A Abidjan dans le cadre des 8èmes Jeux de la Francophonie, Diomancy Kamara, ex-international sénégalais fait un tour d’horizon sur l’actualité footballistique du moment avec en ligne de mire la nouvelle formule de la CAN, compétition qui passera de 16 à 24 équipes. Décision adoptée par la Confédération africaine de football (CAF), au terme du Symposium de cette Institution qui a eu lieu du 18 au 19 juillet 2017, au Maroc.
Vous êtes en Côte d’Ivoire à la faveur des 8ème Jeux de la Francophonie. Alors comment jugez-vous l’organisation de ces Jeux ?
J’ai vu qu’il y a une très bonne organisation de la Francophonie. C’est une réussite aussi bien sur le plan structurel que sur le plan de l’engouement. On a vu énormément de personnes dans les stades. Au niveau du football, j’ai vu que la Côte d’Ivoire a fait un bon parcours.
On vous a vu également à la cérémonie de présentation des activités de Lanfiara Management Sports. A quoi répond votre présence ?
Lanfiara Management sports (LMS) a mis au centre de son projet l’éducation. L’éducation, c’est très important. C’est un moteur pour l’Afrique. ‘’Le football d’accord mais l’école d’abord’’ est très novateur. Il s’agit par le biais de ma structure et également moi-même en tant que personne physique d’aider l’initiateur de ce projet, M. Diabaté Abdoulaye. Parce qu’on voit qu’il est en train de mener un combat. Et ce combat ne doit pas être mené seul.
Comment comptez-vous à travers votre structure venir en aide à LMS?
Je vais discuter de cela avec M. Diabaté, lui-même. Nous allons voir de quelle manière l’aide va se faire. Je compte signer un partenariat avec lui. On s’est déjà rencontré au symposium de la CAF. On verra comment développer ce partenariat en bonne et due forme.
Justement, vous parlez du symposium de la Caf. A ce rendez-vous, il a été décidé de jouer la CAN au mois de juin- juillet alors qu’à cette période, les joueurs sortent de leur différent championnat, émoussés ?
Je ne pense pas que les joueurs soient émoussés. La coupe du monde se joue en juin. Les joueurs finissent leur saison et viennent jouer la Coupe du monde. Ils finissent leurs différents championnats avant de venir jouer. En Europe, ils finissent la saison en juin. Un joueur professionnel peut jouer entre 50 et 70 matches par saison. Une CAN en juin sera bonne pour le football africain. C’est un handicap de jouer en janvier pour les joueurs. On a vu notamment avec la libération des joueurs en clubs. On a vu que quand une CAN était organisée en janvier, on allait à reculons pour recruter les joueurs africains. Je pense que c’est quelque chose de bien. C’est donc une fausse excuse. On le voit en Ligue des champions Africaine, elle se joue dans cette période. Je pense que c’est quelque chose de positif. Je pense que passer à 24 équipes pour la prochaine Coupe d’Afrique, c’est un peu prématuré. Parce que les éliminatoires ont déjà commencé. Le Cameroun n’a pas forcément les infrastructures adéquates pour recevoir 24 équipes. On verra de quelle manière la CAF va résoudre cette équation. Sinon pour le fait qu’on joue la CAN en juin, je pense que c’est très bonne nouvelle pour le football africain.
Comment jugez-vous la sélection ivoirienne après le départ des cadres tels Drogba, Zokora, Kolo, Copa Barry…?
Il y a encore une très belle génération avec les Franck Kessié, Éric Bailly qui sont dans de grands clubs. Kessié vient de signer au Milan Ac. Bailly est une star dans la défense centrale de Manchester United et de la Premier League. Après, il va falloir que ce jeune groupe se ressoude les coudes. On les a vus avec leur nouveau sélectionneur perdre face à la Guinée. Il va falloir qu’ils prennent conscience de l’importance de jouer pour la Côte d’Ivoire. A la Can 2017, on a été un peu déçu de les voir sortir sans aucune victoire. Il y a un gros potentiel, il va falloir juste leur laisser du temps et je pense que vous aurez de grandes satisfactions.
Avec la défaite contre la Guinée, pensez-vous que la Côte d’Ivoire a encore les chances de se qualifier pour la Can 2019 ?
