Aboisso – La 6ème édition des Journées de l’Administration agricole délocalisées (JAAD) qui concerne cette année la région du Sud-Comoé, s’est ouverte jeudi par une table-ronde portant sur « Les enjeux de la réforme des filières hévéa et palmier à huile ».
Au cours de sa présentation organisée à la salle des fêtes de la mairie d’Aboisso, le directeur général des production et de la sécurité alimentaire au ministère de l’Agriculture et du Développement rural, Dr Kouassi Brédoumy Soumaïla, a souligné que la réforme émane de la volonté du Président Alassane Ouattara de moderniser l’agriculture, d’améliorer la production et de réduire la pauvreté dans le secteur.
Pour le cas de la filière hévéa – palmier à huile, elle concerne notamment la région du Sud-Comoé, grande productrice de ces deux spéculations.
Cette réforme se tient dans le contexte d’une production record de 430 000 T de caoutchouc en 2016 et de 1,8 million de tonnes d’huile de palme sur la même période. Ce contexte est toutefois marqué par des difficultés apparues notamment avec la fluctuation des prix au niveau mondial et des problèmes de gouvernance dans les deux secteurs en Côte d’Ivoire.
D’où la mise en place, le 23 novembre 2015, d’un groupe de travail composé de représentants du ministère, des organisations de ces filières et du secteur privé, à l’effet de mettre en place la réforme.
Celle-ci ambitionne, entre autres, de régler les activités des deux filières, sous le contrôle de l’Etat, de créer un organe de régulation, de contrôle et de suivi ainsi que de respecter le prix issu du mécanisme de fixation du prix d’achat aux producteurs.
Les enjeux de la réforme consistent à assurer la transparence autour des activités des deux filières, à améliorer le rendement des plantations villageoises de palmier à huile, à relever le ratio d’encadrement en plantation villageoise des deux filières, à améliorer la qualité des fonds de tasse (hévéa),à améliorer le taux d’extraction d’huile de palme qui est actuellement de 19%.
Un projet de loi décliné en 55 articles adopté en commission va être présenté en plénière du 31 juillet au 1er août à l’Assemblée nationale. Son adoption par les députés suivie de sa promulgation par le Président de la République devrait aboutir à la mise en place de l’organe de régulation.
Par la voix de MM. Bérété Abdoulaye et Konan Albert, les deux associations qui gèrent ces filières, à savoir respectivement l’AIPH ‘palmier à huile) et l’APROMAC (hévéa), ont souhaité que cette loi prenne en compte toutes leurs aspirations exprimées lors des négociations.
cmas
Au cours de sa présentation organisée à la salle des fêtes de la mairie d’Aboisso, le directeur général des production et de la sécurité alimentaire au ministère de l’Agriculture et du Développement rural, Dr Kouassi Brédoumy Soumaïla, a souligné que la réforme émane de la volonté du Président Alassane Ouattara de moderniser l’agriculture, d’améliorer la production et de réduire la pauvreté dans le secteur.
Pour le cas de la filière hévéa – palmier à huile, elle concerne notamment la région du Sud-Comoé, grande productrice de ces deux spéculations.
Cette réforme se tient dans le contexte d’une production record de 430 000 T de caoutchouc en 2016 et de 1,8 million de tonnes d’huile de palme sur la même période. Ce contexte est toutefois marqué par des difficultés apparues notamment avec la fluctuation des prix au niveau mondial et des problèmes de gouvernance dans les deux secteurs en Côte d’Ivoire.
D’où la mise en place, le 23 novembre 2015, d’un groupe de travail composé de représentants du ministère, des organisations de ces filières et du secteur privé, à l’effet de mettre en place la réforme.
Celle-ci ambitionne, entre autres, de régler les activités des deux filières, sous le contrôle de l’Etat, de créer un organe de régulation, de contrôle et de suivi ainsi que de respecter le prix issu du mécanisme de fixation du prix d’achat aux producteurs.
Les enjeux de la réforme consistent à assurer la transparence autour des activités des deux filières, à améliorer le rendement des plantations villageoises de palmier à huile, à relever le ratio d’encadrement en plantation villageoise des deux filières, à améliorer la qualité des fonds de tasse (hévéa),à améliorer le taux d’extraction d’huile de palme qui est actuellement de 19%.
Un projet de loi décliné en 55 articles adopté en commission va être présenté en plénière du 31 juillet au 1er août à l’Assemblée nationale. Son adoption par les députés suivie de sa promulgation par le Président de la République devrait aboutir à la mise en place de l’organe de régulation.
Par la voix de MM. Bérété Abdoulaye et Konan Albert, les deux associations qui gèrent ces filières, à savoir respectivement l’AIPH ‘palmier à huile) et l’APROMAC (hévéa), ont souhaité que cette loi prenne en compte toutes leurs aspirations exprimées lors des négociations.
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