L’ONG "N’Klo Bakan" a fait vacciner 175 enfants contre la méningite et la fièvre typhoïde dans les communes de Bouaké et Jacqueville. Cette action de grande portée sociale s’inscrit dans le cadre de la quatrième édition de vaccination des enfants, initiée par l’ONG "N’klo Bakan" dirigée par Géneviève Dagry. La phase de lancement de cette campagne de vaccination destinée aux enfants nés de parents rasta et de parents démunis a simultanément eu lieu le 10 juin dernier à l’Institut d’hygiène public de Bouaké et à l’hôpital général de Jacqueville. Plus de cent (100) enfants dans la cité balnéaire et soixante-quinze (75) dans la capitale du Gbêkê ont été vaccinés contre la méningite et la fièvre typhoïde. La vaccination s’est étendue aux dirigeants, cadres et autres travailleurs exerçant dans ces deux localités ci-dessus citées. À Bouaké, les enfants vaccinés sont tous issus de la communauté rasta qui n’ont pas manqué d’exprimer leur gratitude à l’initiatrice de cet évènement. Selon Géneviève Dagry, le crédo de sa structure est amour-éducation-santé. Lors de cette campagne de vaccination, les représentants du ministère de la Santé ont énormément apprécié l’œuvre de charité de l’ONG "N’Klo Bakan". Ils ont déclaré par la voix de Dr Kouakou Lambert, directeur départemental de la santé de Jacqueville que « la santé est très importante, elle est à la base de tout développement », a dit. Selon Dr Kouakou Lambert, l’action menée par l’ONG N’klo Bakan, « est une œuvre d’amour et de santé qui participe au bien-être de la population ». Selon le praticien, l’action menée par l’ONG "N’klo Bakan" est une œuvre d’amour et de santé qui participe au bien-être des populations. La présidente-fondatrice de l’ONG "N’klo Bakan" (j’aime l’enfant en Baoulé), Géneviève Dagry, a exprimé son satisfaction quant aux retombées positives de la vaccination. Elle a également remercié les parents qui ont eu confiance en sa structure elle en convoyant massivement leurs enfants vers le lieu de la vaccination. « Il faut que ces enfants soient en bonne santé afin qu’à la rentrée prochaine ils puissent venir s’inscrire et suivre les cours sans interruption pour cause de maladie. C’est en cela que chaque année, pendant les vacances scolaire, nous procédons à la vaccination des enfants qui n’ont pas les moyens pour suivre un programme médical bien complet »», a ajouté Géneviève Dagry. Cette campagne de vaccination s’étendra ce week-end aux communes du district d’Abidjan.
Elvis Gouza
Elvis Gouza