Abidjan (Côte d’Ivoire) - La capitale économique ivoirienne, Abidjan, s’est réveillée, jeudi, avec dans le ciel, les vrombissements de deux hélicoptères d’attaque MI-24 et à terre des patrouilles policières pédestres et motorisées, pour parer à toute éventualité, après l’assaut mené, mercredi soir, par des hommes armés contre l’Ecole nationale de police à Cocody et une unité d’intervention à Yopougon, mercredi soir, par des hommes encagoulés armés.
Deux hélicoptères d’attaque MI-24 survolant la capitale économique, plusieurs unités d’intervention de la police dans les rues ou postées à des endroits stratégiques, armes aux poings, Abidjan a bandé ses muscles face au regain d’attaques armées à quelques heures de l’ouverture des jeux de la Francophonie.
‘’On devine, aisément, les intentions des ennemis du pays. Créer la psychose au sein de la population et amener les participants aux jeux à renoncer en semant le trouble’’, fait remarquer un officier de police devant la pharmacie Siporex à Yopougon, à l’ouest.
Cette zone, d’ordinaire grouillante de monde, est désespérément, déserte, en milieu de matinée, hormis quatre cargos de la police dont les occupants procèdent à la fouille corporelle des passants et de tout véhicule.
‘’Nous sommes à un jour des jeux que nous devons sécuriser pour l’image du pays’’, répond un policier à une dame qui s’étonnait de cette ‘’opération matinale’’.
De Yopougon à Abobo en passant par Adjamé, le spectacle reste identique. Les forces de l’ordre, massivement, déployées, occupent les lieux stratégiques. Au Plateau, centre des affaires et quartier administratif, gendarmes et policiers sillonnent les principales artères de la commune avec leitmotiv ‘’vigilance accrue’’, selon l’un d’entre eux.
Jusqu’à la mi-journée, Abidjan présentait l’image d’une citadelle ‘’imprenable’’. ‘’ Les délégations étrangères commencent à venir et des gens choisissent ce moment pour faire parler les armes’’, déplore Dame Nathalie N’guessan, vendeuse de vivriers qui hésitait d’ouvrir son commerce à Adjamé.
Des individus armés non encore identifiés, ont attaqué, mercredi soir, la base du Centre de coordination des décisions opérationnelles de Côte d’Ivoire (CCDO) de l’Ecole nationale de police faisant au moins un mort. Du matériel et des armes ont été emportés.
HS/ls
Deux hélicoptères d’attaque MI-24 survolant la capitale économique, plusieurs unités d’intervention de la police dans les rues ou postées à des endroits stratégiques, armes aux poings, Abidjan a bandé ses muscles face au regain d’attaques armées à quelques heures de l’ouverture des jeux de la Francophonie.
‘’On devine, aisément, les intentions des ennemis du pays. Créer la psychose au sein de la population et amener les participants aux jeux à renoncer en semant le trouble’’, fait remarquer un officier de police devant la pharmacie Siporex à Yopougon, à l’ouest.
Cette zone, d’ordinaire grouillante de monde, est désespérément, déserte, en milieu de matinée, hormis quatre cargos de la police dont les occupants procèdent à la fouille corporelle des passants et de tout véhicule.
‘’Nous sommes à un jour des jeux que nous devons sécuriser pour l’image du pays’’, répond un policier à une dame qui s’étonnait de cette ‘’opération matinale’’.
De Yopougon à Abobo en passant par Adjamé, le spectacle reste identique. Les forces de l’ordre, massivement, déployées, occupent les lieux stratégiques. Au Plateau, centre des affaires et quartier administratif, gendarmes et policiers sillonnent les principales artères de la commune avec leitmotiv ‘’vigilance accrue’’, selon l’un d’entre eux.
Jusqu’à la mi-journée, Abidjan présentait l’image d’une citadelle ‘’imprenable’’. ‘’ Les délégations étrangères commencent à venir et des gens choisissent ce moment pour faire parler les armes’’, déplore Dame Nathalie N’guessan, vendeuse de vivriers qui hésitait d’ouvrir son commerce à Adjamé.
Des individus armés non encore identifiés, ont attaqué, mercredi soir, la base du Centre de coordination des décisions opérationnelles de Côte d’Ivoire (CCDO) de l’Ecole nationale de police faisant au moins un mort. Du matériel et des armes ont été emportés.
HS/ls