En moins d’une année, le Mouvement des Forces d’Avenir (Mfa) vit sa deuxième crise. Au cours de celle-ci, « le Bureau Exécutif » a décidé de suspendre Azoumana Moutayé de ses fonctions de président. Mais comment les dirigeants de ce parti en sont-ils arrivés à cette situation extrême ? Constat et rappel de faits.
Le jeudi 2 février 2017 le Mouvement des Forces d’Avenir (Mfa), a été confrontée en son sein à une crise. Violente. Au cours de celle-ci, les délégués, la presque totalité, avaient exigé d’Azoumana Moutayé, sa démission du poste de président du parti. Ils lui ont reproché un chapelet d’insuffisances dans la gestion des affaires du parti et son antipathie affichée pour leurs alliés politiques. Cette première crise a failli de peu l’emporter. Mais après de multiples tractations et de négociations, l’ex-ministre de l’Entrepreneuriat National, de l’Artisanat et de la Promotion des PME, a pu sauver son fauteuil. Le samedi 26 août dernier, soit sept mois après, voici qu’advient une nouvelle crise. Cette fois plus violente et plus radicale. Ici, il n’est plus demandé à Azoumana Moutayé de démissionner de son poste de président du parti. Mais il a été purement et simplement suspendu de ses fonctions de président. Comme l’indique le libellé suivant de la déclaration du Bureau Exécutif. « Le Bureau politique du Mfa réuni en session extraordinaire le samedi 26 août 2017, de 10 h à 11 h 30, sous la présidence du premier vice-président, le camarade Ouattara Siaka,…Décide de suspendre de ses fonctions de président du parti, le camarade Azoumana Moutayé pour manquements graves…Et désigne le camarade Ouattara Siaka premier vice-président, pour assumer les fonctions de président par intérim jusqu’au prochain Congrès Extraordinaire, prévu dans un délai de 90 jours conformément aux statuts et règlement intérieur du parti ». Cette nouvelle décision des membres de la Direction semble les avoir conduits sur le point du non-retour. Depuis la mise en place de la nouvelle équipe de Direction, celle-ci a entrepris de rencontrer quelques représentants des alliés du Rassemblement des Houphouetistes pour la Démocratie et la Paix (Rhdp). Du coup, toute personne ignorant tout de la vie de ce parti serait tenté de demander ce que reprochent en réalité les cadres du Mfa à leur ex-président. Lui qui clame de son côté qu’il « demeure à son poste », et indique que « les informations relayées par les réseaux sociaux et certaines presse en ligne ne sont que du vent ».
Les premières erreurs politiques de Moutayé, il est « amorphe »
Selon les membres de la nouvelle équipe, l’une des erreurs les plus flagrantes que commet Azoumana Moutayé dépuis qu’il a été porté à la président du Mfa lors du congrès tenu le 12 avril 2015 à l’hôtel du Golf, c’est « son caractère amorphe ». L’homme est accusé depuis longtemps d’être ‘’lourd’’. « Il n’initie aucune rencontre politique avec les militants. Il empêche l’organisation par d’autres cadres de meetings ou d’autres réunions de la jeunesse ou des femmes. Il n’est jamais sur le terrain avec les militants pour les galvaniser et les redynamiser. Le président est lourd et dort pendant que les militants des autres partis membres de l’alliance du Rhdp sont régulièrement en activités », nous avait confié autrefois un délégué mécontent de Moutayé. Cette incapacité à animer le parti et à être actif a montré ses fruits. Les militants conçoivent difficilement, disons même qu’ils refusent de comprendre qu’Azoumana Moutayé qui était ministre, président de parti et député sortant ait échoué aux élections législatives du 18 décembre 2016 dans sa propre localité de Kouassi-Datékro. Pis, les militants supportent difficilement aussi son manque de soutien aux deux autres candidats du parti, alors même qu’il était encore ministre. Ce qui a entrainé l’échec de ces derniers. Bilan : Perte du ministère et des 3 postes de députés que le parti avait avant son arrivée à la tête de la formation. Un bilan totalement négatif que les militants ne sauraient tolérer, car assimilé à une mort programmée du parti. « Comment donc un tel président peut-il aider son parti à glaner des victoires? », s’interrogent les militants Mfa. La première insuffisance politique de Moutayé que les militants de son parti assimilent à une erreur politique est donc son incapacité à mobiliser et son manque de carrure.
