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Politique Publié le vendredi 9 juin 2017 | Partis Politiques

Restructurations du PDCI-RDA, attaques contre le Président Bédié: Pr Kakou Guikahué (CSE) dévoile les 7 décisions de Bédié, les 208 nouvelles délégations, toutes les nominations et met en garde

© Partis Politiques Par DR
Kacou Guikahué, Secrétaire exécutif du PDCI-RDA
De retour de Paris où il a eu plusieurs séances de travail avec le Président Henri Konan Bédié, président du PDCI-RDA, le Chef du Secrétariat Exécutif (CSE), Pr Maurice Kakou Guikahué s’est prêté aux questions d’africanewsquick.net. Vous trouverez en fichiers téléchargeables les 7 décisions du Président Bédié.
Entretien…

Vous venez de Paris où vous avez rencontré le président Bédié. Quels ont été les points abordés dans vos séances de travail?
J’étais à Paris pour parachever le travail de restructuration et de redynamisation du parti comme recommandé par le séminaire. Les recommandations de ce séminaire ont toutes été validées par le président du parti et la mise en œuvre de ces recommandations a commencé. Il a nommé de nouveaux vice-présidents, il a remanié le secrétariat exécutif, il a nommé une nouvelle directrice de la communication, un directeur de l’administration électorale. Donc dans la restructuration, il était question d’aller à la base. A ce niveau, il fallait redimensionner les délégations départementales et communales, vu le travail qui sera dévolu à chacun d’eux. Ce travail a été fait et nous passons de 140 à 208 délégations. 57 délégations ont été touchées. . Nous avons fait de sorte que le redimensionnement tienne compte des circonscriptions électorales et des territoires gérables. Nous n’avons pas excessivement de moyens, mais nous avons des ambitions.Donc, nous avons adapté le travail à nos moyens. Comme les délégués se sont toujours montrés disponibles. Ils ont fait le travail, et ils ont été encouragés, nous avons multiplié le nombre de délégués pour une question de partage du travail. Ainsi, les délégations qui ont été touchées sont reparties partout sur le territoire national. Après ce travail, le président Bédié a actualisé la liste des inspecteurs en nommant des vice-coordonnateurs d’inspection pour renforcer l’équipe de monsieur Albert Kacou Tiapani, coordonnateur d’inspection. Nous avions 7 coordonnateurs d’inspection. Nous passons à 19.Donc il y a en moyenne 3 vice-coordonnateurs par zone pour vraiment renforcer l’inspection. La plupart du temps, ce sont des délégués chevronnés. Nous avons déterminé de façon précise une feuille de route que nous allons remettre aux délégués le mercredi ou jeudi prochain. Il y aura aussi une réunion des délégués cette même semaine. Il faut noter aussi que dans cette phase, l’inspection va avoir un rôle prépondérant à jouer. Il y a aussi l’actualisation de la liste des membres du Conseils de discipline et les coordonnateurs des Grands conseil régionaux.

Combien de nouvelles délégations y a-t-il ?
Il y a 68 nouvelles délégations.

Quand est-ce que les militants connaîtront les animateurs de ces délégations ?
Dès demain (aujourd’hui, ndlr) les militants sauront tout sur les nouveaux délégués. Mais avant, nous avons quelques consultations. Je voudrais préciser que le président a utilisé beaucoup d’élus. Car, ils sont des personnes qui ont en général, une base. Il y a également eu un rajeunissement des animateurs. Vous verrez des personnalités très jeunes. Sur 89 députés, il y a 44 qui ont été nommés délégués, il y a une vingtaine de maires et deux à trois présidents de région. Le reste, ce sont des militants de base et des anciens délégués qui ne sont pas des élus. Il y a des zones où nous n’avons pas de députés, mais que nous avons découpées. Dans ces zones nous avons mis des cadres qui ne sont pas forcément des élus. Dans les zones, où nous avons des élus, 55% des délégués de ces zones sont des élus. Dans l’ouest du pays, les délégués sont presque tous des élus. C’est le cas dans l’ouest montagneux, au centre etc. Mais il y a des zones où les délégués ne sont pas des élus. Par exemple au nord, nous n’avons que trois élus. Ce que je peux vous dire, c’est que les 4 élus du nord sont nommés délégués. Ce sont Boundiali, Katiola, Mankono, et Sifié. Dans cette zone,100% des élus sont des délégués.

