Le débat sur le franc Cfa se propage maintenant sur la toile et devient une tribune ouverte surtout pour ceux qui ne savent pas de quoi ils parlent, et qui font de cet épineux dossier une polémique populiste, laquelle permet il est vrai de donner raison à ceux qui pensent que nos échecs sont toujours dus à d’autres que nous-mêmes. Il est temps de remettre la balle au centre et de laisser les économistes africains compétents débattre d’un sujet qui engage notre continent et durablement. Kémi Séba a remis le débat au goût du jour et il était normal de la part de la Bceao Sénégal de le poursuivre pour un geste d’activiste patenté. Une institution qui garantit à notre pays son attraction d’investissements doit être protégée par notre justice qui aurait pu aller à la condamnation avec sursis, du seul fait que c’est un délit qui est dorénavant autorisé de commettre, jurisprudence oblige. C’est un débat aux limites du racisme qui est à présent agité et qui ne dépeint absolument pas la réalité des choses concernant le Franc Cfa, qui bon an mal an, bon gré mal gré, maintient quelque peu nos économies au-dessus de la ligne de flottaison. Kémi Séba activiste controversé, qui est venu se poser au Sénégal pour une plus grande tranquillité judiciaire, qui flirte souvent avec des thèses antisémites et révisionnistes en compagnie de sulfureux trublions, aurait été plus conséquent si en regard de sa double nationalité il avait renoncé à son passeport français.
Il faut cependant regretter que notre justice ait donné permission aux africains, en tous cas aux sénégalais de bafouer une institution avec laquelle notre pays est engagé pour la réussite de son économie, garante qu’elle est de nos engagements financiers nécessaires à notre développement. Et si 1 million de sénégalais mettaient le feu chacun à un billet de 10.000 francs, se demande-t-on les conséquences sur notre économie ? C’est juste une question…
Jean Pierre Corréa,
Une correspondance particulière
Il faut cependant regretter que notre justice ait donné permission aux africains, en tous cas aux sénégalais de bafouer une institution avec laquelle notre pays est engagé pour la réussite de son économie, garante qu’elle est de nos engagements financiers nécessaires à notre développement. Et si 1 million de sénégalais mettaient le feu chacun à un billet de 10.000 francs, se demande-t-on les conséquences sur notre économie ? C’est juste une question…
Jean Pierre Corréa,
Une correspondance particulière