Mis en place en juillet 2008, le Traité d’amitié et de coopération (TAC) entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso est destiné, outre les traditionnelles visites d’amitié et de travail présidentielles, au renforcement des liens entre les deux peuples ayant les mêmes ambitions communes.
Ce TAC, dont la 6ème édition se tient lundi et mardi à Ouagadougou, permet aux deux pays liés par l’histoire et la géographie, de conjuguer leurs ambitions et visions en vue de gagner le pari du développement de l’Afrique ouest-africain.
Cette convention à caractère historique notifie clairement la création d’un "cadre de concertation permanent entre la République de Côte d’Ivoire et le Burkina Faso visant à mettre en place un partenariat dynamique pour garantir la stabilité et la prospérité des deux pays", rappelait-on juillet 2008 lors de sa signature.
La vitalité de l’axe Yamoussoukro- Ouagadougou n’est jamais passée pas sous silence dans les chancelleries des deux pays. La Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, qui sont plus que des pays frères et amis, travaillent ensemble, à l’épanouissement de leurs peuples et cela, avec des efforts communs et la mutualisation des investissements", avait relevé en septembre 2012 dans les colonnes d’un quotidien de son pays, l’ambassadeur du Burkina en Côte d’Ivoire d’alors, Justin Koutaba. Pour sa part, l’ambassadeur Abdou Touré avait souligné en septembre 2013 que "les relations entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso sont excellentes à tous les niveaux. Elles ne sauraient d’ailleurs être autrement. Parce que si vous vous souvenez, même au plus fort de la crise que notre pays a connue, vous n’avez jamais entendu que la Côte d’Ivoire ou le Burkina Faso a rappelé son ambassadeur ou fermé son ambassade".
Au sortir du 5e TAC tenu dans la capitale politique ivoirienne, fin juillet 2016, des sujets importants ont fait l’objet de discussions entre les deux délégations. Ainsi plusieurs accords touchant de nombreux et variés domaines ont été signés par les représentants des deux parties, en témoigne le communiqué final lu par le ministre ivoirien des Affaires étrangères d’alors, Albert Toikeusse Mabri, assisté du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Burkinabè de l’extérieur, Alpha Barry.
Entre autres, le projet de construction de l’autoroute Yamoussoukro-Ouagadougou dont les études de faisabilité étaient achevées et des avancées enregistrées dans la finalisation des études techniques détaillées. D’ailleurs, la Conférence au sommet s’est réjouie des financements obtenus et a exhorté les deux gouvernements à poursuivre la recherche des financements complémentaires en vue de la réalisation effective de ce projet vital pour les deux pays. Concernant le projet de réhabilitation du chemin de fer Abidjan-Ouagadougou-Kaya et son prolongement jusqu’à Tambao et la construction du terminal minéralier au Port d’Abidjan, la Conférence au sommet s’est félicitée de l’aboutissement des négociations avec le Groupe Bolloré pour la réhabilitation du Chemin de Fer Abidjan-Ouagadougou-Kaya et la signature, au cours de ce sommet, de la Convention de concession révisée de l’exploitation des transports ferroviaires entre le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire et la Société Sitarail.
S’agissant de l’approvisionnement régulier du Burkina Faso en énergie électrique et en hydrocarbures, la Côte d’Ivoire a décidé d’augmenter la fourniture d’électricité de 70 à 80 MW. D’ailleurs, cette fourniture pourrait atteindre 90 MW au premier trimestre 2018, selon des sources proches des gouvernements de Côte d’Ivoire et du Burkina.
"Il est important que nous puissions suivre de près le plan d’exécution de ces décisions, c’est pourquoi il faut que les deux Chefs de gouvernements puissent se rencontrer de manière périodique pour suivre l’état d’avancement des travaux", a annoncé Paul Kaba Thiéba, premier ministre du Burkina.
Pour sa part, le premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, a salué la réunion entre les chefs de gouvernements. "Cette réunion était utile avant la réunion des gouvernements le 17 juillet et le sommet des chefs d’Etat le 18 juillet. En effet, nous avons pu identifier quelques points sur lesquels il y avait un travail complémentaire à faire pour nous accorder afin de les soumettre aux présidents. Cette séance de travail a vraiment été fructueux", a-t-il déclaré. Il s’est dit "persuadé que les Burkinabè et les Ivoiriens savent qu’ils ont un destin commun et qu’ils travailleront à ce qu’il soit plus lumineux".
