Le centre des opérations d’urgence de santé publique (Cousp) a clos hier, à l’institut national d’hygiène publique, à Treichville, son test du dispositif d’intervention en cas d’épidémie ou de catastrophes naturelles. «(…) Je voudrais présenter mes félicitations au gouvernement ivoirien pour ses efforts dans le but de répondre aux recommandations du règlement sanitaire international d’une part et les recommandations de l’évaluation conjointe externe d’autre part », s’est réjoui Andrew Haveland, chargé d’affaires de l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique en Côte d’Ivoire. Tout en déplorant les nombreux décès enregistrés à la suite de la coulée de la boue au Sierra Leone, le directeur de cabinet adjoint du ministre de la Santé, Dr. Niangué Joseph a salué la rapide réaction et l’expertise des spécialistes ivoiriens du centre des opérations d’urgence dont certains ont été dépêchés auprès des autorités sanitaires sierra léonaises afin de venir à bout de la catastrophe naturelle qui les frappe en ce moment. Le représentant de Mme Raymonde Goudou a ajouté qu’un comité de veille du Cousp sera bientôt installé. L’exercice de simulation du centre des opérations d’urgence a consisté à faire face à une épidémie de fièvre jaune qui s’est déclarée dans le district sanitaire de Grand-Bassam et s’est propagée à Anyama et Bonoua avec des cas de décès signalés. Le coordonnateur des opérations du Cousp qui a ses locaux au sein de l’inhp, a réuni aussitôt ses collaborateurs directs. Des recueils de données, la prise en charge des cas, la gestion des rumeurs, la coordination des interventions avec les équipes-terrains et les centres de santé, des campagnes de vaccination et la collecte de produits sanguins ont marqué les activités suivies de ka décroissance et la rupture de la chaîne de transmission et la désactivation du Cousp.
Didier Kéi
Didier Kéi
