Placée sous le haut patronage de SEM Henri Konan BEDIE, président du PDCI-RDA; sous le parrainage de SEM Charles Koffi DIBY, vice-président du PDCI-RDA, président de la Coordination de la "zone Zadi" du PDCI-RDA; sous la présidence effective de l’honorable Maurice Kakou GUIKAHUE, Secrétaire exécutif du Pdci-Rda, en présence de l’honorable Kouassi Bodi Théodore, Secrétaire exécutif chargé des relations avec le groupe parlementaire PDCI-RDA; une grande Assemblée dite conférence régionale des délégués départementaux et communaux, des membres des instances du PDCI-RDA (Bureau politique, Comitė des sages, Grand conseil régional), des élus et Conseillers économiques, sociaux, environnementaux et culturels, militants du PDCI-RDA, des Secrétaires généraux de section, des présidentes et coordonnateurs des Ufpdci et Jpdci urbaines et rurales des départements de Gagnoa et de Oumé, a eu lieu ce dimanche 18 juin 2017, à la "Maison départementale du PDCI-RDA de Gagnoa". Tous étaient présents et ont écouté avec attention le discours ci-dessous de Pr Maurice Kakou Guikahué. Discours intégral…
«(…) Cette rencontre qui nous réunit ce matin a pour objet d’échanger avec vous, en ma qualité de Secrétaire exécutif du PDCI-RDA sur les derniers développements de l’actualité interne à notre parti, après le séminaire de la direction du parti tenu les 6 ; 7 et 8 avril 2017, et qui a débouché sur la restructuration en profondeur du parti. Notre restructuration répond à un objectif fondamental, celui de préparer le succès d’un militant du PDCI-RDA à la prochaine élection présidentielle de 2020. Et le président Henri Konan Bédié me charge de vous dire ce matin qu’en octobre 2020, à l’élection présidentielle, le PDCI-RDA aura un candidat. A ce propos, les vice-présidents du parti ont été renforcés, le secrétariat exécutif a été remanié. Et à cette occasion, le président du parti m’a fait l’honneur de me maintenir sa confiance en me gardant comme chef du secrétariat exécutif du PDCI-RDA. Le président du parti a également nommé un autre cadre de notre région dans le secrétariat, il s’agit de notre frère Kouassi Bodi Théodore en qualité de Secrétaire exécutif chargé des relations avec le groupe parlementaire du PDCI-RDA. Une directrice de la Communication, un directeur de l’Administration électorale du PDCI-RDA ont été nommés. La restructuration vient de s’achever par l’actualisation des listes des membres de l’Inspection et du Conseil de discipline et de l’Ordre du Bélier, le renforcement de la coordination de l’Inspection et surtout le redimensionnement des délégations départementales et communales, et la nomination des délégués. En ce qui concerne la région du Gôh où je me trouve ce matin, de 2, le PDCI-RDA est passé à 6 délégations. C’est pourquoi, je voudrais officiellement vous présenter vos délégués. Pour le département de Gagnoa, nous sommes passés d’une délégation à quatre délégations. Nous avons créé une délégation communale confiée à Monsieur DAKO Zahui Thomas; ensuite la délégation départementale de Gagnoa 1 qui comprend la sous-préfecture de Gagnoa, Gnagbodougnoa et Sérihio a été confiée à l’honorable Dougrou Sawouré Augustin; la délégation départementale de Gagnoa 2 qui comprend Guibéroua, Dignago et Galébré a été confiée à l’ancien délégué, l’honorable André Logbo; la délégation départementale de Gagnoa 3 Bayota, Dahiépa-Kéhi et Ouragahio a été confiée au docteur Dacoury Ange-Pierre. Pour le département d’Oumé, nous sommes passés d’une délégation à deux. La délégation d’Oumé 1 qui comprend Oumé commune, sous-préfecture, Guépao a été confiée à Récolte Yao et la délégation départementale d’Oumé 2 qui comprend Diégonéfla commune, sous-préfecture et Tonla a été confiée à l’ancien délégué Bagrou Golly Jean-Simon. Je voudrais donc que vous vous joignez à moi pour dire toutes nos félicitations aux anciens délégués qui ont été reconduits pour la qualité du travail fait et aux quatre nouveaux délégués qui ont été promus.