Les deuxièmes erreurs politiques de Moutayé, refus de financer pour le parti
L’ex-président du Mfa, est accusé par ses camarades du parti d’être avare. Il ferait des promesses à qui veut l’entendre sans jamais les honorer. « Lors de certaines rencontres auxquelles nous participons souvent, on a fait une remarque qui a fait que nous sommes totalement déçus de Moutayé, nous confie un membre de la Direction. Lorsqu’on arrive dans une ville, les militants nous reçoivent. Souvent ils font de la cuisine qu’ils offrent à la délégation conduite par Moutayé. Les militants dressent des bâches des chaises. Ils louent des appareils de sonorisation. Tout ceci à leurs frais. Et lorsque la délégation se prépare à quitter les lieux le président fait des dons qui font honte à tous les membres de la délégation. Il offre par exemple 5.000 fcfa à la jeunesse, 5.000 fcfa aux femmes, 5.000 fcfa aux chefs coutumiers, 5.000 fcfa aux forces de l’ordre. Et c’est tout. Devant cette humiliation, c’est tout le temps, le Secrétaire Général du parti, le Professeur Djaha Konan qui prend sur lui d’ajouter 35.000 cfa ou 50.000 fcfa pour réduire la densité de la honte », nous dit ce membre de la direction. Qui indique que « Moutayé oubli que les repas, les bâches, les chaises, la sonorisation, coûtent chers aux militants qui reçoivent la délégation ». Les militants reprochent également à leur ex-président son manque d’actions sociales même sporadiques à l’endroit des militants. « Moutayé n’a jamais osé donner de l’argent ou aider un militant pour la résolution d’un problème », soutient notre source. Enfin, ceci pour dire que selon des militants et cadres du Mfa, M. Moutayé est situé aux antipodes de la sagesse bien connue dans la sphère politique qui dit : « quand on ne veut pas dépenser son argent, on ne vient pas en politique » ou « quand on n’a d’argent, on ne vient pas en politique ». Au total, avec de telles dispositions naturelles et une telle attitude, comment cet homme pouvait-il espérer gérer un parti politique ? Il n’a coulé donc que par sa propre faute, doit-on conclure.
La troisième erreur politique de Moutayé, l’inaccessibilité
Fermé, inaccessible ou presque, l’ex-président du Mfa traîne aussi avec lui, la réputation de l’homme politique qui évite les rencontres. Une sempiternelle remarque faite par les militants, que Moutayé ne fait rien pour réparer. Un délégué Mfa nous confiait à ce propos autrefois : « Le président Moutayé est très fermé. Il n’est pas ouvert et refuse très souvent de recevoir les militants du parti y compris des cadres du parti. Il refuse aussi de décrocher les appels. Quand il était récemment ministre, lorsque vous avez la chance qu’il vous décroche au téléphone, s’il vous donne un rendez-vous, vous pouvez arriver à 10 heures à son cabinet et c’est vers 19 heures qu’il vous reçoit. Et c’est comme ça tout le temps qu’il maltraitait les cadres et les militants du parti jusqu’à ce qu’il parte du gouvernement ». Les militants ajoutent qu’il le fait de façon plus accentuée depuis qu’il n’est pas ministre ». A ce niveau aussi, l’ex-député de Kouassi-Datékro a causé sa propre chute en ignorant qu’un leader politique se doit d’être ouvert à tous et être à même de gérer toutes les humeurs. Plutôt que les fuir.