Est-ce qu’il y a eu des délégations qui ont été supprimées, notamment les délégations générales?
Nous avons travaillé sur les délégations départementales et communales. La deuxième phase va concerner les délégations générales. En ce qui concerne les délégations de l’extérieur du pays, le Secrétaire exécutif en charge de ces délégations est en mission de prospection. Lorsqu’il reviendra, nous allons travailler sur ce dossier, et le président prendra les décisions. Avant de découper les délégations, nous en discutons au secrétariat exécutif.

Vous décidez d’accorder un rôle plus accru à l’inspection, quels sont ces rôles ?
Nous avons d’abord installé toutes les bases. Donc il appartient à l’inspection de vérifier si ces bases fonctionnent. Le tout n’est pas d’installer. Encore faudra-t-il qu’elles fonctionnent. Nous pouvons avoir des rapports. Mais c’est l’inspection qui vérifiera la dynamique sur le terrain. Au regard des enjeux, nous ne pouvons pas nous fier à des informations théoriques pour construire un château en Espagne. Il faut du concret.Ce sont les informations de l’Inspection qui nous permettront de faire nos programmations et de revoir nos ambitions.

Il y a des délégués qui sont soucieux. Ils ne sont pas sûrs de conserver les délégations ?
Cela peut arriver, mais de façon générale, tous ceux qui ont joué un rôle ont eu une promotion. Ils sont soit délégué où ils sont à un poste de responsabilité.

Avez-vous abordé avec le président Bédié la question des sanctions de certains membres du Bureau politique et du Comité des sages ?
Tous ceux qui avaient été sanctionnés ne sont plus sous le coup de ces sanctions. Pour nous, ce sont des militants. Leur suspension a été levée. Nous l’avons fait en deux temps. D’abord pour les personnes sanctionnées qui ont gagné les législatives. Nous avons reconnu qu’elles ont eu raison. Donc le président a levé systématiquement leur sanction. Elles ont été rétablies dans leurs anciennes fonctions. Pour les autres, le président vient de lever la suspension. Depuis le 6 juin, date de signature de cette décision, personne n’est sous le coup d’une sanction.

Avez-vous un appel à l’endroit de ces personnalités ?
Les 70 ans du Pdci-Rda avaient pour thème : « Rassemblement et renaissance ».Donc, si nous voulons cette renaissance de notre parti et atteindre nos objectifs, il faut que nous nous rassemblions. Donc le président Bédié est dans une logique de rassemblement et du pardon de l’offense. Il a cette capacité de se transcender. Il prend cette décision pour que tout le monde revienne à la maison. Par exemple la sanction du député Yasmina Ouégnin a été levée. Si quelqu’un a une sanction qui a été prise par le Conseil de discipline, cette sanction demeure. C’est la suspension liée aux élections qui est levée. Nous sommes dans une dynamique de rassemblement.

On parle de KKB, de Banny, d’Essy Amara…
Pour nous, ce sont des militants. Tous ceux qui avaient été suspendus, la suspension est levée.

Désormais, ils peuvent participer à toutes les réunions ?
Ils peuvent participer à toutes les réunions. Ils ne sont plus suspendus. On a fait en deux temps. D’abord, on a levé la suspension de ceux qui avaient gagné les élections. On a considéré qu’ils avaient eu raison sur nous, parce qu’on ne les a pas présentés, ils se sont entêtés et ils ont battu ceux qu’on a présentés. Le président avait levé systématiquement les sanctions et d’ailleurs, il les a reconduits dans leur fonction. Et maintenant il a levé les sanctions des autres. Depuis le 6 juin, date de la signature de la décision, personne n’est suspendu encore au Pdci.