Cette restructuration répond à un souci fondamental. C’est de rapprocher les encadreurs des militants pour rendre l’encadrement beaucoup plus fluide. Les secrétaires de section restent les animateurs de base. Les redimensionnements qui ont été faits, c’est pour le partage du travail entre plusieurs cadres. C’est comme cela qu’il faut le comprendre. Sur toute l’étendue du territoire de notre pays, on est passé de 140 à 208 délégations.
Mesdames et messieurs, nous avons reçu, le mercredi 14 juin dernier, en séance de travail, tous les délégués afin de leur donner leur feuille de route pour les 3 prochains mois, pour la période du 15 juin au 15 septembre 2017. Il s’agit d’une période au cours de laquelle, nous avons demandé entre autres de procéder au comptage des militants, comité par comité, et section par section. En les sériant en fonction de la possession de la carte d’électeur. Cela veut que c’est la carte d’électeur qui est l’élément de condition (…) Bédié dit vous avez un candidat maintenant. Mais ce candidat, pour le voter, il faut être sur une liste, la liste électorale.
C’est pourquoi, avant de faire la grande tournée nationale d’explication, j’ai commencé par chez moi-même dans le Gôh. Parce que le 15 septembre prochain, nous allons organiser un séminaire de tous les délégués et chaque délégué va dire ce qu’il a fait chez lui. Et c’est moi qui vais présider ce séminaire. Donc je veux avoir la tête haute. Donc vous avez eu une longueur d’avance sur les autres, c’est l’avantage d’avoir son fils " en haut-en haut" (rire). Deuxièmement, après cet inventaire, nous demandons d’évaluer le personnel politique de base. Quel est le SG de section qui ne veut plus travailler, qui est décédé, qui est là, qui n’est pas là, etc. Il faut qu’on fasse le point de tout ça. Depuis 2014, il y a eu beaucoup de choses qui se sont passées. Qui a quitté le PDCI, qui n’a pas quitté le PDCI et qui est prêt encore à travailler pour le PDCI-RDA ? On veut des hommes et des femmes, de toutes les Instances et des structures spécialisées qui travaillent pour le PDCI-RDA. Ce n’est pour vous seulement que je le dit, c’est un discours que je vais tenir partout, dans toutes les régions du pays.
Mesdames et messieurs,
La mission principale des responsables politiques, quel que soit le niveau dans lequel ils opèrent, est la réussite de la prochaine opération d’enrôlement électoral au cours de laquelle le PDCI-RDA envisage d’inscrire 1,5 million (un million cinq cent mille) nouveaux électeurs militants du PDCI-RDA, indépendamment de ceux qui sont déjà inscrits sur la liste, et qui seront prêts à nous voter. C’est cela le défi à relever et c’est pour cela que nous avons restructuré le parti en profondeur.
