Abidjan - DJ Arafat, la grande star de la musique ivoirienne, s'annonce comme le grand favori de la 2e édition des "awards du coupé-décalé", le 1er octobre prochain.
Quelque 110 nominés dans 21 catégories sont en course pour les récompenses de ce genre musical, ont annoncé les organisateurs lors d'une conférence de presse dimanche soir. Mais les noms des nominés n'ont été révélés que lundi sur l'internet.
De nombreux concerts gratuits devraient rassembler des dizaines de milliers de spectateurs tout le week-end autour de la cérémonie.
Le coupé-décalé, musique au rythme endiablé utilisant souvent des sons électroniques, est né en 2003 dans les boîtes de nuit d'Abidjan puis s'est disséminé dans toute l'Afrique. Il commence à conquérir l'Europe et les Etats-Unis, notamment grâce aux sportifs qui ont popularisé certains pas de danse.
Une des légendes autour du genre veut que l'expression provienne des arnaques ivoiriennes : "On coupe (on arnaque), on décale (on s'enfuit ou disparaît)", explique le journaliste Usher Aliman, auteur de "Douk Saga, l'histoire interdite du coupé-décalé". D'autres affirment que le nom est inspiré d'une danse traditionnelle ivoirienne.
L'année dernière, les awards, qui avaient rendu un hommage à Douk Saga, un des pionniers du genre décédé en 2006, avaient réuni 30 millions de votants sur l'internet ou par SMS, selon les organisateurs.
Cette année, DJ Arafat sera à nouveau le favori dans la catégorie "artiste de l'année" face à l'autre poids lourd, Serge Beynaud, mais aussi Kerozen, Mix Premier, Kedjavara, Ariel Sheney et Debordo Leekunfa, tous des stars en Afrique de l'Ouest.
Les tubes "Mal à la tête" (Mix Premier), "Agbangnan" (DJ Arafat), Peté Peté (Ariel Sheney), Karidjatou (Serge Beynaud) et Le Temps (Kerozen) sont en lice pour la meilleure chanson de l'année.
pgf/de/jh
Quelque 110 nominés dans 21 catégories sont en course pour les récompenses de ce genre musical, ont annoncé les organisateurs lors d'une conférence de presse dimanche soir. Mais les noms des nominés n'ont été révélés que lundi sur l'internet.
De nombreux concerts gratuits devraient rassembler des dizaines de milliers de spectateurs tout le week-end autour de la cérémonie.
Le coupé-décalé, musique au rythme endiablé utilisant souvent des sons électroniques, est né en 2003 dans les boîtes de nuit d'Abidjan puis s'est disséminé dans toute l'Afrique. Il commence à conquérir l'Europe et les Etats-Unis, notamment grâce aux sportifs qui ont popularisé certains pas de danse.
Une des légendes autour du genre veut que l'expression provienne des arnaques ivoiriennes : "On coupe (on arnaque), on décale (on s'enfuit ou disparaît)", explique le journaliste Usher Aliman, auteur de "Douk Saga, l'histoire interdite du coupé-décalé". D'autres affirment que le nom est inspiré d'une danse traditionnelle ivoirienne.
L'année dernière, les awards, qui avaient rendu un hommage à Douk Saga, un des pionniers du genre décédé en 2006, avaient réuni 30 millions de votants sur l'internet ou par SMS, selon les organisateurs.
Cette année, DJ Arafat sera à nouveau le favori dans la catégorie "artiste de l'année" face à l'autre poids lourd, Serge Beynaud, mais aussi Kerozen, Mix Premier, Kedjavara, Ariel Sheney et Debordo Leekunfa, tous des stars en Afrique de l'Ouest.
Les tubes "Mal à la tête" (Mix Premier), "Agbangnan" (DJ Arafat), Peté Peté (Ariel Sheney), Karidjatou (Serge Beynaud) et Le Temps (Kerozen) sont en lice pour la meilleure chanson de l'année.
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