Abidjan - L’Afrique va bénéficier d’un financement de 280 millions de dollars pour lancer sa "révolution verte", ont annoncé mercredi à Abidjan des bailleurs de fonds, pour qui l’agriculture est la base de la croissance économique du continent.
Ce financement se fera dans le cadre du Partenariat pour la transformation agricole inclusive en Afrique (PIATA), un projet financé pour l’essentiel par les Fondations Bill et Melinda Gates, Rockefeller et l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID).
Cet appui vise à "catalyser et soutenir une transformation agricole inclusive dans au moins 11 pays d’Afrique, ce qui augmentera les revenus et améliorera la sécurité alimentaire de 30 millions d’exploitations agricoles familiales de petite taille", ont souligné ces bailleurs, en marge du forum sur la révolution verte en Afrique (Agra).
La rencontre d’Abidjan s’est ouverte en présence du président ivoirien Alassane Ouattara, de son homologue du Liberia Ellen Johnson Sirleaf, ainsi que des anciens présidents nigérian Olusegun Obasanjo, ghanéen John Kufuor et tanzanien Jakaia Kikuete.
"L’Afrique a besoin d’une révolution agricole qui soit originale et qui relie des millions de petites exploitations à des entreprises agroalimentaires, créant des chaînes d’approvisionnement alimentaires étendues, des emplois et des opportunités économiques pour de larges segments de la population, souligne le rapport 2017 sur l’état de l’Agriculture en Afrique, rendu public lors de ce forum. "Une telle transformation nécessitera des engagements politiques et financiers ainsi que des politiques plus
importantes de la part des secteurs public et privé".
Bien que plus de 50% de la population africaine soit activement engagée dans l’agriculture, moins de 1% des crédits bancaires est orientée vers ce secteur", ont déploré les participants. Ils ont affirmé que "l’injection de ressources financières dans la transformation de la chaine de valeur agro-alimentaire peut relancer une nouvelle phase d’industrialisation pour l’agriculture africaine".
"L’agriculture est encore le meilleur moyen pour une croissance économique africaine inclusive et une réduction de la pauvreté", insiste le rapport, rappelant que les systèmes alimentaires du continent fonctionnent grâce à 41 millions de petits exploitants.
L’Agra est la principale institution chargée de la mise en oeuvre du partenariat avec les 11 pays prioritaires: Ghana, Nigeria, Mali, Burkina Faso, Rwanda, Ouganda, Kenya, Ethiopie, Tanzanie, Malawi et Mozambique.
Le forum sur la révolution verte en Afrique (AGRA), le premier à se tenir dans un pays africain francophone, dure jusqu’à vendredi.
ck/de/jh
Ce financement se fera dans le cadre du Partenariat pour la transformation agricole inclusive en Afrique (PIATA), un projet financé pour l’essentiel par les Fondations Bill et Melinda Gates, Rockefeller et l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID).
Cet appui vise à "catalyser et soutenir une transformation agricole inclusive dans au moins 11 pays d’Afrique, ce qui augmentera les revenus et améliorera la sécurité alimentaire de 30 millions d’exploitations agricoles familiales de petite taille", ont souligné ces bailleurs, en marge du forum sur la révolution verte en Afrique (Agra).
La rencontre d’Abidjan s’est ouverte en présence du président ivoirien Alassane Ouattara, de son homologue du Liberia Ellen Johnson Sirleaf, ainsi que des anciens présidents nigérian Olusegun Obasanjo, ghanéen John Kufuor et tanzanien Jakaia Kikuete.
"L’Afrique a besoin d’une révolution agricole qui soit originale et qui relie des millions de petites exploitations à des entreprises agroalimentaires, créant des chaînes d’approvisionnement alimentaires étendues, des emplois et des opportunités économiques pour de larges segments de la population, souligne le rapport 2017 sur l’état de l’Agriculture en Afrique, rendu public lors de ce forum. "Une telle transformation nécessitera des engagements politiques et financiers ainsi que des politiques plus
importantes de la part des secteurs public et privé".
Bien que plus de 50% de la population africaine soit activement engagée dans l’agriculture, moins de 1% des crédits bancaires est orientée vers ce secteur", ont déploré les participants. Ils ont affirmé que "l’injection de ressources financières dans la transformation de la chaine de valeur agro-alimentaire peut relancer une nouvelle phase d’industrialisation pour l’agriculture africaine".
"L’agriculture est encore le meilleur moyen pour une croissance économique africaine inclusive et une réduction de la pauvreté", insiste le rapport, rappelant que les systèmes alimentaires du continent fonctionnent grâce à 41 millions de petits exploitants.
L’Agra est la principale institution chargée de la mise en oeuvre du partenariat avec les 11 pays prioritaires: Ghana, Nigeria, Mali, Burkina Faso, Rwanda, Ouganda, Kenya, Ethiopie, Tanzanie, Malawi et Mozambique.
Le forum sur la révolution verte en Afrique (AGRA), le premier à se tenir dans un pays africain francophone, dure jusqu’à vendredi.
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