Est-ce que le Pdci va aller plus loin en faisant un pas vers ses militants qui ne sont plus sous les sanctions ?
Soyez plus précis.
En leur demandant de revenir à la maison Pdci ?
Mais, on dit que la suspension est levée. Donc, si bientôt, on convoque un bureau politique, ils viennent au Bureau politique. Ils ne sont plus suspendus. Au contraire, ils doivent venir vers nous pour dire qu’ils ont compris, que la suspension a été levée. Ils doivent participer aux activités. On a un meeting le samedi, ils peuvent aller au meeting.

Justement, pouvez-vous revenir sur ce meeting et en expliquer le contexte. Qui est invité, qui ne l’est pas ?
J’explique et j’espère que vous en ferez une bonne exploitation. C’est à la suite du séminaire de l’Association des cadres et élus du Grand centre que la décision a été prise par les intéressés d’organiser un meeting de remobilisation surtout avec le contexte des mutineries et des violences qui se sont passées. Ce, à Yamoussoukro, pour appeler à la paix. Et en tant que secrétaire exécutif, j’ai été invité à représenter le président Bédié. Donc, le secrétariat a analysé la situation et a dit qu’effectivement, les élus du Grand centre avaient raison. Ils ont eu l’initiative, mais nous allons rendre le meeting national. Au lieu que ce soit un meeting seulement du Grand centre, ce sera un meeting de tout le Pdci-Rda. Donc, nous avons lancé un appel à toutes les autres zones, qui sont au nombre de 6. Pour que les autres zones se mobilisent. Donc, c’est un meeting de remobilisation du Pdci-Rda pour soutenir la paix et ensuite dans le contexte pour soutenir le président de la République qui est notre président qu’on a élu, ensuite soutenir le président du parti et le Gouvernement. Donc, c’est un meeting du Pdci pour aller à la paix, parce que le Pdci veut lancer un message de paix dont la Côte d’Ivoire a besoin. C’est pourquoi, nous faisons ce meeting qui a d’ailleurs eu un grand écho. A travers toutes nos bases, les militants s’organisent pour venir à Yamoussoukro. Cependant, nous évoluons dans un environnement politique, comme je le dis toujours quand je finis mes discours. Nous sommes dans un groupement politique qu’on appelle le Rhdp. Donc, le secrétaire exécutif du parti a invité expressément le président du directoire du Rhdp, parce qu’on va pour un soutien à la paix, au président de la République, au président Bédié. Donc, on a invité le président du directoire du Rhdp, Amadou Soumahoro, à qui on a demandé même de prendre la parole au cours de ce meeting. Et également, les gens du centre parce que quand un membre des partis du Rhdp fait une cérémonie quelque part, il invite. Par exemple, au pré congrès du Rdr, ils ont invité les délégués des zones où il y a eu les précongrès. Ils les ont invités à la cérémonie d’ouverture et quand leurs travaux ont commencé, les responsables Pdci n’étaient plus présents. Donc, c’est de la même façon que les gens du Centre invitent les leaders du Rhdp. Par le maire Djibo, le gouverneur de Yamoussoukro, ce sont des élus Rhdp et la cérémonie a lieu au contre. Maintenant, les délégations qui arrivent d’ailleurs ne sont que des délégations Pdci. Au nord, à l’ouest, l’ouest montagneux, à l’Est, ce sont des délégations Pdci, mais le Centre invite des délégations Rhdp à la cérémonie. Donc, nous lançons un appel aux militants du Pdci, le Centre invite les cadres du Pdci, nous avons invité les membres du directoire, à savoir le président du directoire, les secrétaires de l’Udpci, du Mfa, du Pit. Mais, c’est un meeting du Pdci, c’est le Pdci qui se regroupe pour soutenir la paix, le président de la République, le président Bédié et le Gouvernement. C’est la raison pour laquelle, j’ai parlé de tenue Pdci recommandée. Des militants me demandent ça veut dire quoi ? Donc, écrivez, tenue Pdci exigée pour que ce soit clair dans les esprits. On veut inonder Yamoussoukro avec les tenues Pdci, les tee-shirts Pdci ou les tenues du Pdci de 1946 jusqu’ à ce jour.

