Abidjan – Le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) a organisé en collaboration avec les Ministères chargés de la Défense et de la Sécurité Intérieure, une session de sensibilisation des Forces de Défense et de Sécurité chargées de la sécurisation des jeux de la Francophonie. Cette activité initiée par le Comité National de lutte contre les violences sexuelles liées aux conflits (CNLVSC), a réuni 44 Officiers issus des Forces Armées de Côte d’Ivoire, de la Police nationale et de la Gendarmerie, chargés de coordonner et superviser les équipes de sécurisation des 8ièmes Jeux de la Francophonie. Elle visait à leur rappeler la nécessité de respecter les droits de l’homme en tout temps et en tout lieu afin de prévenir des cas de violations des droits de l’homme mais surtout d’insister sur le défi de tolérance zéro en matière de violences sexuelles commises par des hommes en armes, deux (2) mois après le retrait de la Côte d’Ivoire de la liste des forces armées impliquées dans les cas de violences sexuelles liées au conflit (VSC).
La Côte d’Ivoire doit accueillir du 21 au 30 juillet 2017 les 8iè jeux de la Francophonie et verra affluer sur son territoire des milliers d’athlètes, de journalistes et de visiteurs, etc. Cet évènement se tient pendant la période d’observation de douze (12) mois après son retrait de « la liste de la honte », fort des multiples cas de violences sexuelles constatés lors de la crise post-électorale de 2010-2011 et qui impliquaient des éléments des forces Armées de Côte d’Ivoire.
« Il importe donc d’insister sur l’étendue de la tolérance zéro afin de maintenir l’élimination et la répression de ces violences au sein des membres de défense et de sécurité. L’assiduité des bons résultats et la mise en place de mesures raisonnables par les Autorités nationales doivent d’être appuyées par les organisations du système des Nations Unies », s’est exprimé le Colonel-Major N’Dri Yao, représentant le Chef d’État-Major Général des Armées (CEMGA), Président du Pool d’Experts du CNLVSC.
M. Seny Roger Yao, Spécialiste des Violences Sexuelles au PNUD a mis en avant l’importance de la compréhension des Droits de l’Homme qui sont des « droits essentiels qui permettent à tout être humain de pouvoir vivre libre, avec dignité en tout lieu et en toute circonstance. L’État est le destinataire principal des droits de l’homme, l’individu peut exiger de l’État le respect de ses droits à savoir, l’obligation de le respecter, de le protéger et de donner effet à ses droits. Pendant les jeux, il est alors important que les éléments de forces engagées dans la sécurisation soient sensibilisées sur l’éthique et la déontologie militaire, ainsi que sur le respect des Droits de l’Homme ».
Cette activité de sensibilisation, qui se tient dans la continuité de l’atelier sur la consolidation des acquis dans la lutte contre les VSC tenu le 28 juin 2017, est d’une importante capitale pendant et après les jeux de la francophonie et vise à renforcer les avancées positives de la Côte d’Ivoire sur la question des violences sexuelles, selon l’Expert Juridique du PNUD et le Coordinateur Opérationnel de la lutte contre les VSC pour la Gendarmerie.
Pour finir, le représentant du CEMGA a exhorté ses pairs à s’engager à préserver l’image de la Côte d’Ivoire à travers zéro cas de violences sexuelles commis dans leur rang, afin d’«honorer nos autorités et honorer la nation ivoirienne toute entière » a-t-il conclu.
La Côte d’Ivoire doit accueillir du 21 au 30 juillet 2017 les 8iè jeux de la Francophonie et verra affluer sur son territoire des milliers d’athlètes, de journalistes et de visiteurs, etc. Cet évènement se tient pendant la période d’observation de douze (12) mois après son retrait de « la liste de la honte », fort des multiples cas de violences sexuelles constatés lors de la crise post-électorale de 2010-2011 et qui impliquaient des éléments des forces Armées de Côte d’Ivoire.
« Il importe donc d’insister sur l’étendue de la tolérance zéro afin de maintenir l’élimination et la répression de ces violences au sein des membres de défense et de sécurité. L’assiduité des bons résultats et la mise en place de mesures raisonnables par les Autorités nationales doivent d’être appuyées par les organisations du système des Nations Unies », s’est exprimé le Colonel-Major N’Dri Yao, représentant le Chef d’État-Major Général des Armées (CEMGA), Président du Pool d’Experts du CNLVSC.
M. Seny Roger Yao, Spécialiste des Violences Sexuelles au PNUD a mis en avant l’importance de la compréhension des Droits de l’Homme qui sont des « droits essentiels qui permettent à tout être humain de pouvoir vivre libre, avec dignité en tout lieu et en toute circonstance. L’État est le destinataire principal des droits de l’homme, l’individu peut exiger de l’État le respect de ses droits à savoir, l’obligation de le respecter, de le protéger et de donner effet à ses droits. Pendant les jeux, il est alors important que les éléments de forces engagées dans la sécurisation soient sensibilisées sur l’éthique et la déontologie militaire, ainsi que sur le respect des Droits de l’Homme ».
Cette activité de sensibilisation, qui se tient dans la continuité de l’atelier sur la consolidation des acquis dans la lutte contre les VSC tenu le 28 juin 2017, est d’une importante capitale pendant et après les jeux de la francophonie et vise à renforcer les avancées positives de la Côte d’Ivoire sur la question des violences sexuelles, selon l’Expert Juridique du PNUD et le Coordinateur Opérationnel de la lutte contre les VSC pour la Gendarmerie.
Pour finir, le représentant du CEMGA a exhorté ses pairs à s’engager à préserver l’image de la Côte d’Ivoire à travers zéro cas de violences sexuelles commis dans leur rang, afin d’«honorer nos autorités et honorer la nation ivoirienne toute entière » a-t-il conclu.
