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Société Publié le samedi 15 juillet 2017 | Notre Voie

SAMU / Dr. Cissoko Jacques rejette toute responsabilité dans la mort d’une patiente

Dr. Cissoko Jacques, directeur général du Service d’aide médicale urgente (SAMU) a rejeté hier, au cours d’un point de presse au siège du SAMU dans l’enceinte du CHU de Cocody, toute responsabilité dans la mort de Mme Koffi Gnahoré Rita survenue le 5 juillet en réanimation au Chu de Cocody. C’est un confrère qui a publié le mercredi dernier une contribution de presse des parents de la défunte accusant le SAMU de lenteur dans l’évacuation de la défunte le vendredi 30 juin dernier des urgences du CHU de Treichville vers le service de réanimation du CHU de Cocody.
Une évacuation qui a mis 4heures de temps selon Dr. Blédi Félix, inspecteur général de la Santé au côté du directeur général du SAMU. Pourquoi tant de temps mis ? « Nous avons 11 ambulances qui sont constamment sollicitées. Nous recevons au niveau de notre centre d’écoute et de régulation des appels de secours, 500 appels par heure (au 185). C’est dire que nous sommes constamment sollicités. Ce qui fait que nos ambulances ne sont pas toujours disponibles au moment où nous sommes sollicités », a expliqué Dr. Cissoko. Pour autant, la patiente a pu être évacuée après que le SAMU s’est assuré comme c’est d’usage selon Dr. Cissoko Jacques, qu’il y avait effectivement une place disponible au service de réanimation du CHU de Cocody. Le lendemain, soit le 1er juillet, « nous avons été sollicité pour le transport de malades du service de réanimation du CHU de Cocody au centre d’hémodialyse au sein du SAMU ».
Le 5 juillet la même opération a été faite par le SAMU dont les évacuations d’un site à un autre sur Abidjan est de 25 mille francs selon le directeur général. « Nous n’avons même pas exigé le paiement de cette somme aux parents de la défunte. Parce que nous avons une obligation de soin. C’est après que nous faisons le recouvrement avec d’ailleurs beaucoup de pertes », a-t-il indiqué. D’ailleurs « aucun déplacement de la défunte n’a été payé à ce jour », a-t-il révélé. En effet, selon le responsable des finances du SAMU, seulement 2% des recouvrements ont été faits en 2016 sur l’ensemble des trois services (Traitement des grands-brûlés, l’hémodialyse et l’ambulance médicalisé) que propose le SAMU.
Pourtant, « nous devons renouveler le matériel et les intrants pour faire tourner le SAMU. Si les gens refusent de contribuer, c’est difficile pour le SAMU », s’est inquiété Dr. Cissoko. La dialyse coûte 1750 fcfa la séance au SAMU au lieu de 42.500fcfa dans le public contre 60 à 150 mille au privé. Le SAMU d’après son directeur général compte sur l’ensemble de la Côte d’Ivoire 107 postes de soins de dialyse pour 107 mille séance/an. Au siège du SAMU au CHU de Cocody, il y a 30 postes et environ 300 malades en attente, a confié Dr. Cissoko.




Coulibaly Zié Oumar
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