Avant votre départ à Paris, il y avait un chronogramme qui avait été établi, avec l’occupation du terrain par les délégués etc, est-ce que ce chronogramme a été aussi validé par le président Bédié ?
Qu’est-ce que je vous avais dit ? Je vous avais dit que la liste des délégués allait être connue avant le 10 juin. Donc, notre chronogramme existe. Il tient. Le mercredi 14 juin, à 17 h, nous avons une réunion avec les délégués pour leur donner la feuille de route, parce que la feuille de route a été travaillée. Le président a mis ses observations, donc, nous avons un secrétariat le 13 juin qui va valider la feuille de route que nous allons donner le 14 aux délégués parce que le 15 juin le travail commence. Donc, le chronogramme est bien respecté.

Est-ce la liste des nouveaux délégués qui sera publiée ou celle de tous les délégués ?
Tous les délégués. Parce que quand le président fait un remaniement ministériel, même quand tu es ancien ministre, on dit ton nom. La liste sera connue demain (Ndlr : aujourd’hui).

Y a-t-il beaucoup de jeunes promus comme délégués ?
Oui, ils sont nombreux. Il y a des noms comme : Koné Mamadou, Danho Paulin, Aby Raoul, Fofana Siandou, Kouakou Juvénal, Aké Eli, Andou N’gouan Bernard, N’zalassé Francis est nommé délégué à Aboisso, Séka Camille, Yapo Valérie, Thierry Herman, Do Simon, N’zi Eliane, Kouadio François à Bocanda, Jean Louis Billon, le ministre Deh Isaac, Traoré Adam Kolia, Kra Konan Paul, N’zi Assamoua Désiré, Kragbé Serges à Fesco, Dakoury Ange Pierre, Améthier Jean Paul, Guéi Léonard, Dibaï Dodo Amédé, Meité Fofana, Camara Juliette, Sonan Donald, Kouakou Jean Marie, Zogbé Jules de Kounahiri, Anoblé Félix, Bakayoko Aliou…. Il y a des anciens noms. Par exemple, on a fait la promotion de Kané Sondé. Kah Zion reste. Il y a un jeune de Toumodi du nom de Konan Yao Simplice qu’on a nommé délégué.

Est-ce que les choix étaient difficiles ?
Les critères étaient clairs, les choix ne sont donc pas difficiles. On s’est donné des objectifs. Des gens qui en veulent et qui peuvent aider le parti. Ça, ce sont des critères et puis la jeunesse qu’on a insufflée. Car souvent, la jeunesse pense que c’est dans la nation. Ce n’est pas dans la nation seulement. C’est dans la gestion du parti. Parce que le congrès, du parti parle de la gestion du parti et c’est là qu’on a dit : renouveau, rajeunissement et renaissance. Et un congrès quand il arrête quelque chose, ça dure 5 ans. Ce n’est pas au lendemain du congrès qu’il faut crier qu’on n’a pas nommé de jeunes. C’est quand on va aller au prochain congrès qu’on va faire le bilan, quel est le bilan du rajeunissement et du renouveau ? Est-ce que du 12 ème congrès au 13 ème congrès, la gestion du Pdci est toujours la même qu’avant ? Est-ce qu’il y a eu changements ? Est-ce qu’on a fait appel à des jeunes ? C’est tout ça. C’est à ces questions qu’on va aller répondre au 13 ème congrès en 2018. Nous sommes en train d’appliquer les résolutions du congrès et ça va se ressentir dans tout ce que le président va prendre comme décision. La place aux jeunes. Vous avez vu le choix de la directrice de la Communication. Elle est jeune. Le directeur de l’Administration électorale est jeune. Au Secrétariat, à part Mme Amah Téhoua qui était déléguée qui reste, c’est 4 nouveaux qui viennent d’être nommés. Il y a Fofana Siandou, N’zi Désiré, Jean Louis Billon et Yapo Valérie. Donc, c’est un message que le président a voulu lancer en prenant 4 plus jeunes dans le secrétariat exécutif pour les mettre sur le terrain.