Nous avons fait une étude avec le National democratic Institut (NDI), une ONG américaine qui s’occupe des questions d’élection dans le monde. Il nous est revenu que nous devrions être 9 millions d’électeurs sinon 12 millions parce que le Ghana a la même population que nous et ils sont 12 millions sur leur liste électorale pendant que la Côte d’Ivoire a 6 millions d’électeurs. On a pris le dernier recensement général de la population de 2014, on y a remarqué qu’il y avait plus de 3 millions de personnes, en âge de voter, mais qui n’étaient inscrites sur la liste électorale de 2015. Si tous ceux qui ont été recensés en 2014, s’ils avaient intégré la liste électorale de 2015, nous devrions avoir un peu plus de 9 millions d’électeurs inscrits en 2015. Il y avait donc 3 millions de personnes en âge de voter qui n’étaient pas sur la liste électorale. Nous sommes allés plus loin et constaté que dans les 3 millions, 2,5 millions qui ont moins de 35 ans, entre 18 et 35 ans. Nous pouvons prendre dans ce lot un peu plus de 1,5 million de votants. Parce que, lorsque que nous avons regardé de près, nous avons remarqué que c’est dans nos bastions qu’il y avait le taux le plus faible d’inscription sur les listes électorales. Ici dans le Gôh, nos campements, et en pays Baoulé. Dans le Gôh, on avoisine le million d’électeurs. Mais nous avons 45% d’inscrits, donc le nombre d’inscrits ne vaut même pas la moitié du nombre qui aurait dû être inscrit. Nous avons donc un déficit de 55% à combler. Il y a des régions où ils sont à 70 et 80%, mais pays Baoulé et Gagnoa, c’est la même chose, nous somme en-dessous de 50% d’inscrit et le pays Baoulé c’est 50% quand le Gôh est à 45%. C’est pourquoi surtout que j’ai commencé la tournée nationale par ici, après j’irai dans le pays Baoulé. Si nous avons les 1,5 million de nouveaux inscrits, je pense qu’on peut aller tranquillement aux élections rassuré du second tour au moins. Et si on arrive au deuxième tour là, on est président. Donc nous devons de ce fait avoir des secrétaires de section et des présidents de comité de base qui veulent travailler. C’est pourquoi aussi je vais dire aux délégués, moi je vais partir, mais ils doivent recevoir un à un, secrétaire par secrétaire pour leur dire «où on s’en va là, est-ce que tu es prêt à nous accompagner ou tu n’es pas prêt à nous accompagner?» Il faut dès le départ que tout soit clair. C’est la première réunion que je demande aux délégués de faire. Les délégués doivent faire des rapports circonstanciels à la direction pour combler les déficits de chaque délégation (…) Des sections pourraient donc être fermées, créée, renouvelées, etc.
Des instructions fermes nous ont été données par le Président du parti. Il nous a dit «de prendre la responsabilité pleine et entière du fonctionnement et de la gestion du parti, afin de faire la promotion et le succès d’un cadre militant actif du PDCI-RDA, candidat à l’élection présidentielle de 2020». Voici la mission qu’on m’a confiée. Nous sommes 28 au secrétariat.
Houphouët-Boigny nous a appris que «la victoire a plusieurs papas, mais la défaite est orpheline». Je touche du bois, si demain le projet que nous avons là ne passe pas, on ne va pas accuser tout le monde. On dira que c’est Guikahué qui a échoué. Donc je serai sans état d’âme. Tu es mon frère, tu es ma sœur, tu es ma cousine, mon cousin à Gagnoa ici et à Oumé, en Côte d’Ivoire, tu es mon meilleur ami, tu ne travailles pas, je t’enlève et je te remplace par quelqu’un qui va travailler. Et puis après, on va régler nos problèmes de fraternité et d’amitié. Il faut que ce soit clair et net. Nous ne travaillerons qu’avec ceux qui veulent travailler sans considération aucune. On ne vous demande pas d’aimer vos délégués. Ce n’est pas vous qui les choisissez, ce sont les représentants du président Bédié. Vous les aimez ou pas, ce n’est pas cela qui nous regarde. Il faut aimer le PDCI-RDA.
Maintenant s’ils ne font pas bien leur travail du PDCI, vous aussi, de la même manière qu’ils diront que vous ne travaillez pas bien, vous pouvez nous dire qu’ils ne travaillent pas bien pour le PDCI. A part cela, les considérations personnelles de personnes ne nous regardent pas. Le passé est passé. Nous avons fait 3 ans, nous avons regardé, nous avons restructuré, nous allons vers un horizon prometteur. Il y a longtemps le PDCI n’est pas au pouvoir. On dit, aujourd’hui on va aller au pouvoir, ça doit être le chantier de chacun, en commençant par le Président Bédié et en finissant par le plus petit militant de base du PDCI-RDA.
