Un corps sans vie, en état de putréfaction, qui serait celui d’un pêcheur a été sorti des ordures des eaux débordantes de la rivière Gherry dans les environs du pont du quartier Soleil sur l’axe Gagnoa-Oumé. Un constat d’usage a été fait avant l’enlèvement de la dépouille dont l’odeur était insupportable par les riverains, les automobilistes et même les candidats au Baccalauréat de passage sur la voie. Au quartier Delbo, situé dans les environs du cimetière municipal, selon une source judiciaire, deux corps ont été découverts dans des fosses sceptiques avant d’être repêchés. Ces découvertes macabres ne sont pas les premières dans la cité du Fromager. Le 3 mai dernier, le corps d’un voyageur en provenance d’Abidjan avec ses enfants a été découvert dans les toilettes d’une compagnie de transport. Ce même jour, au quartier Garahio, à quelques mètres de la Protection maternelle infantile (Pmi), la dépouille d’un adolescent enfouie dans un sachet a été retirée d’une fosse sceptique de la cour voisine de ses parents. Avant eux, le fils du commissaire du 2ème arrondissement de Gagnoa, Jean-Paul Camara, a été retrouvé mort, le 10 avril dernier, sous les eaux du lac du village d’Affridougou. C’est à juste titre que les résultats des enquêtes des décès récents sont attendus par les populations plongées dans la torpeur.
Doumbia Namory
Correspondant permanant
Doumbia Namory
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