Le chorégraphe international Georges Momboye par ailleurs directeur général de Summum Plus a annoncé mardi dernier, le retour du ballet national et la création d’un cirque ainsi qu’un carnaval dénommé Abi-Samba, au cours d’une rencontre avec la presse, au 22ème étage de la Tour E, au Plateau. A cette occasion, il a soutenu que Maurice Bandaman, ministre de la Culture et de la Francophonie lui a demandé de porter trois projets à savoir le renouvellement du ballet national, le cirque et l’Abi-Samba. Pour le ballet national, Il m’a été demandé de le renouveler pour qu’il soit unique en son genre, différent des autres qui existent déjà en Côte d’Ivoire et qu’il puisse porter avec beaucoup de dignité, des valeurs à travers le monde. « Je souhaite lui apporter des couleurs de la technique pour en faire un produit commercial tout en respectant les valeurs culturelles et traditionnelles de notre pays », a expliqué le chorégraphe international Gorges Momboye. Poursuivant, il a indiqué ceci : « Je veux que le cirque crée un rendez-vous de week-end à Abidjan pour que chaque famille parte au cirque comme on le fait en Europe. Nous devons faire en sorte que le cirque, le ballet et le festival puissent d’emblée avoir une vue nationale et que soient intéressés, les producteurs, les pro-amateurs, médiateurs festival, de théâtres à ses grands projets. Parlant de l’Abi-Samba, c’est un projet qui s’établit entre deux pays le brésil et la Côte d’Ivoire », a-t-il ajouté. Concernant le calendrier de ces évènements, le chorégraphe a indiqué que cela se fera l’année prochaine à partir de février pour le ballet et le cirque. L’Abi-Samba prendra place un peu plus tard parce que c’est un projet qui prend plus de temps . A sa suite, Kouao Diazéré Elie, directeur général du Centre national des arts et de la culture (CNAC) s’est réjoui du choix porté sur Georges Momboye pour atteindre les objectifs. « Nous allons l’accompagner. Je crois que c’est la personne indiquée », a-t-il affirmé. Selon lui, c’est le manque de professionnalisme qui a fait que notre ballet est à ce niveau . « Nous n’avons plus de ballet parce nous n’avons pas suffisamment cerné la psychologie des artistes qui étaient dans le ballet. Le combat, qu’on puisse sédentariser véritablement nos artistes afin qu’ils vivent de leur art sur place, pour qu’ils représentent avec dignité la Côte d’Ivoire à l’étranger. C’est un renouvellement de l’équipe parce qu’Il n’y a personne sur place avec qui commencer », a-t-signifié. Il faut noter que ces activités culturelles vont bénéficier de l’appui de l’ambassade de la Chine pour les formations. Pour ce faire, un appel sera lancé après les jeux de la francophonie pour rassembler tous les meilleurs talents de la Côte d’Ivoire au niveau de la danse, du théâtre et les autres arts de la scène.
Rodrigue Konan
Rodrigue Konan