Chaque nouveau délégué va reprendre, si possible, le processus. Il y aura les réélections des JPDCI et des UFPDCI dans les nouvelles délégations, mais aussi les anciennes si bien sûr, ceux qui sont déjà élus ne veulent plus travailler pour le PDCI-RDA.
Mesdames et messieurs, voici le message dont j’étais porteur et pour lequel le Secrétaire exécutif Bodi Théodore a convoqué cette rencontre. Je vous remercie.»
Propos retranscrits par G. TRESSIA
«(…) Cette rencontre qui nous réunit ce matin a pour objet d’échanger avec vous, en ma qualité de Secrétaire exécutif du PDCI-RDA sur les derniers développements de l’actualité interne à notre parti, après le séminaire de la direction du parti tenu les 6 ; 7 et 8 avril 2017, et qui a débouché sur la restructuration en profondeur du parti. Notre restructuration répond à un objectif fondamental, celui de préparer le succès d’un militant du PDCI-RDA à la prochaine élection présidentielle de 2020. Et le président Henri Konan Bédié me charge de vous dire ce matin qu’en octobre 2020, à l’élection présidentielle, le PDCI-RDA aura un candidat. A ce propos, les vice-présidents du parti ont été renforcés, le secrétariat exécutif a été remanié. Et à cette occasion, le président du parti m’a fait l’honneur de me maintenir sa confiance en me gardant comme chef du secrétariat exécutif du PDCI-RDA. Le président du parti a également nommé un autre cadre de notre région dans le secrétariat, il s’agit de notre frère Kouassi Bodi Théodore en qualité de Secrétaire exécutif chargé des relations avec le groupe parlementaire du PDCI-RDA. Une directrice de la Communication, un directeur de l’Administration électorale du PDCI-RDA ont été nommés. La restructuration vient de s’achever par l’actualisation des listes des membres de l’Inspection et du Conseil de discipline et de l’Ordre du Bélier, le renforcement de la coordination de l’Inspection et surtout le redimensionnement des délégations départementales et communales, et la nomination des délégués. En ce qui concerne la région du Gôh où je me trouve ce matin, de 2, le PDCI-RDA est passé à 6 délégations. C’est pourquoi, je voudrais officiellement vous présenter vos délégués. Pour le département de Gagnoa, nous sommes passés d’une délégation à quatre délégations. Nous avons créé une délégation communale confiée à Monsieur DAKO Zahui Thomas; ensuite la délégation départementale de Gagnoa 1 qui comprend la sous-préfecture de Gagnoa, Gnagbodougnoa et Sérihio a été confiée à l’honorable Dougrou Sawouré Augustin; la délégation départementale de Gagnoa 2 qui comprend Guibéroua, Dignago et Galébré a été confiée à l’ancien délégué, l’honorable André Logbo; la délégation départementale de Gagnoa 3 Bayota, Dahiépa-Kéhi et Ouragahio a été confiée au docteur Dacoury Ange-Pierre. Pour le département d’Oumé, nous sommes passés d’une délégation à deux. La délégation d’Oumé 1 qui comprend Oumé commune, sous-préfecture, Guépao a été confiée à Récolte Yao et la délégation départementale d’Oumé 2 qui comprend Diégonéfla commune, sous-préfecture et Tonla a été confiée à l’ancien délégué Bagrou Golly Jean-Simon. Je voudrais donc que vous vous joignez à moi pour dire toutes nos félicitations aux anciens délégués qui ont été reconduits pour la qualité du travail fait et aux quatre nouveaux délégués qui ont été promus.
Cette restructuration répond à un souci fondamental. C’est de rapprocher les encadreurs des militants pour rendre l’encadrement beaucoup plus fluide. Les secrétaires de section restent les animateurs de base. Les redimensionnements qui ont été faits, c’est pour le partage du travail entre plusieurs cadres. C’est comme cela qu’il faut le comprendre. Sur toute l’étendue du territoire de notre pays, on est passé de 140 à 208 délégations.
