Les rescapés de l'attentat du 29 juin 2007 à Bouaké (Centre-nord ivoirien) contre un Fokker 100 de la Côte d'Ivoire transportant le Premier ministre d'alors, Guillaume Soro et 43 autres personnes,ont souhaité jeudi la poursuite des enquêtes devant permettre d'épingler les éventuels auteurs de cette attaque.
Selon l’ex-ministre Sidiki Konaté, qui a fait cette déclaration lors de la commémoration de l'an 10 de cet attentat qui a eu lieu dans la réserve naturelle de Dahlia fleur dans le village d'Abatta (Est d'Abidjan), la poursuite de ces enquêtes permettra de « crédibiliser notre pays».
« Nous avons été très heureux des bribes d'informations données mercredi dernier par le porte-parole du gouvernement à l'issue du conseil des ministres. C'est une attaque terroriste et on doit poursuivre les enquêtes. Nous espérons que le gouvernement donnera les avancées de l'enquête aux ivoiriens. Cela va crédibiliser notre pays», a estimé M. Konaté qui représentait le chef du parlement ivoirien, Guillaume Soro à la commémoration de cet attentat où ils sont tous les deux, des rescapés.
« Guillaume Soro n'allait pas se promener à Bouaké. Il allait créer les conditions des élections de 2010. Ceux qui sont morts ont été tués en mission. Ce n'était pas un avion de tourisme. Et, il est bon de tirer toutes les conséquences», a ajouté Sidiki Konaté insistant sur le fait que « ceux qui sont morts, ont été tués pour la cause de l'État qu'il y ait reconnaissance ou pas».
Poursuivant l'ex-ministre ivoirien de l'artisanat a dit être porteur d'un « message de paix et de réconciliation» de M. Soro, indiquant pour terminer, que « nous ne sommes pas prisonniers du passé. Mais, n'ayons pas honte de notre propre histoire. Car, cet attentat fait partie de notre histoire».
Avant lui, Siratigui Konaté, président de l'amicale des rescapés du 29 juin 2007, a brièvement rappelé l'horreur vécue par les 44 passagers de cet avion lors de l'attaque.
« Ce jour là, nous avons vu la mort dans toute sa laideur. La douleur est encore vive. Mais, Guillaume Soro, notre président d'honneur, nous demande de pardonner. Oui, nous sommes à l'heure du pardon et de la réconciliation», a laissé entendre M. Konaté avant de justifier la délocalisation de cette commémoration de Bouaké où elle était initialement prévue à Abatta.
« Nous n'avons nullement été intimidés pour ne pas tenir cette cérémonie à Bouaké», a-t-il soutenu.
Un planting de 44 arbustes dans ladite réserve et portant les noms des 44 passagers qui étaient à bord de cet engin le 29 juin 2007, a clôturé la rencontre qui a enregistré la présence de plusieurs cadres des ex-forces nouvelles dont Alain Lobognon et Affoussiata
Bamba-Lamine. Le 29 juin 2007, un Fokker 100 de la République de Côte d'ivoire avait été attaqué à l'arme lourde dès son atterrissage à l'Aéroport de Bouaké faisant 4 morts et plusieurs blessés.
L'avion transportait l'actuel président de l'Assemblée nationale, Guillaume Soro, alors premier ministre et 43 autres personnes y compris des journalistes qui se rendaient dans cette ville dans le cadre d'une mission de redéploiement de l'administration judiciaire dans les zones dites Centres, Nord et Ouest (CNO).
PIG/lb/ls/APA
Selon l’ex-ministre Sidiki Konaté, qui a fait cette déclaration lors de la commémoration de l'an 10 de cet attentat qui a eu lieu dans la réserve naturelle de Dahlia fleur dans le village d'Abatta (Est d'Abidjan), la poursuite de ces enquêtes permettra de « crédibiliser notre pays».
« Nous avons été très heureux des bribes d'informations données mercredi dernier par le porte-parole du gouvernement à l'issue du conseil des ministres. C'est une attaque terroriste et on doit poursuivre les enquêtes. Nous espérons que le gouvernement donnera les avancées de l'enquête aux ivoiriens. Cela va crédibiliser notre pays», a estimé M. Konaté qui représentait le chef du parlement ivoirien, Guillaume Soro à la commémoration de cet attentat où ils sont tous les deux, des rescapés.
« Guillaume Soro n'allait pas se promener à Bouaké. Il allait créer les conditions des élections de 2010. Ceux qui sont morts ont été tués en mission. Ce n'était pas un avion de tourisme. Et, il est bon de tirer toutes les conséquences», a ajouté Sidiki Konaté insistant sur le fait que « ceux qui sont morts, ont été tués pour la cause de l'État qu'il y ait reconnaissance ou pas».
Poursuivant l'ex-ministre ivoirien de l'artisanat a dit être porteur d'un « message de paix et de réconciliation» de M. Soro, indiquant pour terminer, que « nous ne sommes pas prisonniers du passé. Mais, n'ayons pas honte de notre propre histoire. Car, cet attentat fait partie de notre histoire».
Avant lui, Siratigui Konaté, président de l'amicale des rescapés du 29 juin 2007, a brièvement rappelé l'horreur vécue par les 44 passagers de cet avion lors de l'attaque.
« Ce jour là, nous avons vu la mort dans toute sa laideur. La douleur est encore vive. Mais, Guillaume Soro, notre président d'honneur, nous demande de pardonner. Oui, nous sommes à l'heure du pardon et de la réconciliation», a laissé entendre M. Konaté avant de justifier la délocalisation de cette commémoration de Bouaké où elle était initialement prévue à Abatta.
« Nous n'avons nullement été intimidés pour ne pas tenir cette cérémonie à Bouaké», a-t-il soutenu.
Un planting de 44 arbustes dans ladite réserve et portant les noms des 44 passagers qui étaient à bord de cet engin le 29 juin 2007, a clôturé la rencontre qui a enregistré la présence de plusieurs cadres des ex-forces nouvelles dont Alain Lobognon et Affoussiata
Bamba-Lamine. Le 29 juin 2007, un Fokker 100 de la République de Côte d'ivoire avait été attaqué à l'arme lourde dès son atterrissage à l'Aéroport de Bouaké faisant 4 morts et plusieurs blessés.
L'avion transportait l'actuel président de l'Assemblée nationale, Guillaume Soro, alors premier ministre et 43 autres personnes y compris des journalistes qui se rendaient dans cette ville dans le cadre d'une mission de redéploiement de l'administration judiciaire dans les zones dites Centres, Nord et Ouest (CNO).
PIG/lb/ls/APA