Bien évidemment. Vous savez qu’au football, la balle est ronde pour tout le monde. Il y a encore des matches. Maintenant, il faut réussir à travailler dans la sérénité. Chose qui n’est pas forcément le cas. En tout, ils ont le potentiel, il va falloir vite se relever s’ils veulent participer à la prochaine coupe d’Afrique.
Réalisé par Ange Kouadio
Vous êtes en Côte d’Ivoire à la faveur des 8ème Jeux de la Francophonie. Alors comment jugez-vous l’organisation de ces Jeux ?
J’ai vu qu’il y a une très bonne organisation de la Francophonie. C’est une réussite aussi bien sur le plan structurel que sur le plan de l’engouement. On a vu énormément de personnes dans les stades. Au niveau du football, j’ai vu que la Côte d’Ivoire a fait un bon parcours.
On vous a vu également à la cérémonie de présentation des activités de Lanfiara Management Sports. A quoi répond votre présence ?
Lanfiara Management sports (LMS) a mis au centre de son projet l’éducation. L’éducation, c’est très important. C’est un moteur pour l’Afrique. ‘’Le football d’accord mais l’école d’abord’’ est très novateur. Il s’agit par le biais de ma structure et également moi-même en tant que personne physique d’aider l’initiateur de ce projet, M. Diabaté Abdoulaye. Parce qu’on voit qu’il est en train de mener un combat. Et ce combat ne doit pas être mené seul.
Comment comptez-vous à travers votre structure venir en aide à LMS?
Je vais discuter de cela avec M. Diabaté, lui-même. Nous allons voir de quelle manière l’aide va se faire. Je compte signer un partenariat avec lui. On s’est déjà rencontré au symposium de la CAF. On verra comment développer ce partenariat en bonne et due forme.
Justement, vous parlez du symposium de la Caf. A ce rendez-vous, il a été décidé de jouer la CAN au mois de juin- juillet alors qu’à cette période, les joueurs sortent de leur différent championnat, émoussés ?
Je ne pense pas que les joueurs soient émoussés. La coupe du monde se joue en juin. Les joueurs finissent leur saison et viennent jouer la Coupe du monde. Ils finissent leurs différents championnats avant de venir jouer. En Europe, ils finissent la saison en juin. Un joueur professionnel peut jouer entre 50 et 70 matches par saison. Une CAN en juin sera bonne pour le football africain. C’est un handicap de jouer en janvier pour les joueurs. On a vu notamment avec la libération des joueurs en clubs. On a vu que quand une CAN était organisée en janvier, on allait à reculons pour recruter les joueurs africains. Je pense que c’est quelque chose de bien. C’est donc une fausse excuse. On le voit en Ligue des champions Africaine, elle se joue dans cette période. Je pense que c’est quelque chose de positif. Je pense que passer à 24 équipes pour la prochaine Coupe d’Afrique, c’est un peu prématuré. Parce que les éliminatoires ont déjà commencé. Le Cameroun n’a pas forcément les infrastructures adéquates pour recevoir 24 équipes. On verra de quelle manière la CAF va résoudre cette équation. Sinon pour le fait qu’on joue la CAN en juin, je pense que c’est très bonne nouvelle pour le football africain.
Comment jugez-vous la sélection ivoirienne après le départ des cadres tels Drogba, Zokora, Kolo, Copa Barry…?
Il y a encore une très belle génération avec les Franck Kessié, Éric Bailly qui sont dans de grands clubs. Kessié vient de signer au Milan Ac. Bailly est une star dans la défense centrale de Manchester United et de la Premier League. Après, il va falloir que ce jeune groupe se ressoude les coudes. On les a vus avec leur nouveau sélectionneur perdre face à la Guinée. Il va falloir qu’ils prennent conscience de l’importance de jouer pour la Côte d’Ivoire. A la Can 2017, on a été un peu déçu de les voir sortir sans aucune victoire. Il y a un gros potentiel, il va falloir juste leur laisser du temps et je pense que vous aurez de grandes satisfactions.
Avec la défaite contre la Guinée, pensez-vous que la Côte d’Ivoire a encore les chances de se qualifier pour la Can 2019 ?
Bien évidemment. Vous savez qu’au football, la balle est ronde pour tout le monde. Il y a encore des matches. Maintenant, il faut réussir à travailler dans la sérénité. Chose qui n’est pas forcément le cas. En tout, ils ont le potentiel, il va falloir vite se relever s’ils veulent participer à la prochaine coupe d’Afrique.
Réalisé par Ange Kouadio