois, des enfants dont l’éducation est ratée. Leurs écarts de conduite sont tolérés, ils sont acceptés comme tel car considérés comme des déchets sociaux donc anormaux. Au regard de cette acceptation de la différence, un des enfants peut pousser l’indécence à se balader nu, son anatomie intime dressé devant lui, en présence des mères de famille ayant l’âge de sa mère. Devant une telle insolence du reste congénitale, qui scandalise le village, deux attitudes sont convoquées : la voie de la sagesse d’abord, en application de la maxime qui affirme que « répondre au coup de pied d’un âne, c’est se mettre à son niveau ».
Pourtant, quand cette lubricité devient répétitive et négatrice de l’ordre social, une autre attitude recommande que l’on touche à cet « aveugle qui danse afin qu’il sache qu’il n’est pas seul dans l’arène ».
Alors, devant le comportement de ce fils insolent, on peut envisager d’enfourcher, avec un entrain délirant et interminable, la génitrice de cet enfant dont la lubricité est atavique. Le gémissement strident qui sortira de cette confrontation charnelle donnera à réfléchir à l’enfant qui se croit tout permis avec son membre viril.
AMOA Urbain fait corps et âme avec ce type de « microbe intellectuel », intellectuel dont le présupposé favorable lui monte à la tête et le soumet à des élucubrations proprement indécentes, tel un enfant gâté qui veut que l’on lui passe toutes ses incartades. A regarder de près, quand on jette un œil sur la pérégrination de l’individu, l’on pourrait affirmer avec certitude que AMOA Urbain est « un scandale intellectuel ».
En effet, le niveau d’éducation d’un enfant est apprécié à l’aune de son comportement avec les adultes du village. Celui qui insulte un adulte dehors rosse sûrement son propre père et sa mère à la maison. Cette théorie est presqu’une vérité de lapalissade.
Il ne faudra donc pas s’étonner de l’attitude d’AMOA Urbain car il a renié son « père » le Professeur BOTTEY ZADI Zaourou. On peut rétorquer que cela est un effet collatéral de la logique académique et philosophique selon laquelle « l’élève doit tuer le maitre ». Soit ! Dans notre compréhension, la charge sémantique véhiculée par le verbe « tuer » prend encrage dans une métaphore pour dire que l’élève doit « dépasser » intellectuellement, scientifiquement et moralement son maître. Mais le reniement du père, du maître, n’est pas acceptable d’un point de vue éthique. Ce reniement est un acte lâche et sans honneur : il est en soi une remise en cause du cycle de formation dont l’individu se prévaut comme socle de notoriété. C’est plutôt un scandale ! Or, AMOA Urbain l’a fait. Il a tué ZADI, à force de dénis, de trahisons plus ou moins ouvertes et d’impostures claironnées a tout-va. Laisser une telle délinquance prospérer, laisser un tel délinquant sévir impunément, finit par lui faire croire qu’il détient la vérité.
En fait, cette lettre ouverte du sieur AMOA Urbain prouve une chose. La haine qu’il couvait dans ses entrailles depuis le 11 avril 2011, à la prise de pouvoir d’ADO, explose enfin au grand jour. C’est déjà cela de gagné !
Les laves de sa haine ne pouvaient faire aucune éruption volcanique parce qu’ADO a pris en mains une Côte d’Ivoire dans un état de déliquescence sociale, économique, morale et spirituelle très avancée. Quelques années plus tard, la réconciliation et la reconstruction sont en marche, n’en déplaise à notre « intellectuel » illuminé.
Pendant que les Ivoiriens sont globalement satisfaits de l’effet ADO et aspirent à un mieux-être, pendant que les universités sont ressuscitées, que les écoles primaires et secondaires poussent comme une éruption cutanée, M. AMOA Urbain étouffe de haine. Pendant que les ponts enjambent nos rivières, fleuves, lagunes et que les routes serpentent nos forêts, nos savanes, nos villes et nos villages, AMOA URBAIN suffoque de haine.
Pendant que plus de 1000 villages ivoiriens sont électrifiés sur les 2600 existants en 2011 et que plus d’un millier de nos localités sont alimentées en eau potable, AMOA URBAIN larmoie sordidement de haine.
Pendant que les investisseurs convergent vers la Côte d’Ivoire et que la diplomatie agressive ouvre les portes de notre pays aux grandes institutions et banques de la planète terre, AMOA Urbain s’évanouit de haine, parce que la Côte d’Ivoire, sous ADO, fait partie des dix (10) pays au monde à avoir réussi ses réformes économiques et à avoir atteint près de 9% de croissance économique la première année après une crise aiguë.
Pendant que le traitement des fonctionnaires passe du simple au double avec le déblocage des salaires sédentarisés depuis 27 ans, AMOA Urbain vocifère pour se consumer dans le brasier de sa propre haine parce qu’il souffre cyniquement du bonheur naissant des Ivoiriens, tant que cela est l’œuvre de l’ennemi juré, véritable bête noire de la horde des socialistes des tropiques.
