La Commission permanente de contrôle des œuvres éphémères et de la lutte contre le piratage du Bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida), présidée par le comédien Kouya Gnépa dit Gbi de Fer, a récemment rendu publique, à Abidjan-7ème Trache, la synthèse de ses activités, six mois après, sur toute l’étendue du district autonome d’Abidjan.
«Les efforts conjugués ont permis d’enregistrer en seulement 15 jours d’opération, la saisie d’environ 70 000 Cd, Dvd et assimilés piratés, de 50 appareils servant au téléchargement illicite des œuvres littéraires ou artistiques et à la mise à la disposition de la justice de 40 présumés pirates», a assuré Gbi de Fer, l’artiste au fusil calibre 12, par ailleurs vice-président du Burida.
Le président de la Commission, ses collaborateurs et ses partenaires n’entendent pas s’arrêter en si bon chemin. Ils se disent déterminés à «traquer les pirates jusqu’à leurs derniers retranchements et à les appauvrir énormément». C’est pourquoi, ils les invitent «à se détourner de cette voie tortueuse sans issue véritable».
Même si Gbi de Fer reconnaît que «la lutte contre le piratage coûte très cher», estimant le coût d’une opération de terrain à 350 mille Fcfa par commune et par jour, il assure en revanche que ses collègues et lui peuvent actuellement dormir tranquilles parce que l’inquiétude se trouve désormais du côté des pirates. «Les pirates interpellés financent sans le savoir leurs propres interpellations présentes et même futures, la procédure de leur déferrement et celle, le cas échéant, de leur jugement», a menacé le président de la Commission, tout en lorgnant les organismes de radiodiffusion.
Ainsi pour mener à bien sa mission d’assurer «la protection de l’économie culturelle», Gbi de Fer dit compter sur les autorités ivoiriennes. «Les artistes de Côte d’Ivoire payent déjà leurs droits, leurs impôts. Nous ne pouvons donc pas concevoir que les autorités ne nous accompagnent pas en nous donnant une subvention et des moyens de mobilité» a-t-il plaidé.
En outre, Gbi de Fer interpelle les producteurs et les opérateurs économiques. «Le rôle du Burida n’est pas d’installer des postes de vente des Cd ou DVD. C’est à eux, les producteurs, que revient cette tâche. Aux opérateurs économiques, je dis ‘‘ : voilà un espace vide qu’ils peuvent occuper à travers le pays». Car pour lui, pendant que la Commission met aux arrêts les présumés pirates, il faudrait trouver aux Ivoiriens des espaces où se procurer les Cd, Dvd et autres. Et cela, foi de Gbi de Fer, pourrait être lucratif tant pour les producteurs, la jeunesse que pour l’Etat .
Schadé ADéDé
schadeci@yahoo.fr
«Les efforts conjugués ont permis d’enregistrer en seulement 15 jours d’opération, la saisie d’environ 70 000 Cd, Dvd et assimilés piratés, de 50 appareils servant au téléchargement illicite des œuvres littéraires ou artistiques et à la mise à la disposition de la justice de 40 présumés pirates», a assuré Gbi de Fer, l’artiste au fusil calibre 12, par ailleurs vice-président du Burida.
Le président de la Commission, ses collaborateurs et ses partenaires n’entendent pas s’arrêter en si bon chemin. Ils se disent déterminés à «traquer les pirates jusqu’à leurs derniers retranchements et à les appauvrir énormément». C’est pourquoi, ils les invitent «à se détourner de cette voie tortueuse sans issue véritable».
Même si Gbi de Fer reconnaît que «la lutte contre le piratage coûte très cher», estimant le coût d’une opération de terrain à 350 mille Fcfa par commune et par jour, il assure en revanche que ses collègues et lui peuvent actuellement dormir tranquilles parce que l’inquiétude se trouve désormais du côté des pirates. «Les pirates interpellés financent sans le savoir leurs propres interpellations présentes et même futures, la procédure de leur déferrement et celle, le cas échéant, de leur jugement», a menacé le président de la Commission, tout en lorgnant les organismes de radiodiffusion.
Ainsi pour mener à bien sa mission d’assurer «la protection de l’économie culturelle», Gbi de Fer dit compter sur les autorités ivoiriennes. «Les artistes de Côte d’Ivoire payent déjà leurs droits, leurs impôts. Nous ne pouvons donc pas concevoir que les autorités ne nous accompagnent pas en nous donnant une subvention et des moyens de mobilité» a-t-il plaidé.
En outre, Gbi de Fer interpelle les producteurs et les opérateurs économiques. «Le rôle du Burida n’est pas d’installer des postes de vente des Cd ou DVD. C’est à eux, les producteurs, que revient cette tâche. Aux opérateurs économiques, je dis ‘‘ : voilà un espace vide qu’ils peuvent occuper à travers le pays». Car pour lui, pendant que la Commission met aux arrêts les présumés pirates, il faudrait trouver aux Ivoiriens des espaces où se procurer les Cd, Dvd et autres. Et cela, foi de Gbi de Fer, pourrait être lucratif tant pour les producteurs, la jeunesse que pour l’Etat .
Schadé ADéDé
schadeci@yahoo.fr