La fluidité routière et la lutte contre les tracasseries ne concernent pas l’axe international Odienné-Mali, long de 115 kilomètres. Les usagers de ce tronçon sont toujours l’objet de racket. Dans cette partie du pays, 4 motos sur 5 roulent sans papiers. Ce qui n’est pas fait pour déplaire aux nombreux gendarmes stationnés le long de la voie. «On avait pensé qu’après la rébellion et la guerre, les pratiques allaient changer. Mais, c’est actuellement pire que sous l’ère Gbagbo. Il y a plus de barrages qu’au temps de Gbagbo», confie Traoré Bakary, un habitant de Tienko.
D’Odienné à Tiéfinzo, dernier village ivoirien, on compte, en effet, 14 postes de contrôle, dont la plupart sont tenus par la gendarmerie nationale, soit en moyenne, un barrage à tous les 8 kilomètres. Sur les 14 barrages, plus de 10 sont des postes fixes. Excédés par les tracasseries et l’intransigeance des agents des Forces de défense et de sécurité, des jeunes gens ont incendié, le samedi 22 avril dernier, un poste mixte de la gendarmerie et des Forces armées de Côte d’Ivoire (FACI) installé à Mazela, un village carrefour, situé à 8 kilomètres de Tienko (Cf Notre Voie du 26 avril). «Trop c’est trop ! Ils (les gendarmes) nous fatiguent trop. On ne veut plus les voir ici», fulminait l’un d’entre eux.
L’axe Odienné-Mali peut être débarrassé de certains barrages, sans inconvénients. Il s’agit notamment du poste de Gbanhala, à 5 kilomètres du corridor nord d’Odienné, de celui situé au carrefour de Minignan, juste à l’entrée de Kimbirila-Sud, des postes de gendarmerie de Sanaférédougou et des FACI à Kabangoué. Sous nos yeux, un élément de la gendarmerie a réclamé, le mercredi 3 mai dernier, un certificat de résidence à un passager, qui venait de lui présenter sa carte consulaire. L’infortuné voyageur a dû payer 500 FCFA pour récupérer sa carte consulaire détenue par le gendarme.
Sam K.D
D’Odienné à Tiéfinzo, dernier village ivoirien, on compte, en effet, 14 postes de contrôle, dont la plupart sont tenus par la gendarmerie nationale, soit en moyenne, un barrage à tous les 8 kilomètres. Sur les 14 barrages, plus de 10 sont des postes fixes. Excédés par les tracasseries et l’intransigeance des agents des Forces de défense et de sécurité, des jeunes gens ont incendié, le samedi 22 avril dernier, un poste mixte de la gendarmerie et des Forces armées de Côte d’Ivoire (FACI) installé à Mazela, un village carrefour, situé à 8 kilomètres de Tienko (Cf Notre Voie du 26 avril). «Trop c’est trop ! Ils (les gendarmes) nous fatiguent trop. On ne veut plus les voir ici», fulminait l’un d’entre eux.
L’axe Odienné-Mali peut être débarrassé de certains barrages, sans inconvénients. Il s’agit notamment du poste de Gbanhala, à 5 kilomètres du corridor nord d’Odienné, de celui situé au carrefour de Minignan, juste à l’entrée de Kimbirila-Sud, des postes de gendarmerie de Sanaférédougou et des FACI à Kabangoué. Sous nos yeux, un élément de la gendarmerie a réclamé, le mercredi 3 mai dernier, un certificat de résidence à un passager, qui venait de lui présenter sa carte consulaire. L’infortuné voyageur a dû payer 500 FCFA pour récupérer sa carte consulaire détenue par le gendarme.
Sam K.D
