Mesdames, Messieurs,
Je voulais à nouveau souhaiter la bienvenue au président OUATTARA et lui dire tout le plaisir qui a été le mien, le nôtre avec deux de mes ministres et l’ensemble de mon équipe de le recevoir avec son Premier ministre, plusieurs membres de son gouvernement et le secrétaire général de la présidence pour avoir, après notre échange du printemps, un nouvel échange sur l’ensemble des sujets bilatéraux, régionaux et internationaux.
Lors de notre premier entretien, nous avions évoqué notre partenariat bilatéral autour de trois priorités : le développement durable, l’éducation et la sécurité. Et aujourd’hui nous avons pu nous féliciter de la signature de cette feuille de route conjointe entre nos deux pays qui permet d’avancer de manière très concrète sur l’ensemble de ces axes avec, sur la période 2017 / 2020, environ 2 milliards de financement.
Parmi les projets qui occupent l’agenda bilatéral, plusieurs projets continueront d’avancer dans le domaine de l’énergie, des thématiques que je viens d’aborder mais il y a, je dirais, tout particulièrement, un projet qui nous est cher à l’un et à l’autre, à vous parce que vous l’avez beaucoup porté et poussé et à la France parce que c’est un projet qui atteint des records en termes de financement qui se justifie pleinement par son importance, c’est celui du train urbain d’Abidjan et je me réjouis, à ce titre, des progrès dans la finalisation du contrat. C’est un projet qui représente une offre française sans précédent alliant toutes les technologies de nos entreprises et qui permettra, je crois, vraiment un aménagement urbain d’Abidjan profondément différent et qui est très cohérent avec notre objectif de développement durable et la feuille de route qui est la nôtre.
Et je crois que c’est une manière, au-delà de l’engagement que vous aviez réitéré autour de l’Accord de Paris, une façon de mettre concrètement en acte cet accord et au-delà de notre travail diplomatique commun, de pouvoir agir sur le terrain.
Nous avons abordé les autres volets de la feuille de route, notamment donc les actions en matière d’éducation, la réforme du secteur de la sécurité et là aussi, je suis confiant sur le fait que nous puissions avancer sur ces volets et en particulier tous les efforts qui sont faits par votre pays en termes de biométrie, d’un meilleur contrôle des flux qui sont extrêmement importants.
Ensuite, nous avons avec le président OUATTARA évoqué l’avenir de la zone franc ; nous savons que, aujourd’hui, la zone franc offre aux pays de l’Union économique et monétaire d’Afrique de l’Ouest mais aussi d’Afrique centrale, une stabilité monétaire mais qui n’est pas sans certains défis. Il y a des tensions politiques chez certains ; il y a aussi un sujet de change qui se pose pour votre région comme pour la zone euro et à ce titre, nous avons donc décidé d’initier une réflexion commune et constructive.
Le président OUATTARA a eu plusieurs vies et ces vies lui ont donné une expertise, je crois, inédite en la matière dans la région. Nous partageons, je crois, une vision commune sur tout l’intérêt de la zone, mais je crois qu’il faut la moderniser, ouvrir une nouvelle voie avec beaucoup de pragmatisme et c’est ce dans quoi nous souhaitons nous engager ensemble.
Nous avons également abordé les questions régionales, le développement et la consolidation de la CEDEAO et de l’Union africaine et évidemment la préparation du sommet Union européenne / Afrique qui se tiendra à Abidjan fin novembre, auquel j’aurai le plaisir de me rendre. Et c’est ce sommet qui doit aussi jeter les bases de la refondation du partenariat entre nos deux continents, un partenariat avec un cadre plus moderne, davantage tourné vers les attentes de la jeunesse africaine et européenne et qui permettra de jeter les bases d’un programme commun en termes d’éducation là aussi, de formation, d’échanges universitaires de développement économique et d’un meilleur contrôle des migrations.
Enfin, dernier point, nous avons évoqué les suites du sommet qui s’est tenu à Paris en début de semaine et qui nous a conduits à réunir avec plusieurs partenaires européens, Union européenne, la Libye, le Tchad et le Niger puisque la Côte d’Ivoire fait partie des pays d’origine d’une partie de ces migrations et à ce titre, je souhaite que nous puissions développer tous les partenariats là aussi pour en particulier au sein de la CEDEAO davantage contrôler d’abord ces flux migratoires – ce que permettront vos réformes –, inciter par une politique de développement volontariste les jeunes ou les moins jeunes à rester pour réussir, se développer et avoir une vie stable dans leur pays d’origine, mais également lutter ensemble contre tous les réseaux de passeurs et les trafiquants qui dans la région font un mal considérable et ne sont pas sans lien avec le financement du terrorisme.
