Abidjan - Au moins 14 personnes, en majorité des enfants, ont été tuées au Niger et 11 en Côte d’Ivoire, à la suite de fortes pluies qui ont provoqué des effondrements de maisons et des glissements de terrain, selon des bilans officiels établis vendredi.
Au Niger, 14 décès ont été enregistrés au 16 juin, selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha) à Niamey qui précise en outre que quatre personnes sont portées disparues. La mort de 9 enfants à Niamey avaient déjà été annoncée mercredi par les autorités.
A Abidjan, la capitale économique de la Côte d’Ivoire, le bilan est désormais de 11 morts. "Les fortes pluies du 10 au 13 juin ont causé la mort de trois personnes, dont un couple de personnes âgées, et fait un disparu", a affirmé vendredi à l’AFP le commandant Vital Oulaï des sapeurs pompiers militaires d’Abidjan.
Un précédent bilan faisait état de huit morts et plusieurs centaines de sinistrés.
Ces victimes sont essentiellement des habitants de quartiers précaires, pauvres en infrastructures et adossés à des collines instables en cas de fortes pluies.
"Si la pluie continue, c’est sûr qu’on aura du boulot" ont averti les sapeurs pompiers, alors que la météo annonçait encore de fortes précipitations à Abidjan.
Les pluies diluviennes provoquent régulièrement des pertes humaines à Abidjan: en 2016, elles ont coûté la vie à 16 personnes et en 2014, 39 personnes y ont péri. Les autorités ont promis de venir en aide aux victimes mais souligné que les constructions anarchiques sont souvent à l’origine des accidents.
Au Niger, "Après les pluies diluviennes qui se sont abattues les 13 et 14 juin, 411 ménages, soit 3.054 personnes, sont sinistrées", précise l’Ocha. Les eaux ont également occasionné l’effondrement de 350 habitations, selon l’Ocha qui cite les autorités nigériennes.
Un site a été identifié pour abriter "temporairement" les sinistrés de la capitale, mais son aménagement "nécessite des installations en eau potable, hygiène et assainissement et 500 abris d’urgence", assure l’Ocha.
La saison des pluies, qui dure trois à quatre mois, vient à peine de commencer au Niger, pays régulièrement victime de graves crises alimentaires, avec des alternances de sécheresse et d’inondations.
Selon des données gouvernementales actualisées au 15 juin, 157.000 personnes seraient touchées cette année par des inondations au Niger. Le Niger et ses partenaires ont déjà élaboré un "plan de soutien" de 6,5 millions de dollars pour les personnes qui seront affectées par les intempéries, assure
l’ONU.
En 2016, au moins 50 personnes avaient péri dans des inondations qui avaient touché 145.000 personnes, notamment dans les régions désertiques d’Agadez et de Tahoua.
bh-ck-pgf/jhd
Au Niger, 14 décès ont été enregistrés au 16 juin, selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha) à Niamey qui précise en outre que quatre personnes sont portées disparues. La mort de 9 enfants à Niamey avaient déjà été annoncée mercredi par les autorités.
A Abidjan, la capitale économique de la Côte d’Ivoire, le bilan est désormais de 11 morts. "Les fortes pluies du 10 au 13 juin ont causé la mort de trois personnes, dont un couple de personnes âgées, et fait un disparu", a affirmé vendredi à l’AFP le commandant Vital Oulaï des sapeurs pompiers militaires d’Abidjan.
Un précédent bilan faisait état de huit morts et plusieurs centaines de sinistrés.
Ces victimes sont essentiellement des habitants de quartiers précaires, pauvres en infrastructures et adossés à des collines instables en cas de fortes pluies.
"Si la pluie continue, c’est sûr qu’on aura du boulot" ont averti les sapeurs pompiers, alors que la météo annonçait encore de fortes précipitations à Abidjan.
Les pluies diluviennes provoquent régulièrement des pertes humaines à Abidjan: en 2016, elles ont coûté la vie à 16 personnes et en 2014, 39 personnes y ont péri. Les autorités ont promis de venir en aide aux victimes mais souligné que les constructions anarchiques sont souvent à l’origine des accidents.
Au Niger, "Après les pluies diluviennes qui se sont abattues les 13 et 14 juin, 411 ménages, soit 3.054 personnes, sont sinistrées", précise l’Ocha. Les eaux ont également occasionné l’effondrement de 350 habitations, selon l’Ocha qui cite les autorités nigériennes.
Un site a été identifié pour abriter "temporairement" les sinistrés de la capitale, mais son aménagement "nécessite des installations en eau potable, hygiène et assainissement et 500 abris d’urgence", assure l’Ocha.
La saison des pluies, qui dure trois à quatre mois, vient à peine de commencer au Niger, pays régulièrement victime de graves crises alimentaires, avec des alternances de sécheresse et d’inondations.
Selon des données gouvernementales actualisées au 15 juin, 157.000 personnes seraient touchées cette année par des inondations au Niger. Le Niger et ses partenaires ont déjà élaboré un "plan de soutien" de 6,5 millions de dollars pour les personnes qui seront affectées par les intempéries, assure
l’ONU.
En 2016, au moins 50 personnes avaient péri dans des inondations qui avaient touché 145.000 personnes, notamment dans les régions désertiques d’Agadez et de Tahoua.
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