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Politique Publié le mercredi 2 août 2017 | Notre Voie

Dégradation de la situation sécuritaire - Pourquoi le FPI interpelle le gouvernement

© Notre Voie Par DR
Législatives 2016: Campagne d`Agnès Monnet, candidate FPI AGOU
Candidate dans la circonscription électorale de Bécédi-Brignan, Yakassé-Mé et Agou, la Secrétaire générale du Front populaire ivoirien FPI parcourt villages et hameaux pour convaincre les électeurs
L’insécurité en Côte d’Ivoire marquée, ces derniers jours, par les attaques récurrentes contre les casernes militaires préoccupe la direction du Front populaire ivoirien (FPI). Le sujet était inscrit à l’ordre du jour de la session extraordinaire du Comité central, tenue le samedi 29 juillet dernier, au siège du parti, à Abidjan.
Le communiqué final de cette réunion indique que le FPI déplore la dégradation de la situation sécuritaire et invite le gouvernement à y remédier. «Le comité central déplore la dégradation de la situation sécuritaire nationale avec une recrudescence des attaques armées contre les casernes militaires. Il invite le gouvernement à prendre les dispositions utiles pour ramener la quiétude au sein de la population», mentionne le texte signé de la secrétaire générale et porte-parole du FPI, Agnès Monnet.
En s’intéressant à la question sécuritaire, le FPI réaffirme son rôle de parti avant-gardiste, porté sur les préoccupations majeures des populations ivoiriennes. Ces dernières, faut-il le souligner au marqueur, dorment d’un œil depuis l’avènement du régime actuel à cause de l’insécurité devenue une vraie gangrène sociale. Le fléau est entretenu par des malfaiteurs de tout acabit au premier plan desquels l’on enregistre les braqueurs dont les coupeurs de route disséminés à l’intérieur du pays et les «microbes» sévissant en plein jour à Abidjan et dans les grandes villes du pays, au nez et à la barbe des autorités en charge de la sécurité.
A ces vedettes de la pègre ivoirienne, s’est ajoutée une race spéciale d’agents d’insécurité. Il s’agit des hommes armés non identifiés dont les cibles principales sont les casernes militaires et certaines structures financières. Ces assaillants sans visage ont été baptisés «commando invisible» vu que leur mode opératoire rappelle celui du fameux commando invisible ayant combattu aux côtés des forces rebelles lors de la guerre post-électorale de 2011.
Ces derniers temps, le commando invisible a frappé plusieurs cibles dont l’Ecole nationale de police où est basé le Centre de commandement des opérations de sécurité (CCDO), une unité d’intervention composée de forces mixtes, les commissariats des 16ème et 17ème arrondissements de police, les brigades de gendarmerie d’Azaguié et de Fresco. Au terme de leurs opérations, les assaillants emportent des armes et de l’argent.
Selon le ministre Bruno Nabagné Koné, porte-parole du gouvernement, ces attaques préparent des attaques de plus grande envergure. D’où la grande préoccupation du FPI. L’ex-parti au pouvoir, soucieux de la quiétude des Ivoiriens, invite le gouvernement à mettre fin à cette insécurité ambiante qui mine le pays depuis plusieurs années.

DEKASSAN M.
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