Le siège du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) est en ruine. Sa clôture s’est effondrée par endroit. A l’intérieur, le vigile fait son champ de vivrier. Des travaux d’urgence sont à faire dans la salle de réunion qui a abrité le dimanche 18 juin dernier une rencontre entre le secrétaire exécutif du Pdci, Maurice Kakou Guikahué, et les militants de Gagnoa. La peinture à l’intérieur et à l’extérieur de l’immeuble n’existe que de nom. Les ventilateurs à défaut des climatiseurs peinent à souffler convenablement. Les ampoules dans la salle de réunion sont défectueuses depuis belle lurette. Le siège local du parti cinquantenaire n’a pas de matériel de communication de pointe. Les carreaux avant les escaliers pour avoir accès au premier étage sont aussi dégradés.
En haut, des bureaux n’ont quasiment pas de portes et de fenêtres. Ceux qui en ont, sont sans serrure. Les plafonds sont arrachés à plusieurs niveaux de la toiture. Au sol, dans l’un des couloirs, des mégots de cigarettes défient la salubrité. L’inexistence de toilettes contraint les cadres et les militants à faire leurs besoins dans les herbes ou dans le champ du vigile ou encore entre les voitures stationnées sur l’espace vert. En dehors de la sécurité des véhicules des hautes personnalités, assurée par leurs gardes rapprochés, les motos et vélos des militants sont à la merci des voleurs. Sur les façades du bâtiment, il n’y a pas d’écriteaux.
Qu’importe. Selon le secrétaire exécutif Maurice Kakou Guikahué, son parti se donne les moyens pour la reconquête du pouvoir en 2020. «Je suis venu vous dire que le Pdci aura un candidat aux prochaines élections présidentielles. Il est donc urgent que chacun de nous se mette au travail pour le recensement des militants. A travers la récente restructuration, nous nous mettons déjà en ordre de bataille pour la victoire en 2020», a-t-il déclaré, à la face des militants.
Doumbia Namory
Correspondant permanant
En haut, des bureaux n’ont quasiment pas de portes et de fenêtres. Ceux qui en ont, sont sans serrure. Les plafonds sont arrachés à plusieurs niveaux de la toiture. Au sol, dans l’un des couloirs, des mégots de cigarettes défient la salubrité. L’inexistence de toilettes contraint les cadres et les militants à faire leurs besoins dans les herbes ou dans le champ du vigile ou encore entre les voitures stationnées sur l’espace vert. En dehors de la sécurité des véhicules des hautes personnalités, assurée par leurs gardes rapprochés, les motos et vélos des militants sont à la merci des voleurs. Sur les façades du bâtiment, il n’y a pas d’écriteaux.
Qu’importe. Selon le secrétaire exécutif Maurice Kakou Guikahué, son parti se donne les moyens pour la reconquête du pouvoir en 2020. «Je suis venu vous dire que le Pdci aura un candidat aux prochaines élections présidentielles. Il est donc urgent que chacun de nous se mette au travail pour le recensement des militants. A travers la récente restructuration, nous nous mettons déjà en ordre de bataille pour la victoire en 2020», a-t-il déclaré, à la face des militants.
Doumbia Namory
Correspondant permanant