Monsieur le ministre, vous qui venez de rencontrer le président Bédié, quel est son état d’esprit après toutes ces allégations portées à son encontre à propos de l’affaire d’achat d’armes ?
Le président n’a aucun problème avec ça. Il est en bonne forme. Il s’est reposé, le président Bédié est serein. D’ailleurs, j’ai lu ce matin dans l’Inter le fond de la pensée. Kacou Mathias qui se dit proche de Guillaume Soro a fait une intervention. Il a fait une déduction logique de mathématiques. Il a fait une transition. Il dit que : A=B, donc, A=C. Il dit quoi : Bédié a financé la rébellion, c’est parce que c’est lui qui a créé l’ivoirité et la rébellion est venue contre l’ivoirité, donc, c’est lui qui a créé la rébellion. Donc, en créant l’ivoirité, il est le père de la rébellion. Il a fait une déclaration politique, donc, nous aussi, on va faire une déclaration politique. Je suis rassuré, nous on attend, mais le parti ne va pas s’arrêter-là. Et vous pouvez déjà l’écrire que le mardi prochain, au secrétariat exécutif, à la 91 ème session, ce point des attaques contre Bédié est inscrit en bonne et due forme et le secrétariat va s’en saisir. Ça devient un problème du Pdci. Parce que quand ils ont commencé, Adjoumani a réagi, moi-même, une presse m’a appelé, j’ai donné mon point de vue et ils continuent. Au fur et à mesure, ça continue. Donc, le Pdci, je vous le dis aujourd’hui, s’en saisit comme un problème, le Pdci va l’analyser et réagir. Quand le secrétariat va analyser, on verra maintenant quelle disposition prendre. Mais déjà, en tant que secrétaire exécutif, on a déjà confié le dossier au secrétariat chargé des Affaires juridiques, maintenant, on va le prendre comme question politique. Parce qu’on pensait que c’était des amusements, mais il y a une vacuité. Parce que quand tu lis, ça devient récurrent, il faut qu’on mette un holà. Donc, ça devient un problème du Pdci et le Pdci va analyser et donner sa position.

Quel est le programme du président Bédié à Paris ?
Il prépare la remise du 20 ème prix Félix Houphouët Boigny pour la recherche de la paix.

Et depuis Paris, quel message adresse-t-il aux militants ?
Le message, venez à Yamoussoukro, samedi, je vais lire son message. Je suis porteur de son message aux militants, mais à travers le meeting de Yamoussoukro.

Le président Ouattara sera dimanche à Paris, est-ce qu’il est prévu une rencontre entre les deux hommes ?
Je ne connais pas l’agenda, mais ça m’étonnerait que ça ne se fasse pas. C’est quand j’étais dans l’avion que j’ai appris que le président Ouattara ira à Paris. Donc, je ne sais pas. Les présidents ont leurs agendas.

D’aucuns ont pensé qu’une rencontre allait se faire à Paris ?
Mais les deux personnalités se rencontrent tous les jours, donc, il n’y a aucun problème à cela.

Un appel ?
J’invite tout le monde à Yamoussoukro. Des gens disent sur les réseaux sociaux que tout est fini et c’est là que le Pdci se réveille. Moi, je pense que la paix se construit tous les jours.
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