La quatrième erreur politique de l’ex-président, les accusations portées contre les alliés
Les membres du Bureau politique du Mfa reprochent à leur ex-président ses nombreuses « accusations faciles portées contre leurs alliés du RHDP ». Lorsqu’il a mordu la poussière aux législatives dernières, il n’a pas hésité à pointer d’un doigt accusateur certains responsables de l’alliance des Houphouetistes. Un peu comme le font les mauvais perdants. De plus, dans la crise actuelle qui secoue le parti, des proches de l’ex-président du Mfa portent des accusations contre le président des partis membres du Rhdp Amadou Soumahoro. Dans les colonnes du confrère ‘’LG Infos’’ du mercredi 30 août dernier, un membre du camp de Moutayé parlant du Secrétaire Général par intérim du Rdr, et des membres de la nouvelle Direction du Mfa, a dit ceci : « Amadou Soumahoro se cache pour les rencontrer nuitamment. C’est grave pour un responsable de parti politique. Ce n’est pas responsable. Il veut nous diviser. On avait l’information qu’il montait un coup contre notre président. Il vient de confirmer cette information. C’est lui qui est à la base de la déstabilisation de notre président. Nous comprenons maintenant », a indiqué le proche ce Moutayé. Sans que Moutayé ne démentent ces écrits. Montrant ainsi qu’il en est l’instigateur.
Cinquièmes grosses erreurs politique de Moutayé, le manque d’organisation
L’ex-ministre de l’Entrepreneuriat National, de l’Artisanat et de la Promotion des PME est aussi et surtout accusé d’ignorer tout de la bonne gestion d’un parti politique. Depuis qu’il a été porté à la présidence du parti lors du congrès qui s’est tenu le 12 avril 2015 à l’hôtel du Golf, Moutayé n’a jamais osé opérer de nominations formelles avec documents signés de sa part à l’appui. Il nomme verbalement tout autour de lui et refuse d’accompagner ses décisions de documents. Ni le Secrétaire Général du parti, ni les vice-présidents, encore moins leurs collaborateurs n’ont reçu de documents signés par Moutayé attestant de leurs nominations aux différents postes qu’ils occupent. Et lorsque les membres de la Direction du parti abordent ce sujet, Moutayé entre dans « tous ses états ». Ou il évite carrément le sujet. En définitive l’ex-président du Mfa s’est éjecté de son fauteuil par son manque de savoir en matière de gestion des formations politique.
Marcel Tim
Le jeudi 2 février 2017 le Mouvement des Forces d’Avenir (Mfa), a été confrontée en son sein à une crise. Violente. Au cours de celle-ci, les délégués, la presque totalité, avaient exigé d’Azoumana Moutayé, sa démission du poste de président du parti. Ils lui ont reproché un chapelet d’insuffisances dans la gestion des affaires du parti et son antipathie affichée pour leurs alliés politiques. Cette première crise a failli de peu l’emporter. Mais après de multiples tractations et de négociations, l’ex-ministre de l’Entrepreneuriat National, de l’Artisanat et de la Promotion des PME, a pu sauver son fauteuil. Le samedi 26 août dernier, soit sept mois après, voici qu’advient une nouvelle crise. Cette fois plus violente et plus radicale. Ici, il n’est plus demandé à Azoumana Moutayé de démissionner de son poste de président du parti. Mais il a été purement et simplement suspendu de ses fonctions de président. Comme l’indique le libellé suivant de la déclaration du Bureau Exécutif. « Le Bureau politique du Mfa réuni en session extraordinaire le samedi 26 août 2017, de 10 h à 11 h 30, sous la présidence du premier vice-président, le camarade Ouattara Siaka,…Décide de suspendre de ses fonctions de président du parti, le camarade Azoumana Moutayé pour manquements graves…Et désigne le camarade Ouattara Siaka premier vice-président, pour assumer les fonctions de président par intérim jusqu’au prochain Congrès Extraordinaire, prévu dans un délai de 90 jours conformément aux statuts et règlement intérieur du parti ». Cette nouvelle décision des membres de la Direction semble les avoir conduits sur le point du non-retour. Depuis la mise en place de la nouvelle équipe de Direction, celle-ci a entrepris de rencontrer quelques représentants des alliés du Rassemblement des Houphouetistes pour la Démocratie et la Paix (Rhdp). Du coup, toute personne ignorant tout de la vie de ce parti serait tenté de demander ce que reprochent en réalité les cadres du Mfa à leur ex-président. Lui qui clame de son côté qu’il « demeure à son poste », et indique que « les informations relayées par les réseaux sociaux et certaines presse en ligne ne sont que du vent ».
