Abidjan - L’opposition politique ivoirienne organise samedi à Abidjan une "marche de la colère" pour protester contre une situation politique fragilisée par les mutineries de soldats en mai, a annoncé son chef Pascal Affi N’Guessan.
Le Front populaire ivoirien (FPI) va "manifester contre une situation politique chaotique, notamment contre les mutineries qui ont fragilisé l’autorité de l’Etat et ont porté gravement atteinte à la crédibilité des institutions, montrant ainsi que le pays ne dispose par d’une armée républicaine, mais d’une milice composées d’ex-combattants" a déclaré à l’AFP M. N’Guessan, insistant sur la caractère pacifique de la manifestation.
"On ne va pas assister impassible, sans réaction, à la déconfiture des institutions du pays" a-t-il poursuivi, soulignant la participation des partis frères et des syndicats.
M. N’Guessan a déploré aussi "une mauvaise gouvernance", "une justice aux ordres, la faillite de l’armée, la caporalisation de l’administration et des médias d’Etat".
Les mutineries puis les manifestations d’anciens rebelles démobilisés qui avaient pour épicentre la ville de Bouaké (centre) ont fait huit morts et ont paralysé plusieurs villes en mai.
Le FPI créé par l’ex-président Laurent Gbagbo traverse une crise qui oppose deux camps rivaux. Pascal Affi N’Guessan, l’actuel président du parti, est contesté par le camp rival d’Aboudramane Sangaré, un proche de Gbagbo, présenté comme le "gardien du temple".
Laurent Gbagbo est écroué depuis fin 2011 à La Haye, où il est jugé par la Cour pénale internationale pour "crimes contre l’humanité" présumés commis lors de la crise post-électorale de 2010-2011, qui a fait plus de 3.000 morts en Côte d’Ivoire.
ck/pgf/de
Le Front populaire ivoirien (FPI) va "manifester contre une situation politique chaotique, notamment contre les mutineries qui ont fragilisé l’autorité de l’Etat et ont porté gravement atteinte à la crédibilité des institutions, montrant ainsi que le pays ne dispose par d’une armée républicaine, mais d’une milice composées d’ex-combattants" a déclaré à l’AFP M. N’Guessan, insistant sur la caractère pacifique de la manifestation.
"On ne va pas assister impassible, sans réaction, à la déconfiture des institutions du pays" a-t-il poursuivi, soulignant la participation des partis frères et des syndicats.
M. N’Guessan a déploré aussi "une mauvaise gouvernance", "une justice aux ordres, la faillite de l’armée, la caporalisation de l’administration et des médias d’Etat".
Les mutineries puis les manifestations d’anciens rebelles démobilisés qui avaient pour épicentre la ville de Bouaké (centre) ont fait huit morts et ont paralysé plusieurs villes en mai.
Le FPI créé par l’ex-président Laurent Gbagbo traverse une crise qui oppose deux camps rivaux. Pascal Affi N’Guessan, l’actuel président du parti, est contesté par le camp rival d’Aboudramane Sangaré, un proche de Gbagbo, présenté comme le "gardien du temple".
Laurent Gbagbo est écroué depuis fin 2011 à La Haye, où il est jugé par la Cour pénale internationale pour "crimes contre l’humanité" présumés commis lors de la crise post-électorale de 2010-2011, qui a fait plus de 3.000 morts en Côte d’Ivoire.
ck/pgf/de