Avant comme après, la coopération entre les deux Etats est bonne et continuera d’être bonne et les parties sont-là pour renforcer cette coopération dans l’intérêt des deux peuples, ont conclu les deux premiers ministres.
kp
Ce TAC, dont la 6ème édition se tient lundi et mardi à Ouagadougou, permet aux deux pays liés par l’histoire et la géographie, de conjuguer leurs ambitions et visions en vue de gagner le pari du développement de l’Afrique ouest-africain.
Cette convention à caractère historique notifie clairement la création d’un "cadre de concertation permanent entre la République de Côte d’Ivoire et le Burkina Faso visant à mettre en place un partenariat dynamique pour garantir la stabilité et la prospérité des deux pays", rappelait-on juillet 2008 lors de sa signature.
La vitalité de l’axe Yamoussoukro- Ouagadougou n’est jamais passée pas sous silence dans les chancelleries des deux pays. La Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, qui sont plus que des pays frères et amis, travaillent ensemble, à l’épanouissement de leurs peuples et cela, avec des efforts communs et la mutualisation des investissements", avait relevé en septembre 2012 dans les colonnes d’un quotidien de son pays, l’ambassadeur du Burkina en Côte d’Ivoire d’alors, Justin Koutaba. Pour sa part, l’ambassadeur Abdou Touré avait souligné en septembre 2013 que "les relations entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso sont excellentes à tous les niveaux. Elles ne sauraient d’ailleurs être autrement. Parce que si vous vous souvenez, même au plus fort de la crise que notre pays a connue, vous n’avez jamais entendu que la Côte d’Ivoire ou le Burkina Faso a rappelé son ambassadeur ou fermé son ambassade".
Au sortir du 5e TAC tenu dans la capitale politique ivoirienne, fin juillet 2016, des sujets importants ont fait l’objet de discussions entre les deux délégations. Ainsi plusieurs accords touchant de nombreux et variés domaines ont été signés par les représentants des deux parties, en témoigne le communiqué final lu par le ministre ivoirien des Affaires étrangères d’alors, Albert Toikeusse Mabri, assisté du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Burkinabè de l’extérieur, Alpha Barry.
Entre autres, le projet de construction de l’autoroute Yamoussoukro-Ouagadougou dont les études de faisabilité étaient achevées et des avancées enregistrées dans la finalisation des études techniques détaillées. D’ailleurs, la Conférence au sommet s’est réjouie des financements obtenus et a exhorté les deux gouvernements à poursuivre la recherche des financements complémentaires en vue de la réalisation effective de ce projet vital pour les deux pays. Concernant le projet de réhabilitation du chemin de fer Abidjan-Ouagadougou-Kaya et son prolongement jusqu’à Tambao et la construction du terminal minéralier au Port d’Abidjan, la Conférence au sommet s’est félicitée de l’aboutissement des négociations avec le Groupe Bolloré pour la réhabilitation du Chemin de Fer Abidjan-Ouagadougou-Kaya et la signature, au cours de ce sommet, de la Convention de concession révisée de l’exploitation des transports ferroviaires entre le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire et la Société Sitarail.
S’agissant de l’approvisionnement régulier du Burkina Faso en énergie électrique et en hydrocarbures, la Côte d’Ivoire a décidé d’augmenter la fourniture d’électricité de 70 à 80 MW. D’ailleurs, cette fourniture pourrait atteindre 90 MW au premier trimestre 2018, selon des sources proches des gouvernements de Côte d’Ivoire et du Burkina.
"Il est important que nous puissions suivre de près le plan d’exécution de ces décisions, c’est pourquoi il faut que les deux Chefs de gouvernements puissent se rencontrer de manière périodique pour suivre l’état d’avancement des travaux", a annoncé Paul Kaba Thiéba, premier ministre du Burkina.
Pour sa part, le premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, a salué la réunion entre les chefs de gouvernements. "Cette réunion était utile avant la réunion des gouvernements le 17 juillet et le sommet des chefs d’Etat le 18 juillet. En effet, nous avons pu identifier quelques points sur lesquels il y avait un travail complémentaire à faire pour nous accorder afin de les soumettre aux présidents. Cette séance de travail a vraiment été fructueux", a-t-il déclaré. Il s’est dit "persuadé que les Burkinabè et les Ivoiriens savent qu’ils ont un destin commun et qu’ils travailleront à ce qu’il soit plus lumineux".
Avant comme après, la coopération entre les deux Etats est bonne et continuera d’être bonne et les parties sont-là pour renforcer cette coopération dans l’intérêt des deux peuples, ont conclu les deux premiers ministres.
kp