Et donc je souhaite que le président OUATTARA et la Côte d’Ivoire soient pleinement associés à l’initiative de début de semaine, comme je l’avais d’ailleurs annoncé, c’est l’étape suivante, un travail extrêmement fin de développement économique, le développement culturel, mais également de développement d’éléments de sécurité et de contrôle des migrations dans toute la région, dont l’Europe a besoin et qui est la part préventive de ce que nous vivons et de ce que subit, je dois le dire aujourd’hui, l’ensemble de l’Afrique.
Et nous l’évoquions en début de semaine, on ne peut pas accepter qu’il y ait aujourd’hui des millions d’Africains qui prennent des risques considérables pour leur vie, mais qu’il y ait surtout des dizaines de milliers d’Africains qui meurent dans le désert ou dans la Méditerranée parce qu’ils ne peuvent avoir une vie normale et un développement normal dans leur pays et parce qu’ils sont l’objet de la manipulation de ces trafiquants C’est aussi l’un de nos combats communs.
Vous le voyez, qu’il s’agisse de la relation bilatérale, régionale ou des grandes problématiques qui unissent le présent et l’avenir de l’Afrique et de l’Union européenne, eh bien, nos deux pays sont pleinement engagés dans ces combats et nos deux pays sont pleinement déterminés à agir de concert et je le dis ici à un moment important pour la Côte d’Ivoire en saluant le
travail qui a été fait par le président OUATTARA depuis qu’il est aux responsabilités. Il a pris un pays qui était profondément déstabilisé par une situation politique complexe, il l’a rétabli et la France fera tout pour que jusqu’à l’issue de son mandat, il puisse conduire les réformes essentielles pour son pays et pour la région, tout.
Je vous remercie, Monsieur le président, je vous remercie une fois encore d’être venu à Paris.
Je voulais à nouveau souhaiter la bienvenue au président OUATTARA et lui dire tout le plaisir qui a été le mien, le nôtre avec deux de mes ministres et l’ensemble de mon équipe de le recevoir avec son Premier ministre, plusieurs membres de son gouvernement et le secrétaire général de la présidence pour avoir, après notre échange du printemps, un nouvel échange sur l’ensemble des sujets bilatéraux, régionaux et internationaux.
Lors de notre premier entretien, nous avions évoqué notre partenariat bilatéral autour de trois priorités : le développement durable, l’éducation et la sécurité. Et aujourd’hui nous avons pu nous féliciter de la signature de cette feuille de route conjointe entre nos deux pays qui permet d’avancer de manière très concrète sur l’ensemble de ces axes avec, sur la période 2017 / 2020, environ 2 milliards de financement.
Parmi les projets qui occupent l’agenda bilatéral, plusieurs projets continueront d’avancer dans le domaine de l’énergie, des thématiques que je viens d’aborder mais il y a, je dirais, tout particulièrement, un projet qui nous est cher à l’un et à l’autre, à vous parce que vous l’avez beaucoup porté et poussé et à la France parce que c’est un projet qui atteint des records en termes de financement qui se justifie pleinement par son importance, c’est celui du train urbain d’Abidjan et je me réjouis, à ce titre, des progrès dans la finalisation du contrat. C’est un projet qui représente une offre française sans précédent alliant toutes les technologies de nos entreprises et qui permettra, je crois, vraiment un aménagement urbain d’Abidjan profondément différent et qui est très cohérent avec notre objectif de développement durable et la feuille de route qui est la nôtre.
Et je crois que c’est une manière, au-delà de l’engagement que vous aviez réitéré autour de l’Accord de Paris, une façon de mettre concrètement en acte cet accord et au-delà de notre travail diplomatique commun, de pouvoir agir sur le terrain.
Nous avons abordé les autres volets de la feuille de route, notamment donc les actions en matière d’éducation, la réforme du secteur de la sécurité et là aussi, je suis confiant sur le fait que nous puissions avancer sur ces volets et en particulier tous les efforts qui sont faits par votre pays en termes de biométrie, d’un meilleur contrôle des flux qui sont extrêmement importants.
