Abidjan (Côte d’Ivoire) - L'Institut national de la statistique(INS) a lancé une enquête sur les marges du commerce et du transport auprès des commerçants, des opérateurs économiques et des populations en vue d'appréhender de façon efficience le Produit intérieur brut (PIB) ivoirien.
«Ce sont des données que nous sommes en train de recueillir au niveau des commerces, des détaillants, des grossistes et des chefs d'entreprises à travers des questionnaires. Cette enquête vise à améliorer les calculs dans le cadre du PIB», a déclaré Mehreb Camille, Directeur régional de la statistique du District autonome d'Abidjan et de la région des Grands ponts au cours d'une visite aux équipes de son institution en charge de la mise en œuvre de l'opération.
«Il va de soi qu'il y ait des réticences. Nous sommes là pour sensibiliser et faire comprendre aux commerces et entreprises qu'il s'agit d'un travail étatique », a poursuivi M. Mehreb avant d'expliquer le bien-fondé de cette enquête pour les populations.
« Dans le calcul du PIB, il y a certaines données qui nous échappent en ce sens que l'influence du secteur informel est à près de 90% dans notre pays. Et si nous ne partons pas sur le terrain pour collecter ces données sur les marges, on ne pourra vraiment pas affiner notre PIB», a-t-il expliqué.
Poursuivant, il a indiqué que « la population peut tirer profit de cette enquête parce qu'il s'agit de démontrer qu'au sortir de la crise, le gouvernement est en train de faire du bon travail. Et l'indicateur qui le prouve, c'est le PIB. Donc, cela fera en sorte que les investisseurs viennent. Et cela, va donner au niveau de l'emploi, du travail ».
Selon M. Mehreb, « si nous arrivons à démontrer que le pays connaît une croissance économique, il va de soi que nous allons au plan international, jouir d'une certaine crédibilité économique. Les investisseurs vont être attirés. C'est en cela que la population peut en tirer profit ».
« Nous demandons aux populations de répondre aux questions de nos équipes afin qu'on puisse avoir la situation réelle sur le terrain pour la communiquer aux autorités pour que celles-ci puissent à leur tour, prendre les décisions idoines», a renchéri pour sa part, Abdoulaye Ouattara, superviseur de ladite enquête à Abobo, informant dans la foulée, que cette enquête de l'INS démarrée le 26 juin dernier prendra fin le 26 juillet prochain.
La marge est un élément primordial dans la fixation du prix des biens sur le marché. Il en existe deux types. Notamment, la marge commerciale qui est la différence entre le prix effectif d'un bien acheté pour la revente et le prix qui devrait être payé par le distributeur pour remplacer le bien.
Le deuxième type, la marge de transport, inclue les éventuels frais de transport acquittés séparément par l'acheteur pour prendre possession des produits au moment et au lieu requis.
Cette enquête sur les marges du commerce et du transport rentrant dans le cadre du programme statistique régional de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et initiée par l'INS, se déroule dans les directions régionales des villes de Yamoussoukro, Bouaké, Odienné, San-Pedro, Bondoukou, Daloa et Abidjan.
PIG/lb/ls
«Ce sont des données que nous sommes en train de recueillir au niveau des commerces, des détaillants, des grossistes et des chefs d'entreprises à travers des questionnaires. Cette enquête vise à améliorer les calculs dans le cadre du PIB», a déclaré Mehreb Camille, Directeur régional de la statistique du District autonome d'Abidjan et de la région des Grands ponts au cours d'une visite aux équipes de son institution en charge de la mise en œuvre de l'opération.
«Il va de soi qu'il y ait des réticences. Nous sommes là pour sensibiliser et faire comprendre aux commerces et entreprises qu'il s'agit d'un travail étatique », a poursuivi M. Mehreb avant d'expliquer le bien-fondé de cette enquête pour les populations.
« Dans le calcul du PIB, il y a certaines données qui nous échappent en ce sens que l'influence du secteur informel est à près de 90% dans notre pays. Et si nous ne partons pas sur le terrain pour collecter ces données sur les marges, on ne pourra vraiment pas affiner notre PIB», a-t-il expliqué.
Poursuivant, il a indiqué que « la population peut tirer profit de cette enquête parce qu'il s'agit de démontrer qu'au sortir de la crise, le gouvernement est en train de faire du bon travail. Et l'indicateur qui le prouve, c'est le PIB. Donc, cela fera en sorte que les investisseurs viennent. Et cela, va donner au niveau de l'emploi, du travail ».
Selon M. Mehreb, « si nous arrivons à démontrer que le pays connaît une croissance économique, il va de soi que nous allons au plan international, jouir d'une certaine crédibilité économique. Les investisseurs vont être attirés. C'est en cela que la population peut en tirer profit ».
« Nous demandons aux populations de répondre aux questions de nos équipes afin qu'on puisse avoir la situation réelle sur le terrain pour la communiquer aux autorités pour que celles-ci puissent à leur tour, prendre les décisions idoines», a renchéri pour sa part, Abdoulaye Ouattara, superviseur de ladite enquête à Abobo, informant dans la foulée, que cette enquête de l'INS démarrée le 26 juin dernier prendra fin le 26 juillet prochain.
La marge est un élément primordial dans la fixation du prix des biens sur le marché. Il en existe deux types. Notamment, la marge commerciale qui est la différence entre le prix effectif d'un bien acheté pour la revente et le prix qui devrait être payé par le distributeur pour remplacer le bien.
Le deuxième type, la marge de transport, inclue les éventuels frais de transport acquittés séparément par l'acheteur pour prendre possession des produits au moment et au lieu requis.
Cette enquête sur les marges du commerce et du transport rentrant dans le cadre du programme statistique régional de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et initiée par l'INS, se déroule dans les directions régionales des villes de Yamoussoukro, Bouaké, Odienné, San-Pedro, Bondoukou, Daloa et Abidjan.
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