Abidjan – La galerie de la Rotonde des arts contemporains a organisé, jeudi, le vernissage d’une exposition d’œuvres du Camerounais Barthélemy Toguo et de feu l’Ivoirien Bruly Bouabré, une rencontre entre deux générations de génies aux inspirations, démarches et méthodes artistiques différentes.
Le Camerounais Toguo dévoile des frises de dizaines mètres sur toiles blanches, pures au début, qu’il guette, dont il s’approprie l’évolution de poche en poche et qui crachent, au final, du sang par des symboles et sculptures symbolisant « une critique violente des temps du malheur depuis la fin des années 80 par des corps mutilés, torturés mais avec quelques lueurs vertes signifiant que l’horizon n’est pas bouché », selon le directeur de la galerie, Pr Yacouba Konaté.
La composition de l’exposition fait place à des objets hétéroclites, marques de débrouillardise et d’indigence ayant appartenu à des personnes perdues, disparues ou décédées.
Quant à Fréderic Bruly Bouabré (1923-2014), l’exposition présente des fresques, dessins, tableaux, textes et photos marquant la vie de l’un des plus grands esprits africains, auteur de l’alphabet Bété.
« C’est un honneur pour moi d’exposer auprès de mon maître, de lui rendre hommage ainsi qu’à Yaya Savané (ancien directeur du Musée des civilisations d’Abidjan) qui avait conçu l’idée de cette exposition », avant son décès en 2014, a déclaré Barthélémy Toguo qui a démarré sa formation artistique à l’ex institut national des arts (INA) devenu INSAAC.
Pour Toguo, si Bruly Bouabré et lui ont des démarches, styles, écritures et histoires différentes, ils sont tous deux liés par l’amour, la passion, la célébration de l’Art.
Baptisée « Hommage à Bruly Bouabré », cette exposition dure un mois à la galerie des arts contemporains d’Abidjan-Plateau.
(AIP)
aaa/cmas
Le Camerounais Toguo dévoile des frises de dizaines mètres sur toiles blanches, pures au début, qu’il guette, dont il s’approprie l’évolution de poche en poche et qui crachent, au final, du sang par des symboles et sculptures symbolisant « une critique violente des temps du malheur depuis la fin des années 80 par des corps mutilés, torturés mais avec quelques lueurs vertes signifiant que l’horizon n’est pas bouché », selon le directeur de la galerie, Pr Yacouba Konaté.
La composition de l’exposition fait place à des objets hétéroclites, marques de débrouillardise et d’indigence ayant appartenu à des personnes perdues, disparues ou décédées.
Quant à Fréderic Bruly Bouabré (1923-2014), l’exposition présente des fresques, dessins, tableaux, textes et photos marquant la vie de l’un des plus grands esprits africains, auteur de l’alphabet Bété.
« C’est un honneur pour moi d’exposer auprès de mon maître, de lui rendre hommage ainsi qu’à Yaya Savané (ancien directeur du Musée des civilisations d’Abidjan) qui avait conçu l’idée de cette exposition », avant son décès en 2014, a déclaré Barthélémy Toguo qui a démarré sa formation artistique à l’ex institut national des arts (INA) devenu INSAAC.
Pour Toguo, si Bruly Bouabré et lui ont des démarches, styles, écritures et histoires différentes, ils sont tous deux liés par l’amour, la passion, la célébration de l’Art.
Baptisée « Hommage à Bruly Bouabré », cette exposition dure un mois à la galerie des arts contemporains d’Abidjan-Plateau.
(AIP)
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