Les premières erreurs politiques de Moutayé, il est « amorphe »
Selon les membres de la nouvelle équipe, l’une des erreurs les plus flagrantes que commet Azoumana Moutayé dépuis qu’il a été porté à la président du Mfa lors du congrès tenu le 12 avril 2015 à l’hôtel du Golf, c’est « son caractère amorphe ». L’homme est accusé depuis longtemps d’être ‘’lourd’’. « Il n’initie aucune rencontre politique avec les militants. Il empêche l’organisation par d’autres cadres de meetings ou d’autres réunions de la jeunesse ou des femmes. Il n’est jamais sur le terrain avec les militants pour les galvaniser et les redynamiser. Le président est lourd et dort pendant que les militants des autres partis membres de l’alliance du Rhdp sont régulièrement en activités », nous avait confié autrefois un délégué mécontent de Moutayé. Cette incapacité à animer le parti et à être actif a montré ses fruits. Les militants conçoivent difficilement, disons même qu’ils refusent de comprendre qu’Azoumana Moutayé qui était ministre, président de parti et député sortant ait échoué aux élections législatives du 18 décembre 2016 dans sa propre localité de Kouassi-Datékro. Pis, les militants supportent difficilement aussi son manque de soutien aux deux autres candidats du parti, alors même qu’il était encore ministre. Ce qui a entrainé l’échec de ces derniers. Bilan : Perte du ministère et des 3 postes de députés que le parti avait avant son arrivée à la tête de la formation. Un bilan totalement négatif que les militants ne sauraient tolérer, car assimilé à une mort programmée du parti. « Comment donc un tel président peut-il aider son parti à glaner des victoires? », s’interrogent les militants Mfa. La première insuffisance politique de Moutayé que les militants de son parti assimilent à une erreur politique est donc son incapacité à mobiliser et son manque de carrure.
Les deuxièmes erreurs politiques de Moutayé, refus de financer pour le parti
L’ex-président du Mfa, est accusé par ses camarades du parti d’être avare. Il ferait des promesses à qui veut l’entendre sans jamais les honorer. « Lors de certaines rencontres auxquelles nous participons souvent, on a fait une remarque qui a fait que nous sommes totalement déçus de Moutayé, nous confie un membre de la Direction. Lorsqu’on arrive dans une ville, les militants nous reçoivent. Souvent ils font de la cuisine qu’ils offrent à la délégation conduite par Moutayé. Les militants dressent des bâches des chaises. Ils louent des appareils de sonorisation. Tout ceci à leurs frais. Et lorsque la délégation se prépare à quitter les lieux le président fait des dons qui font honte à tous les membres de la délégation. Il offre par exemple 5.000 fcfa à la jeunesse, 5.000 fcfa aux femmes, 5.000 fcfa aux chefs coutumiers, 5.000 fcfa aux forces de l’ordre. Et c’est tout. Devant cette humiliation, c’est tout le temps, le Secrétaire Général du parti, le Professeur Djaha Konan qui prend sur lui d’ajouter 35.000 cfa ou 50.000 fcfa pour réduire la densité de la honte », nous dit ce membre de la direction. Qui indique que « Moutayé oubli que les repas, les bâches, les chaises, la sonorisation, coûtent chers aux militants qui reçoivent la délégation ». Les militants reprochent également à leur ex-président son manque d’actions sociales même sporadiques à l’endroit des militants. « Moutayé n’a jamais osé donner de l’argent ou aider un militant pour la résolution d’un problème », soutient notre source. Enfin, ceci pour dire que selon des militants et cadres du Mfa, M. Moutayé est situé aux antipodes de la sagesse bien connue dans la sphère politique qui dit : « quand on ne veut pas dépenser son argent, on ne vient pas en politique » ou « quand on n’a d’argent, on ne vient pas en politique ». Au total, avec de telles dispositions naturelles et une telle attitude, comment cet homme pouvait-il espérer gérer un parti politique ? Il n’a coulé donc que par sa propre faute, doit-on conclure.