Mesdames et messieurs, nous avons reçu, le mercredi 14 juin dernier, en séance de travail, tous les délégués afin de leur donner leur feuille de route pour les 3 prochains mois, pour la période du 15 juin au 15 septembre 2017. Il s’agit d’une période au cours de laquelle, nous avons demandé entre autres de procéder au comptage des militants, comité par comité, et section par section. En les sériant en fonction de la possession de la carte d’électeur. Cela veut que c’est la carte d’électeur qui est l’élément de condition (…) Bédié dit vous avez un candidat maintenant. Mais ce candidat, pour le voter, il faut être sur une liste, la liste électorale.
C’est pourquoi, avant de faire la grande tournée nationale d’explication, j’ai commencé par chez moi-même dans le Gôh. Parce que le 15 septembre prochain, nous allons organiser un séminaire de tous les délégués et chaque délégué va dire ce qu’il a fait chez lui. Et c’est moi qui vais présider ce séminaire. Donc je veux avoir la tête haute. Donc vous avez eu une longueur d’avance sur les autres, c’est l’avantage d’avoir son fils " en haut-en haut" (rire). Deuxièmement, après cet inventaire, nous demandons d’évaluer le personnel politique de base. Quel est le SG de section qui ne veut plus travailler, qui est décédé, qui est là, qui n’est pas là, etc. Il faut qu’on fasse le point de tout ça. Depuis 2014, il y a eu beaucoup de choses qui se sont passées. Qui a quitté le PDCI, qui n’a pas quitté le PDCI et qui est prêt encore à travailler pour le PDCI-RDA ? On veut des hommes et des femmes, de toutes les Instances et des structures spécialisées qui travaillent pour le PDCI-RDA. Ce n’est pour vous seulement que je le dit, c’est un discours que je vais tenir partout, dans toutes les régions du pays.
Mesdames et messieurs,
La mission principale des responsables politiques, quel que soit le niveau dans lequel ils opèrent, est la réussite de la prochaine opération d’enrôlement électoral au cours de laquelle le PDCI-RDA envisage d’inscrire 1,5 million (un million cinq cent mille) nouveaux électeurs militants du PDCI-RDA, indépendamment de ceux qui sont déjà inscrits sur la liste, et qui seront prêts à nous voter. C’est cela le défi à relever et c’est pour cela que nous avons restructuré le parti en profondeur.
Nous avons fait une étude avec le National democratic Institut (NDI), une ONG américaine qui s’occupe des questions d’élection dans le monde. Il nous est revenu que nous devrions être 9 millions d’électeurs sinon 12 millions parce que le Ghana a la même population que nous et ils sont 12 millions sur leur liste électorale pendant que la Côte d’Ivoire a 6 millions d’électeurs. On a pris le dernier recensement général de la population de 2014, on y a remarqué qu’il y avait plus de 3 millions de personnes, en âge de voter, mais qui n’étaient inscrites sur la liste électorale de 2015. Si tous ceux qui ont été recensés en 2014, s’ils avaient intégré la liste électorale de 2015, nous devrions avoir un peu plus de 9 millions d’électeurs inscrits en 2015. Il y avait donc 3 millions de personnes en âge de voter qui n’étaient pas sur la liste électorale. Nous sommes allés plus loin et constaté que dans les 3 millions, 2,5 millions qui ont moins de 35 ans, entre 18 et 35 ans. Nous pouvons prendre dans ce lot un peu plus de 1,5 million de votants. Parce que, lorsque que nous avons regardé de près, nous avons remarqué que c’est dans nos bastions qu’il y avait le taux le plus faible d’inscription sur les listes électorales. Ici dans le Gôh, nos campements, et en pays Baoulé. Dans le Gôh, on avoisine le million d’électeurs. Mais nous avons 