Abidjan – La Commission électorale indépendante du Kenya (IEBC) a publié mercredi matin, les résultats de 90 % des bureaux de vote du pays, créditant le président sortant Uhuru Kenyatta de 54,57 % des suffrages, contre 44,58 % pour son rival Raila Odinga, sur un total de 13,8 millions de votes exprimés comptabilisés.
Alors que le dépouillement se poursuit pour donner les résultats provisoires des élections générales organisées mardi au Kenya, le leader de l’opposition dénonce le piratage du système électoral, évoquant des « fraudes monumentales » et une «infiltration de hackers dans la nuit ».
Selon Raila Odinga, ces résultats sont issus d’une fraude informatique « massive et généralisée ». Il pointe des erreurs glissées dans le serveur de la commission électorale indépendante, réussissant à transformer des résultats démocratiques en une formule mathématique en faveur de la partie présidentielle qui rejette ces accusations.
« Ils sont fictifs, ils sont faux !», a lancé Raila Odinga lors d’une conférence de presse, mercredi matin. L’opposant historique a ajouté que IEBC n’a pas respecté l’obligation de fournir les formulaires de certification des résultats, signés par des observateurs des partis dans chaque bureau de vote.
Candidat malheureux pour la 4ème fois, Raila Odinga, 72 ans, en est à sa dernière candidature à une présidentielle face à un président au pouvoir depuis 2013.
Après une campagne tendue, 20 millions de Kényans étaient appelés aux urnes mardi pour choisir leur président, ainsi que leurs députés, leurs sénateurs et leurs élus locaux.
Les deux candidats à la présidentielle appartiennent à des ethnies différentes, à savoir des familles kényanes très influentes qui, depuis 50 ans, sont adversaires. D’un côté, Uhuru Kenyatta et son parti Jubilee et de l’autre, la coalition NASA menée par l’opposant historique Raila Odinga.
(AIP)
akn /cmas
Alors que le dépouillement se poursuit pour donner les résultats provisoires des élections générales organisées mardi au Kenya, le leader de l’opposition dénonce le piratage du système électoral, évoquant des « fraudes monumentales » et une «infiltration de hackers dans la nuit ».
Selon Raila Odinga, ces résultats sont issus d’une fraude informatique « massive et généralisée ». Il pointe des erreurs glissées dans le serveur de la commission électorale indépendante, réussissant à transformer des résultats démocratiques en une formule mathématique en faveur de la partie présidentielle qui rejette ces accusations.
« Ils sont fictifs, ils sont faux !», a lancé Raila Odinga lors d’une conférence de presse, mercredi matin. L’opposant historique a ajouté que IEBC n’a pas respecté l’obligation de fournir les formulaires de certification des résultats, signés par des observateurs des partis dans chaque bureau de vote.
Candidat malheureux pour la 4ème fois, Raila Odinga, 72 ans, en est à sa dernière candidature à une présidentielle face à un président au pouvoir depuis 2013.
Après une campagne tendue, 20 millions de Kényans étaient appelés aux urnes mardi pour choisir leur président, ainsi que leurs députés, leurs sénateurs et leurs élus locaux.
Les deux candidats à la présidentielle appartiennent à des ethnies différentes, à savoir des familles kényanes très influentes qui, depuis 50 ans, sont adversaires. D’un côté, Uhuru Kenyatta et son parti Jubilee et de l’autre, la coalition NASA menée par l’opposant historique Raila Odinga.
(AIP)
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