La troisième erreur politique de Moutayé, l’inaccessibilité
Fermé, inaccessible ou presque, l’ex-président du Mfa traîne aussi avec lui, la réputation de l’homme politique qui évite les rencontres. Une sempiternelle remarque faite par les militants, que Moutayé ne fait rien pour réparer. Un délégué Mfa nous confiait à ce propos autrefois : « Le président Moutayé est très fermé. Il n’est pas ouvert et refuse très souvent de recevoir les militants du parti y compris des cadres du parti. Il refuse aussi de décrocher les appels. Quand il était récemment ministre, lorsque vous avez la chance qu’il vous décroche au téléphone, s’il vous donne un rendez-vous, vous pouvez arriver à 10 heures à son cabinet et c’est vers 19 heures qu’il vous reçoit. Et c’est comme ça tout le temps qu’il maltraitait les cadres et les militants du parti jusqu’à ce qu’il parte du gouvernement ». Les militants ajoutent qu’il le fait de façon plus accentuée depuis qu’il n’est pas ministre ». A ce niveau aussi, l’ex-député de Kouassi-Datékro a causé sa propre chute en ignorant qu’un leader politique se doit d’être ouvert à tous et être à même de gérer toutes les humeurs. Plutôt que les fuir.
La quatrième erreur politique de l’ex-président, les accusations portées contre les alliés
Les membres du Bureau politique du Mfa reprochent à leur ex-président ses nombreuses « accusations faciles portées contre leurs alliés du RHDP ». Lorsqu’il a mordu la poussière aux législatives dernières, il n’a pas hésité à pointer d’un doigt accusateur certains responsables de l’alliance des Houphouetistes. Un peu comme le font les mauvais perdants. De plus, dans la crise actuelle qui secoue le parti, des proches de l’ex-président du Mfa portent des accusations contre le président des partis membres du Rhdp Amadou Soumahoro. Dans les colonnes du confrère ‘’LG Infos’’ du mercredi 30 août dernier, un membre du camp de Moutayé parlant du Secrétaire Général par intérim du Rdr, et des membres de la nouvelle Direction du Mfa, a dit ceci : « Amadou Soumahoro se cache pour les rencontrer nuitamment. C’est grave pour un responsable de parti politique. Ce n’est pas responsable. Il veut nous diviser. On avait l’information qu’il montait un coup contre notre président. Il vient de confirmer cette information. C’est lui qui est à la base de la déstabilisation de notre président. Nous comprenons maintenant », a indiqué le proche ce Moutayé. Sans que Moutayé ne démentent ces écrits. Montrant ainsi qu’il en est l’instigateur.
Cinquièmes grosses erreurs politique de Moutayé, le manque d’organisation
L’ex-ministre de l’Entrepreneuriat National, de l’Artisanat et de la Promotion des PME est aussi et surtout accusé d’ignorer tout de la bonne gestion d’un parti politique. Depuis qu’il a été porté à la présidence du parti lors du congrès qui s’est tenu le 12 avril 2015 à l’hôtel du Golf, Moutayé n’a jamais osé opérer de nominations formelles avec documents signés de sa part à l’appui. Il nomme verbalement tout autour de lui et refuse d’accompagner ses décisions de documents. Ni le Secrétaire Général du parti, ni les vice-présidents, encore moins leurs collaborateurs n’ont reçu de documents signés par Moutayé attestant de leurs nominations aux différents postes qu’ils occupent. Et lorsque les membres de la Direction du parti abordent ce sujet, Moutayé entre dans « tous ses états ». Ou il évite carrément le sujet. En définitive l’ex-président du Mfa s’est éjecté de son fauteuil par son manque de savoir en matière de gestion des formations politique.
Marcel Tim