Entre Hamed Bakayoko et DJ Arafat, star de la nuit, la fascination est réciproque.
La foule n’est plus qu’un grand cri suspendu. DJ Arafat gravit les marches qui le conduisent à la scène, sur des trompettes synthétiques de triomphe romain. Casquette blanche, chemise imprimée au visage du président Ouattara, le ministre d’Etat Hamed Bakayoko l’attend, les bras ouverts. Le parrain et son lieutenant. « C’est mon fils ! C’est mon fils ! » hurle le politicien.
Joignant le geste à la parole, ce géant embarque le musicien sur son dos comme un enfant et tournoie dans l’air chaud. Dans cette scène primordiale d’adoubement patriarcal face à un public sidéré, dans cette vidéo de médiocre qualité qu’on trouve sur internet, quelque chose se joue pour le duo le... suite de l'article sur
La foule n’est plus qu’un grand cri suspendu. DJ Arafat gravit les marches qui le conduisent à la scène, sur des trompettes synthétiques de triomphe romain. Casquette blanche, chemise imprimée au visage du président Ouattara, le ministre d’Etat Hamed Bakayoko l’attend, les bras ouverts. Le parrain et son lieutenant. « C’est mon fils ! C’est mon fils ! » hurle le politicien.
Joignant le geste à la parole, ce géant embarque le musicien sur son dos comme un enfant et tournoie dans l’air chaud. Dans cette scène primordiale d’adoubement patriarcal face à un public sidéré, dans cette vidéo de médiocre qualité qu’on trouve sur internet, quelque chose se joue pour le duo le... suite de l'article sur