Que dit le sieur AMOA Urbain, après l’élection de la Côte d’Ivoire au Conseil de Sécurité des Nations Unies avec 189 voix sur 192, record rarement obtenu dans l’histoire de cette Institution Internationale(l’ONU).
Bref, AMOA Urbain est sadiquement malheureux et haineux parce que la Côte d’Ivoire aspire au bonheur sous la gouvernance de SEM Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d’Ivoire.
Pourtant, il est dit que «la haine fait plus de mal à celui qui la porte, que contre qui elle est portée ».
Justement, tout n’est pas parfait comme il en est pour toute gouvernance, même pour les pays les plus nantis.
Quel pays au monde, dans le cours de son évolution à travers sa propre histoire, a été épargné par des crises, surtout ces dernières décennies ? Toutes les nations du monde ont été touchées par les nombreuses récessions qui ont frappé les cinq continents.
Si elles ne sont pas financières, elles sont simplement économiques, politiques, militaires ou religieuses. Du reste, après la 2ème guerre mondiale qui a engendré la guerre froide, nous assistons à la montée fulgurante du terrorisme planétaire qui endeuille les familles, même dans les pays les plus sécurisés. Les conflits s’inscrivent toujours et malheureusement, dans la logique des crises que les spécialistes appellent crise de croissance car tout pays touché par une crise en sort toujours enrichi et il grandit. La Côte d’Ivoire ne saurait être en marge de cette logique malgré l’embellie économique. La crise et la prospérité alternent comme des signes annonciateurs de la maturité. AMOA Urbain l’ignore-t-il ?
A Travers le personnage de Méka, Ferdinand Oyono disait ceci dans Le vieux nègre et la médaille « si tu veux savoir ce qu’un ami pense vraiment de toi, prends un verre avec lui ». C’est une démarche psychanalytique. Voici l’une des portées de cette crise : il a fallu cette mutinerie pour que la joie haineuse d’AMOA Urbain surgisse et explose pour déverser sa bave destructrice.
Sans doute, s’attendait-il à « mieux » dans son subconscient. Comme les mutins ont refusé de manger le piment d’AMOA Urbain dans leur bouche, le « stratège des lagunes » a trouvé la parade : la démission ! Mais au bénéfice de qui ? Qu’il soit plus courageux, donc !
La passion rend myope certes, mais la haine rend plutôt aveugle. Et cette lettre dite ouverte pue la haine à mille lieues. Autrement dit, si « l’engagement » d’AMOA Urbain était vraiment de mener « un débat hautement intellectuel », si sa démarche était scientifique donc logique, il aurait demandé au Président d’alors de démissionner en 2002 quand les militaires avaient traversé la Côte d’Ivoire comme un couteau dans du beurre pour s’installer pendant huit ans dans la partie septentrionale. On aurait argué que « les mêmes causes produisent les mêmes effets » et les inepties de notre bonhomme auraient eu plus de crédit. AMOA Urbain aurait réclamé encore cette même démission en 2005 quand le délai constitutionnel de l’organisation des élections était passé. Le militant AMOA Urbain est resté muet comme une carpe. Bien lui en a pris : si l’idée lui venait d’ouvrir, les escadrons de la mort la lui auraient fermée à jamais.
Sous SEM Alassane OUATTARA, il peut s’exprimer, déblatérer même des insanités et aller prendre son petit café à la Rue princesse. Il peut marcher et marche, fièrement, les épaules sur la tête. Paisiblement. Allègrement. Librement. Comme dans toute démocratie qui se respecte, il peut parler, proférer des incongruités et autres fadaises, offenser même le Chef suprême, sans que cela n’appelle sur sa tête l’ire farouche des « jeunes patriotes » qui, si nous avions été à une époque moins clémente, l’auraient fait passer de vie à trépas.
Par ailleurs, certainement, la psychose des années de braise étant logée dans son subconscient, le sieur Urbain s’est taillé un costume ronflant de directeur du festival international de route des Reines et Rois. Beau camouflage. Ce titre, en réalité, n’est qu’un vernis et aux premiers coups de lame, c’est-à-dire la mutinerie, ce vernis a sauté. Evidemment, « chassez le naturel, il revient au galop ». Sinon, comment peut-on détenir une telle responsabilité et nager dans la fange, puis tomber à bras raccourci sur un Chef d’État, garant des institutions de la République et par ailleurs prince, puisque petit fils de Roi ?
Un langage si léger et débridé est indigne de celui qui est censé incarner les valeurs culturelles africaines. Quelle morale, quelle spiritualité peut-il perpétuer sinon le scandale ?
KOUYATE ABDOULAYE
Président du Rassemblement des Enseignants Républicains (RER)