La Banque mondiale insiste sur le rôle essentiel des femmes dans le développement et lance un appel pour la mise en œuvre en Côte d'Ivoire d'une politique basée sur l'équité des genres afin de favoriser la marche du pays vers l'émergence économique.
Dans un rapport présenté lundi sur la situation économique du pays, la Banque mondiale estime que "beaucoup reste à faire en matière d'équité du genre" en Côte d'Ivoire malgré les efforts de développement engagés dans le pays.
A en croire la Banque mondiale, en 2016, la Côte d'Ivoire était à la 136ème place sur 144 pays dans le monde selon l'indice du genre compilé par le World Economic Forum, et au 43ème rang sur 52 pays africains selon l'indice de l'égalité entre les genres en Afrique, pour l'an 2015, selon la Banque africaine de développement (BAD).
"Le rapport relève cette problématique et s'étonne que le pays n'exploite pas les opportunités liées à l'égalité des genres quand on considère les retombées qui pourraient en découler", a indiqué le directeur des opérations de la Banque mondiale, Pierre Laporte, à Abidjan.
"En effet, une politique basée sur l'équité des genres pourrait aider la Côte d'Ivoire à atteindre l'émergence tant souhaitée", a-t-il ajouté.
Pour la Banque mondiale, avec une meilleure éducation, un meilleur accès aux soins de santé, une meilleure représentativité au sein des centres de décisions, des entreprises et des familles, "les femmes pourront offrir plus de ressources au bénéfice de l'économie et de la nation ivoirienne".
"La mise en oeuvre d'une telle politique relève des défis immédiats et futurs que la Côte d'Ivoire doit relever aux fins d'améliorer sa productivité pour maintenir sa trajectoire de croissance accélérée", a souligné Pierre Laporte.
Selon le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, le gouvernement ivoirien est conscient du besoin de renforcer et de soutenir les actions en faveur de l'équité des genres car, "plus qu'une nécessité économique, l'équité des genres est un droit humain fondamental".
Il a insisté sur les efforts entrepris par la Côte d'Ivoire en matière de promotion de l'égalité de genre et de protection des droits de la femme, notamment la ratification des conventions internationales sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes, l'accroissement des opportunités économiques des femmes en vue de leur autonomisation socio-économique, l'amélioration des statuts légaux des femmes et de leurs droits, le renforcement de la participation et de l'inclusion des femmes dans les processus décisionnels.
"Les propositions faites par la Banque mondiale dans le rapport seront analysées avec la plus grande attention par le gouvernement, il s'agira de penser des mécanismes novateurs, multidimensionnels, impliquant toutes les couches de la société, aussi bien les femmes que les hommes", a assuré Amadou Gon Coulibaly.
Première puissance économique d'Afrique de l'Ouest francophone, la Côte d'Ivoire affiche depuis 2011 un taux de croissance annuel moyen de 9% et le pays aspire à l'émergence à l'horizon 2020. L'économie ivoirienne a été heurtée par la baisse du prix du cacao, dont le pays est le premier producteur mondial, et les troubles sociaux et mutineries de soldats survenus récemment.
Les perspectives restent "bonnes", même si les projections présentées dans le rapport prévoient une croissance qui devrait tourner autour de 6,5% dans les années à venir.
Dans un rapport présenté lundi sur la situation économique du pays, la Banque mondiale estime que "beaucoup reste à faire en matière d'équité du genre" en Côte d'Ivoire malgré les efforts de développement engagés dans le pays.
A en croire la Banque mondiale, en 2016, la Côte d'Ivoire était à la 136ème place sur 144 pays dans le monde selon l'indice du genre compilé par le World Economic Forum, et au 43ème rang sur 52 pays africains selon l'indice de l'égalité entre les genres en Afrique, pour l'an 2015, selon la Banque africaine de développement (BAD).
"Le rapport relève cette problématique et s'étonne que le pays n'exploite pas les opportunités liées à l'égalité des genres quand on considère les retombées qui pourraient en découler", a indiqué le directeur des opérations de la Banque mondiale, Pierre Laporte, à Abidjan.
"En effet, une politique basée sur l'équité des genres pourrait aider la Côte d'Ivoire à atteindre l'émergence tant souhaitée", a-t-il ajouté.
Pour la Banque mondiale, avec une meilleure éducation, un meilleur accès aux soins de santé, une meilleure représentativité au sein des centres de décisions, des entreprises et des familles, "les femmes pourront offrir plus de ressources au bénéfice de l'économie et de la nation ivoirienne".
"La mise en oeuvre d'une telle politique relève des défis immédiats et futurs que la Côte d'Ivoire doit relever aux fins d'améliorer sa productivité pour maintenir sa trajectoire de croissance accélérée", a souligné Pierre Laporte.
Selon le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, le gouvernement ivoirien est conscient du besoin de renforcer et de soutenir les actions en faveur de l'équité des genres car, "plus qu'une nécessité économique, l'équité des genres est un droit humain fondamental".
Il a insisté sur les efforts entrepris par la Côte d'Ivoire en matière de promotion de l'égalité de genre et de protection des droits de la femme, notamment la ratification des conventions internationales sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes, l'accroissement des opportunités économiques des femmes en vue de leur autonomisation socio-économique, l'amélioration des statuts légaux des femmes et de leurs droits, le renforcement de la participation et de l'inclusion des femmes dans les processus décisionnels.
"Les propositions faites par la Banque mondiale dans le rapport seront analysées avec la plus grande attention par le gouvernement, il s'agira de penser des mécanismes novateurs, multidimensionnels, impliquant toutes les couches de la société, aussi bien les femmes que les hommes", a assuré Amadou Gon Coulibaly.
Première puissance économique d'Afrique de l'Ouest francophone, la Côte d'Ivoire affiche depuis 2011 un taux de croissance annuel moyen de 9% et le pays aspire à l'émergence à l'horizon 2020. L'économie ivoirienne a été heurtée par la baisse du prix du cacao, dont le pays est le premier producteur mondial, et les troubles sociaux et mutineries de soldats survenus récemment.
Les perspectives restent "bonnes", même si les projections présentées dans le rapport prévoient une croissance qui devrait tourner autour de 6,5% dans les années à venir.