On en sait un peu plus sur les suspects mis aux arrêts dans le cadre de la récente attaque de l’école nationale de police d’Abidjan en Côte d’Ivoire, perpétrée dans la nuit du mercredi 19 au jeudi 20 juillet.
Selon les informations communiquées par les autorités sécuritaires lors d’un point presse le 25 juillet, il s’agit de l’adjudant-chef Séry Doua Alain dit « Mokamo », un ex-FDS actuellement en service au bataillon blindé à Akouédo, le sergent des Faci, Bohoussou Wassa, militaire au BB détaché au CCDO, de Djiégnin Rodrigue dit « Eclesiaste » un civil, et d’un démobilisé du nom de Kouakou Kouassi Israël dit « Virus » et le sergent des FACI, Plékoula Mathias, militaire au BB détaché au CCDO.
Seulement, PoleAfrique.info a voulu en savoir un peu plus sur ces hommes. Plusieurs sources sécuritaires bien au fait de l’enquête a été un peu plus loin sur ces hommes. Les deux membres du Centre de Commandement des Décisions Opérationnelles (CCDO) qui figurent parmi les interpellés sont des militaires d’origine. L’un est membre du Groupement d’intervention (GI) 4 et l’autre de l’unité « Chacal ». Ils n’étaient pas sur place pendant l’attaque mais on informé précisément les assaillants sur la configuration des lieux pour récupérer les armes. Parmi les personnes arrêtées, ajoute nos sources, deux sont fichés «pro-Gbagbo » (appellation attribuée à des militaires ou des civils taxés de proches de Laurent Gbagbo l’ancien dirigeant ivoirien) par les services de sécurité. Ils font partie de la promotion Blé Goudé du nom de l’ancien leader des jeunes patriotes qu’ils avaient choisi comme parrain à leur présentation au drapeau.
Ces deux « pro-Gbagbo » auraient des connexions avec des militaires ivoiriens exilés au Ghana depuis la crise postélectorale de 2010, et avec qui ils forment une organisation dite «commandement militaire au Ghana ». Laquelle organisation avait subi un coup important avec l’arrestation de certains de ses leaders en Côte d’Ivoire, notamment le lieutenant Bahoua Ourigou Félicien et son acolyte civil Koffi Serges dit Anaconda.
Mais, toujours selon nos sources, le «commandement militaire au Ghana » aurait réussi à renaître de ses cendres. L’organisation aurait reçu de nouveaux moyens qui lui ont permis de se reconstituer. De la part de qui ? La question reste posée. Comme reste posée la question de la constitution d’une équipe aussi disparate que celle qui a attaqué l’école de police : des militaires « pro-Gbagbo », des membres du CCDO, des démobilisés…. une configuration étrange qui interroge.
Toujours est-il que la quiétude des ivoiriens et des visiteurs a été troublée dans la nuit du mercredi 19 au jeudi 20 juillet dernier précédant l’ouverture des 8è Jeux de la Francophonie Abidjan 2017. Les autorités sécuritaires avancent que cette bonne prise a été possible grâce aux caméras installées dans certains secteurs de la capitale économique ivoirienne, Abidjan.
L’enquête suit son cours et les ivoiriens attendent de savoir qui est le commanditaire et bénéficiaire de cette attaque.
Richard Yasseu
Selon les informations communiquées par les autorités sécuritaires lors d’un point presse le 25 juillet, il s’agit de l’adjudant-chef Séry Doua Alain dit « Mokamo », un ex-FDS actuellement en service au bataillon blindé à Akouédo, le sergent des Faci, Bohoussou Wassa, militaire au BB détaché au CCDO, de Djiégnin Rodrigue dit « Eclesiaste » un civil, et d’un démobilisé du nom de Kouakou Kouassi Israël dit « Virus » et le sergent des FACI, Plékoula Mathias, militaire au BB détaché au CCDO.
Seulement, PoleAfrique.info a voulu en savoir un peu plus sur ces hommes. Plusieurs sources sécuritaires bien au fait de l’enquête a été un peu plus loin sur ces hommes. Les deux membres du Centre de Commandement des Décisions Opérationnelles (CCDO) qui figurent parmi les interpellés sont des militaires d’origine. L’un est membre du Groupement d’intervention (GI) 4 et l’autre de l’unité « Chacal ». Ils n’étaient pas sur place pendant l’attaque mais on informé précisément les assaillants sur la configuration des lieux pour récupérer les armes. Parmi les personnes arrêtées, ajoute nos sources, deux sont fichés «pro-Gbagbo » (appellation attribuée à des militaires ou des civils taxés de proches de Laurent Gbagbo l’ancien dirigeant ivoirien) par les services de sécurité. Ils font partie de la promotion Blé Goudé du nom de l’ancien leader des jeunes patriotes qu’ils avaient choisi comme parrain à leur présentation au drapeau.
Ces deux « pro-Gbagbo » auraient des connexions avec des militaires ivoiriens exilés au Ghana depuis la crise postélectorale de 2010, et avec qui ils forment une organisation dite «commandement militaire au Ghana ». Laquelle organisation avait subi un coup important avec l’arrestation de certains de ses leaders en Côte d’Ivoire, notamment le lieutenant Bahoua Ourigou Félicien et son acolyte civil Koffi Serges dit Anaconda.
Mais, toujours selon nos sources, le «commandement militaire au Ghana » aurait réussi à renaître de ses cendres. L’organisation aurait reçu de nouveaux moyens qui lui ont permis de se reconstituer. De la part de qui ? La question reste posée. Comme reste posée la question de la constitution d’une équipe aussi disparate que celle qui a attaqué l’école de police : des militaires « pro-Gbagbo », des membres du CCDO, des démobilisés…. une configuration étrange qui interroge.
Toujours est-il que la quiétude des ivoiriens et des visiteurs a été troublée dans la nuit du mercredi 19 au jeudi 20 juillet dernier précédant l’ouverture des 8è Jeux de la Francophonie Abidjan 2017. Les autorités sécuritaires avancent que cette bonne prise a été possible grâce aux caméras installées dans certains secteurs de la capitale économique ivoirienne, Abidjan.
L’enquête suit son cours et les ivoiriens attendent de savoir qui est le commanditaire et bénéficiaire de cette attaque.
Richard Yasseu