Une lucarne sur l’origine, les vertus et les dangers, de l‘Akée, plante poussant à l'état sauvage ou cultivé localement pour son fruit comestible, communément dénommé " le finzan et faisant l’objet d’un plaidoyer des agriculteurs de Niakara qui veulent faire la promotion de la culture de cet arbre.
L’origine
Du nom botanique Blighia sapida, l’Akée ou aki est une espèce d’arbre de la famille des Sapindacées. Il est originaire d’Afrique centrale et occidentale, et a été répandue par la culture dans toutes les régions tropicales. Il prospère surtout dans les régions chaudes et humides, à basse altitude.
Description
L’aki ou akée est un arbre persistant de 18 m de haut, à couronne buissonnante, avec une écorce grise et lisse. Les feuilles sont alternes, composées de 6 à 8 folioles, opposées. Les fleurs, blanc crème, très odorantes, sont réunies en grappes axillaires.
Le fruit, en forme de poire rouge brillant à jaune orangé est une capsule à trois loges s’ouvrant à maturité pour laisser apparaître un à trois grosses graines oblongues à sphériques, de couleur noir luisant, surmontées d’un arille molle, crémeuse ou spongieuse, à chair blanc jaunâtre.
Utilisation/Les bienfaits de l'akée sur la santé
L’akée possède des propriétés vermifuge, diurétique (traitement de l'hypertension artérielle, l'insuffisance cardiaque, certains œdèmes), fébrifuge (lutte contre la fièvre) et stomachique (régule les fonctions de l’estomac).
Il est le fruit emblématique de la Jamaïque, peu connu en Occident sous forme de fruit, il est plutôt utilisé dans ses versions transformées soit en gélules pour des compléments alimentaires, en poudre et en huile, entre autres.
La teneur en fibres de l'akée permet de réguler le transit intestinal et faciliter la digestion dans son ensemble. La vitamine C présente dans ces fruits booste les défenses immunitaires de l'organisme tout en jouant un rôle antioxydant.
Il est aussi utilisé comme un ingrédient typique des diverses cuisines des Antilles. En outre, l’huile extraite de l'arille de l'aki contient de nombreux nutriments importants, notamment des acides gras. L'huile d'aki contribue de façon importante à l'alimentation de nombreux Jamaïcains.
Il peut aussi être utilisé comme objet de décoration pour son aspect ornemental et planté sur les places publiques et le long des rues, notamment en Afrique occidentale. Son bois est utilisé localement comme matériau de construction car il est durable et insensible aux termites.
L’Akée, une plante à deux toxines
Les fruits non mûrs contiennent deux toxines à savoir les hypoglycines A et B. L'hypoglycine A se retrouve dans les graines et les arilles, tandis que l'hypoglycine B ne se trouve que dans les graines. L'hypoglycine est un acide aminé dérivé de l'alanine qui est transformé dans l'organisme en acide méthylènecyclopropylacétique (MCPA) qui est également toxique, notamment pour le foie.
Les accidents dus à la toxicité de ce fruit sont un problème récurrents notamment à la jamaïque et à Haïti, mais aussi en Côte d'Ivoire, au Togo ou au Burkina Faso. Sur le plan clinique, la pathologie qu’il entraîne est appelée «maladie des vomissements de la Jamaïque». Outre la diminution de la glycémie, l’hypoglycémie provoque un syndrome digestif fait de vomissements incoercibles, sans diarrhée, pouvant entraîner des convulsions et la mort, en particulier chez les jeunes enfants.
Pour une bonne utilisation de l’Akée, il est conseillé de privilégier les arilles d'akée bien mûrs ou de les consommer sous forme de compléments alimentaires ou d'huile essentielle pour plus de sécurité.
tad/fmo
L’origine
Du nom botanique Blighia sapida, l’Akée ou aki est une espèce d’arbre de la famille des Sapindacées. Il est originaire d’Afrique centrale et occidentale, et a été répandue par la culture dans toutes les régions tropicales. Il prospère surtout dans les régions chaudes et humides, à basse altitude.
Description
L’aki ou akée est un arbre persistant de 18 m de haut, à couronne buissonnante, avec une écorce grise et lisse. Les feuilles sont alternes, composées de 6 à 8 folioles, opposées. Les fleurs, blanc crème, très odorantes, sont réunies en grappes axillaires.
Le fruit, en forme de poire rouge brillant à jaune orangé est une capsule à trois loges s’ouvrant à maturité pour laisser apparaître un à trois grosses graines oblongues à sphériques, de couleur noir luisant, surmontées d’un arille molle, crémeuse ou spongieuse, à chair blanc jaunâtre.
Utilisation/Les bienfaits de l'akée sur la santé
L’akée possède des propriétés vermifuge, diurétique (traitement de l'hypertension artérielle, l'insuffisance cardiaque, certains œdèmes), fébrifuge (lutte contre la fièvre) et stomachique (régule les fonctions de l’estomac).
Il est le fruit emblématique de la Jamaïque, peu connu en Occident sous forme de fruit, il est plutôt utilisé dans ses versions transformées soit en gélules pour des compléments alimentaires, en poudre et en huile, entre autres.
La teneur en fibres de l'akée permet de réguler le transit intestinal et faciliter la digestion dans son ensemble. La vitamine C présente dans ces fruits booste les défenses immunitaires de l'organisme tout en jouant un rôle antioxydant.
Il est aussi utilisé comme un ingrédient typique des diverses cuisines des Antilles. En outre, l’huile extraite de l'arille de l'aki contient de nombreux nutriments importants, notamment des acides gras. L'huile d'aki contribue de façon importante à l'alimentation de nombreux Jamaïcains.
Il peut aussi être utilisé comme objet de décoration pour son aspect ornemental et planté sur les places publiques et le long des rues, notamment en Afrique occidentale. Son bois est utilisé localement comme matériau de construction car il est durable et insensible aux termites.
L’Akée, une plante à deux toxines
Les fruits non mûrs contiennent deux toxines à savoir les hypoglycines A et B. L'hypoglycine A se retrouve dans les graines et les arilles, tandis que l'hypoglycine B ne se trouve que dans les graines. L'hypoglycine est un acide aminé dérivé de l'alanine qui est transformé dans l'organisme en acide méthylènecyclopropylacétique (MCPA) qui est également toxique, notamment pour le foie.
Les accidents dus à la toxicité de ce fruit sont un problème récurrents notamment à la jamaïque et à Haïti, mais aussi en Côte d'Ivoire, au Togo ou au Burkina Faso. Sur le plan clinique, la pathologie qu’il entraîne est appelée «maladie des vomissements de la Jamaïque». Outre la diminution de la glycémie, l’hypoglycémie provoque un syndrome digestif fait de vomissements incoercibles, sans diarrhée, pouvant entraîner des convulsions et la mort, en particulier chez les jeunes enfants.
Pour une bonne utilisation de l’Akée, il est conseillé de privilégier les arilles d'akée bien mûrs ou de les consommer sous forme de compléments alimentaires ou d'huile essentielle pour plus de sécurité.
tad/fmo