«Chez nous la lutte est comme une religion»
Médaillé d'or lutte olympique des moins de 75 kg des VIIIes jeux de la francophonie, la vedette de la sélection sénégalaise Adama Diatta explique pourquoi les membres de sa famille sont nombreux à pratique ce sport. «Chez nous la lutte est comme une religion», soutient-il.
Diasporas-News : Adama Diatta, êtes-vous satisfait de la prestation du Sénégal au terme du tournoi de l'épreuve de lutte olympique des VIIIes jeux de la francophonie ?
Adama Diatta : Dimanche (23 juillet), nous avons gagné une médaille d'or, une d'argent et une de bronze. Lundi (24 juillet), nous avons gagné encore une autre médaille d'or et une en bronze. Cela nous fait cinq médailles dans la discipline de lutte olympique. On est très content. On pouvait avoir plus de lauriers s'il n'y avait pas quelques cas de blessures. Nous sommes déjà fiers de ces cinq médailles dans la lutte. Et ce n'est sans doute pas fini. Puisque après la lutte olympique, le Sénégal s'engage aussi dans la lutte traditionnelle le 27 Juillet. Et croyez-moi, nous allons encore présenter du lourd.
D-N : Les membres de la famille Diatta constituent-ils la force de la sélection sénégalaise de lutte olympique?
A.D : Nous sommes effectivement nombreux, frères et cousins, à évoluer dans la sélection nationale du Sénégal. La famille Diatta a décidé depuis longtemps de s'engager dans cette discipline. Ça nous réussi. Dimanche (23 juillet), nous étions deux de la famille Diatta dans la compétition. C'est à dire moi-même Adama Diatta et mon cousin, Jean Bernard Diatta. En plus de ma médaille d'or dans la catégorie des moins de 75 kg. Ensuite, c'était autour de mon frère, Blaise Diatta chez les moins de 88 kg d'essayer de décrocher une médaille. Mais, Blaise a eu moins de chance. Il dominait le combat jusqu'à ce que son mal à l'épaule recommence. Il y a eu aussi Aristide Diatta chez les moins de 97 kg. Lui aussi, est un peu passé à côté. Les deux ont fini tous en cinquième position dans leur catégorie.
D-N : Qu'est-ce qui explique cette présence massive des Diatta à la lutte?
A.D : Chez nous, la lutte est comme une religion. Toute la famille pratique la lutte. Mes frères, mes cousins. Cela avec commencé avec mon père. J'en profite pour saluer mes parents en Casamance et à Dakar, leur dédier cette médaille d'or que j'ai remportée dans ces Jeux de la Francophonie. Il y a une nuance entre la lutte olympique et la lutte traditionnelle. Le Sénégal est une grande nation de lutte traditionnelle. Mais nous, dans notre famille, avons choisi la lutte olympique pour peut-être donner au Sénégal une plus grande panoplie dans cette discipline qui doit être considérée comme le premier sport au Sénégal et dans toute l'Afrique. C'est vrai que personnellement, je m'étais engagé dès l'enfance dans la lutte traditionnelle. À l'âge de 15 ans, mes coachs ont décidé de trouver une autre orientation pour moi. Depuis, je me suis lancé dans la lutte olympique. Je vis aujourd'hui en France. Je participe à de grandes compétitions européennes et internationales. Il me fallait venir à ces Jeux de la Francophonie pour toujours hisser le drapeau sénégalais dans cette discipline noble.
Propos recueillis par Jean Christophe Pagni (Correspondant de Diasporas-News à Abidjan)
Médaillé d'or lutte olympique des moins de 75 kg des VIIIes jeux de la francophonie, la vedette de la sélection sénégalaise Adama Diatta explique pourquoi les membres de sa famille sont nombreux à pratique ce sport. «Chez nous la lutte est comme une religion», soutient-il.
Diasporas-News : Adama Diatta, êtes-vous satisfait de la prestation du Sénégal au terme du tournoi de l'épreuve de lutte olympique des VIIIes jeux de la francophonie ?
Adama Diatta : Dimanche (23 juillet), nous avons gagné une médaille d'or, une d'argent et une de bronze. Lundi (24 juillet), nous avons gagné encore une autre médaille d'or et une en bronze. Cela nous fait cinq médailles dans la discipline de lutte olympique. On est très content. On pouvait avoir plus de lauriers s'il n'y avait pas quelques cas de blessures. Nous sommes déjà fiers de ces cinq médailles dans la lutte. Et ce n'est sans doute pas fini. Puisque après la lutte olympique, le Sénégal s'engage aussi dans la lutte traditionnelle le 27 Juillet. Et croyez-moi, nous allons encore présenter du lourd.
D-N : Les membres de la famille Diatta constituent-ils la force de la sélection sénégalaise de lutte olympique?
A.D : Nous sommes effectivement nombreux, frères et cousins, à évoluer dans la sélection nationale du Sénégal. La famille Diatta a décidé depuis longtemps de s'engager dans cette discipline. Ça nous réussi. Dimanche (23 juillet), nous étions deux de la famille Diatta dans la compétition. C'est à dire moi-même Adama Diatta et mon cousin, Jean Bernard Diatta. En plus de ma médaille d'or dans la catégorie des moins de 75 kg. Ensuite, c'était autour de mon frère, Blaise Diatta chez les moins de 88 kg d'essayer de décrocher une médaille. Mais, Blaise a eu moins de chance. Il dominait le combat jusqu'à ce que son mal à l'épaule recommence. Il y a eu aussi Aristide Diatta chez les moins de 97 kg. Lui aussi, est un peu passé à côté. Les deux ont fini tous en cinquième position dans leur catégorie.
D-N : Qu'est-ce qui explique cette présence massive des Diatta à la lutte?
A.D : Chez nous, la lutte est comme une religion. Toute la famille pratique la lutte. Mes frères, mes cousins. Cela avec commencé avec mon père. J'en profite pour saluer mes parents en Casamance et à Dakar, leur dédier cette médaille d'or que j'ai remportée dans ces Jeux de la Francophonie. Il y a une nuance entre la lutte olympique et la lutte traditionnelle. Le Sénégal est une grande nation de lutte traditionnelle. Mais nous, dans notre famille, avons choisi la lutte olympique pour peut-être donner au Sénégal une plus grande panoplie dans cette discipline qui doit être considérée comme le premier sport au Sénégal et dans toute l'Afrique. C'est vrai que personnellement, je m'étais engagé dès l'enfance dans la lutte traditionnelle. À l'âge de 15 ans, mes coachs ont décidé de trouver une autre orientation pour moi. Depuis, je me suis lancé dans la lutte olympique. Je vis aujourd'hui en France. Je participe à de grandes compétitions européennes et internationales. Il me fallait venir à ces Jeux de la Francophonie pour toujours hisser le drapeau sénégalais dans cette discipline noble.
Propos recueillis par Jean Christophe Pagni (Correspondant de Diasporas-News à Abidjan)