Ensuite, nous avons avec le président OUATTARA évoqué l’avenir de la zone franc ; nous savons que, aujourd’hui, la zone franc offre aux pays de l’Union économique et monétaire d’Afrique de l’Ouest mais aussi d’Afrique centrale, une stabilité monétaire mais qui n’est pas sans certains défis. Il y a des tensions politiques chez certains ; il y a aussi un sujet de change qui se pose pour votre région comme pour la zone euro et à ce titre, nous avons donc décidé d’initier une réflexion commune et constructive.
Le président OUATTARA a eu plusieurs vies et ces vies lui ont donné une expertise, je crois, inédite en la matière dans la région. Nous partageons, je crois, une vision commune sur tout l’intérêt de la zone, mais je crois qu’il faut la moderniser, ouvrir une nouvelle voie avec beaucoup de pragmatisme et c’est ce dans quoi nous souhaitons nous engager ensemble.
Nous avons également abordé les questions régionales, le développement et la consolidation de la CEDEAO et de l’Union africaine et évidemment la préparation du sommet Union européenne / Afrique qui se tiendra à Abidjan fin novembre, auquel j’aurai le plaisir de me rendre. Et c’est ce sommet qui doit aussi jeter les bases de la refondation du partenariat entre nos deux continents, un partenariat avec un cadre plus moderne, davantage tourné vers les attentes de la jeunesse africaine et européenne et qui permettra de jeter les bases d’un programme commun en termes d’éducation là aussi, de formation, d’échanges universitaires de développement économique et d’un meilleur contrôle des migrations.
Enfin, dernier point, nous avons évoqué les suites du sommet qui s’est tenu à Paris en début de semaine et qui nous a conduits à réunir avec plusieurs partenaires européens, Union européenne, la Libye, le Tchad et le Niger puisque la Côte d’Ivoire fait partie des pays d’origine d’une partie de ces migrations et à ce titre, je souhaite que nous puissions développer tous les partenariats là aussi pour en particulier au sein de la CEDEAO davantage contrôler d’abord ces flux migratoires – ce que permettront vos réformes –, inciter par une politique de développement volontariste les jeunes ou les moins jeunes à rester pour réussir, se développer et avoir une vie stable dans leur pays d’origine, mais également lutter ensemble contre tous les réseaux de passeurs et les trafiquants qui dans la région font un mal considérable et ne sont pas sans lien avec le financement du terrorisme.
Et donc je souhaite que le président OUATTARA et la Côte d’Ivoire soient pleinement associés à l’initiative de début de semaine, comme je l’avais d’ailleurs annoncé, c’est l’étape suivante, un travail extrêmement fin de développement économique, le développement culturel, mais également de développement d’éléments de sécurité et de contrôle des migrations dans toute la région, dont l’Europe a besoin et qui est la part préventive de ce que nous vivons et de ce que subit, je dois le dire aujourd’hui, l’ensemble de l’Afrique.
Et nous l’évoquions en début de semaine, on ne peut pas accepter qu’il y ait aujourd’hui des millions d’Africains qui prennent des risques considérables pour leur vie, mais qu’il y ait surtout des dizaines de milliers d’Africains qui meurent dans le désert ou dans la Méditerranée parce qu’ils ne peuvent avoir une vie normale et un développement normal dans leur pays et parce qu’ils sont l’objet de la manipulation de ces trafiquants C’est aussi l’un de nos combats communs.
Vous le voyez, qu’il s’agisse de la relation bilatérale, régionale ou des grandes problématiques qui unissent le présent et l’avenir de l’Afrique et de l’Union européenne, eh bien, nos deux pays sont pleinement engagés dans ces combats et nos deux pays sont pleinement déterminés à agir de concert et je le dis ici à un moment important pour la Côte d’Ivoire en saluant le
travail qui a été fait par le président OUATTARA depuis qu’il est aux responsabilités. Il a pris un pays qui était profondément déstabilisé par une situation politique complexe, il l’a rétabli et la France fera tout pour que jusqu’à l’issue de son mandat, il puisse conduire les réformes essentielles pour son pays et pour la région, tout.
Je vous remercie, Monsieur le président, je vous remercie une fois encore d’être venu à Paris.