45% d’inscrits, donc le nombre d’inscrits ne vaut même pas la moitié du nombre qui aurait dû être inscrit. Nous avons donc un déficit de 55% à combler. Il y a des régions où ils sont à 70 et 80%, mais pays Baoulé et Gagnoa, c’est la même chose, nous somme en-dessous de 50% d’inscrit et le pays Baoulé c’est 50% quand le Gôh est à 45%. C’est pourquoi surtout que j’ai commencé la tournée nationale par ici, après j’irai dans le pays Baoulé. Si nous avons les 1,5 million de nouveaux inscrits, je pense qu’on peut aller tranquillement aux élections rassuré du second tour au moins. Et si on arrive au deuxième tour là, on est président. Donc nous devons de ce fait avoir des secrétaires de section et des présidents de comité de base qui veulent travailler. C’est pourquoi aussi je vais dire aux délégués, moi je vais partir, mais ils doivent recevoir un à un, secrétaire par secrétaire pour leur dire «où on s’en va là, est-ce que tu es prêt à nous accompagner ou tu n’es pas prêt à nous accompagner?» Il faut dès le départ que tout soit clair. C’est la première réunion que je demande aux délégués de faire. Les délégués doivent faire des rapports circonstanciels à la direction pour combler les déficits de chaque délégation (…) Des sections pourraient donc être fermées, créée, renouvelées, etc.
Des instructions fermes nous ont été données par le Président du parti. Il nous a dit «de prendre la responsabilité pleine et entière du fonctionnement et de la gestion du parti, afin de faire la promotion et le succès d’un cadre militant actif du PDCI-RDA, candidat à l’élection présidentielle de 2020». Voici la mission qu’on m’a confiée. Nous sommes 28 au secrétariat.
Houphouët-Boigny nous a appris que «la victoire a plusieurs papas, mais la défaite est orpheline». Je touche du bois, si demain le projet que nous avons là ne passe pas, on ne va pas accuser tout le monde. On dira que c’est Guikahué qui a échoué. Donc je serai sans état d’âme. Tu es mon frère, tu es ma sœur, tu es ma cousine, mon cousin à Gagnoa ici et à Oumé, en Côte d’Ivoire, tu es mon meilleur ami, tu ne travailles pas, je t’enlève et je te remplace par quelqu’un qui va travailler. Et puis après, on va régler nos problèmes de fraternité et d’amitié. Il faut que ce soit clair et net. Nous ne travaillerons qu’avec ceux qui veulent travailler sans considération aucune. On ne vous demande pas d’aimer vos délégués. Ce n’est pas vous qui les choisissez, ce sont les représentants du président Bédié. Vous les aimez ou pas, ce n’est pas cela qui nous regarde. Il faut aimer le PDCI-RDA.
Maintenant s’ils ne font pas bien leur travail du PDCI, vous aussi, de la même manière qu’ils diront que vous ne travaillez pas bien, vous pouvez nous dire qu’ils ne travaillent pas bien pour le PDCI. A part cela, les considérations personnelles de personnes ne nous regardent pas. Le passé est passé. Nous avons fait 3 ans, nous avons regardé, nous avons restructuré, nous allons vers un horizon prometteur. Il y a longtemps le PDCI n’est pas au pouvoir. On dit, aujourd’hui on va aller au pouvoir, ça doit être le chantier de chacun, en commençant par le Président Bédié et en finissant par le plus petit militant de base du PDCI-RDA.
Chaque nouveau délégué va reprendre, si possible, le processus. Il y aura les réélections des JPDCI et des UFPDCI dans les nouvelles délégations, mais aussi les anciennes si bien sûr, ceux qui sont déjà élus ne veulent plus travailler pour le PDCI-RDA.
Mesdames et messieurs, voici le message dont j’étais porteur et pour lequel le Secrétaire exécutif Bodi Théodore a convoqué cette rencontre. Je vous remercie.»
Propos retranscrits par G. TRESSIA