En prélude à une cérémonie de remerciement au Président de la République, Alassane Ouattara, à Ouragahio le 30 septembre prochain, pour ses actions de développement dans le département de Gagnoa, l’Honorable Djohoré Abel était face à la presse hier mardi 29 août 2017, à Cocody les 2 Plateaux, pour annoncer l’évènement en sa qualité de coordonnateur général dudit évènement. Non sans aborder les questions relatives à l’actualité au sein de son parti, le Rdr. Il a réaffirmé au cours de cette conférence de presse son soutien sans faille au Président Alassane Ouattara. « Ma position, c’est d’être derrière le Président Alassane Ouattara, et nulle part ailleurs. Tous ceux qui s’écarteront de Ouattara mourront politiquement. Aucun agenda caché contre Ouattara ne peut prospérer », a déclaré l’élu du Rdr. Aussi invite-t-il ses amis ex-FN à la modération. « Mettons balle à terre. Un père ne s’insulte pas sur la place publique. Je ne serai pas à leur suite, quand il s’agira de dénigrer Ouattara. Je ne peux pas le faire », a-t-il critiqué, appelant le président de l’Assemblée Nationale, Guillaume Soro, à rappeler à l’ordre ses camarades, et à demander pardon au Chef de l’Etat. « La seule voie qui s’offre à Soro, c’est d’aller demander pardon au Président Ouattara. Parce qu’en son nom, des gens ont insulté le Président. En son nom, des gens traitent le Rdr de xénophobe », a-t-il martelé. Commentant la récente sortie de Guillaume Soro annonçant des lignes de son programme de réconciliation et de pardon, indiquant qu’il allait demander pardon à Gbagbo, à Bédié, et à Ouattara, le parlementaire de Ouragahio a estimé qu’il s’agit d’une diversion. ‘‘ Ce dont a besoin Gbagbo, c’est d’être libéré. Quand il sera libéré, on ira lui demander pardon à Mama, son village », a-t-il soutenu. Concernant les présupposés rapports conflictuels avec l’ex-patron de l’ex-rébellion, l’ex-cadre FN ne renie pas son passé d’ancien rebelle. « Seulement Soro n’est pas un parti politique. Soro n’est pas un programme. Soro est un militant du Rdr, jusqu’à preuve du contraire », a-t-il rappelé. Se prononçant sur des dissensions entre les ex-FN et le Rdr, Abel Djohoré réfute l’existence d’une réelle tension. « Les Forces Nouvelles n’existent plus. Sauf que quelques personnes sont nostalgiques de l’ordre ancien. C’est fini. (…). Pour des raisons que nous ignorons, le secrétaire général d’alors, Guillaume Soro, a décidé de dissoudre les FN, et a demandé aux cadres de retourner dans leurs partis d’origine. Depuis la prise du pouvoir le 11 avril 2011 par le Président Ouattara. Je mets quiconque au défi, de me dire qui a convoqué une réunion des FN. C’est fini »,a-t-il tranché. Minimisant la tension qui existerait entre les FN et la direction du RDR, le parlementaire a déclaré qu’il ne peut y avoir de dissensions. « Mais il peut y avoir des mésententes entre certains cadres des ex-FN et le Rdr. Le RDR est notre abri, notre refuge, notre rempart, et notre forteresse. Et le Président Alassane Ouattara est notre boussole », a-t-il insisté. Non sans préciser qu’il ne se reconnaît pas en l’Amicale des ex-FN mise récemment sur pied par certains de ses camarades. « Je ne me reconnais pas dans cette amicale. (…). Tout comme ‘’l’Alliance du 3 Avril’’, l’amicale mourra de sa belle mort », se désolidarise-t-il. Poursuivant, il a confirmé sa participation au 3ème congrès du Rdr les 9 et 10 septembre, pour valider les orientations qui seront arrêtées. « Ce congrès va nous donner les moyens pour conserver le pouvoir que nous avons acquis de haute lutte »,a-t-il soutenu. Tout en rapportant cela à l’alternance souhaitée par le PDCI par rapport à l’Appel de Daoukro. Selon lui, il n’aura pas de guerre fratricide au sein du RHDP entre le PDCI et le RDR. Toutefois, il admet la légitimité du jeu démocratique entre ces deux cadres de la scène politique ivoirienne. « Le PDCI fait de l’animation politique. Je comprends, c’est le jeu démocratique », a-t-il admis. Par ailleurs, le parlementaire a rappelé les règles qui régissent la survie d’un parti politique, pour dire qu’un pouvoir ne se donne pas. Le premier but d’un parti politique, c’est de prendre le pouvoir, l’exercer, et le conserver. Je suis pour la conservation du pouvoir», a-t-il fait remarquer. Pour ce qui est de la question d’une probable 3ème candidature du Président Ouattara à la présidentielle de 2020, l’homme a dit s’en remettre aux résolutions du congrès. « Le congrès va décider. Devant le congrès, la personne de Ouattara s’efface. Si le congrès le lui demande, le Président sera bien obligé de se plier aux décisions du congrès », a-t-il confié. Pour conclure, le Député de Ouragahio-Bayotaa réitéré son appel aux populations, aux cadres, et aux élus de sa circonscription afin de créer toutes les conditions pour une mobilisation exceptionnelle autour de cette cérémonie d’hommage et de remerciement au Chef de l’Etat de Ouragahio le 30 septembre prochain.
D.V.K
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