Abidjan - Plusieurs dégâts causés par les bœufs, dont un cas mortel, ont été dénombrés dans certains quartiers d'Abidjan lors de l’Aid el Kebir, fête de la Tabaski, célébrée vendredi dernier par la communauté musulmane.
Le mardi 29 août, lors d’un reportage sur l’état d’approvisionnement en bétail de l’abattoir de Port-Bouët, l’AIP a constaté le « courroux » d’un bœuf qui, échappé de son enclos, a créé la débandade générale des populations, vendeurs et acheteurs, détruisant sur son passage, digne d’une corrida espagnole, le matériel de travail de plusieurs journalistes-reporters dont il a blessé trois qui ont été admis à l’hôpital pour des soins.
Ce bœuf furieux n’a pas épargné les autorités du District autonome d’Abidjan et du ministère des Ressources animales et Halieutiques qui ont dû prendre leurs jambes à leur coup pour échapper à sa furie.
Au Plateau-Dokui, dans la commune d’Abobo, les réseaux sociaux et sites d’information en ligne ont rapporté la mort d’un « Parigos » causée par son propre bœuf. L'animal, qui était sur le point d’être immolé, s'est défait de ses liens et a foncé sur son propriétaire, le blessant grièvement à coups de cornes. Ce dernier a trouvé la mort dans un Centre hospitalier universitaire (CHU) d'Abidjan après son évacuation des suites de ses blessures.
Dans la même commune, une dame s’est fait percuter par le bœuf de son voisin. L’animal lui a perforé la hanche. Cette dernière est actuellement hospitalisée, selon son fils.
Ces bêtes de plus en plus immolées lors de la Tabaski, en pleine rue, sans la moindre mesure de sécurité restent un danger pour nos populations. Des fidèles musulmans estiment qu’en s’associant pour acheter un bœuf, cela revient moins cher par rapport à l’achat individuel d’un mouton
« Avec ces temps qui courent, il est plus économique de s’associer à trois pour acheter un bœuf à 300 000 FCFA que d’acheter trois moutons qui pourraient vous coûter au moins 150 000 FCFA l’unité », confie Fofana Idriss vivant dans la commune de Yopugon, précisant que le partage de la viande de bœuf est plus avantageux que celui du mouton.
La Tabaski ou l’Aid el Kebir, est une fête de reconnaissance à Allah. Elle commémore symboliquement l’acte courageux et très pieux posé par Abraham à qui Dieu a permis de sacrifier un mouton en lieu et place de son fils, selon le saint Coran.
Bassolé Simon Benjamin
Le mardi 29 août, lors d’un reportage sur l’état d’approvisionnement en bétail de l’abattoir de Port-Bouët, l’AIP a constaté le « courroux » d’un bœuf qui, échappé de son enclos, a créé la débandade générale des populations, vendeurs et acheteurs, détruisant sur son passage, digne d’une corrida espagnole, le matériel de travail de plusieurs journalistes-reporters dont il a blessé trois qui ont été admis à l’hôpital pour des soins.
Ce bœuf furieux n’a pas épargné les autorités du District autonome d’Abidjan et du ministère des Ressources animales et Halieutiques qui ont dû prendre leurs jambes à leur coup pour échapper à sa furie.
Au Plateau-Dokui, dans la commune d’Abobo, les réseaux sociaux et sites d’information en ligne ont rapporté la mort d’un « Parigos » causée par son propre bœuf. L'animal, qui était sur le point d’être immolé, s'est défait de ses liens et a foncé sur son propriétaire, le blessant grièvement à coups de cornes. Ce dernier a trouvé la mort dans un Centre hospitalier universitaire (CHU) d'Abidjan après son évacuation des suites de ses blessures.
Dans la même commune, une dame s’est fait percuter par le bœuf de son voisin. L’animal lui a perforé la hanche. Cette dernière est actuellement hospitalisée, selon son fils.
Ces bêtes de plus en plus immolées lors de la Tabaski, en pleine rue, sans la moindre mesure de sécurité restent un danger pour nos populations. Des fidèles musulmans estiment qu’en s’associant pour acheter un bœuf, cela revient moins cher par rapport à l’achat individuel d’un mouton
« Avec ces temps qui courent, il est plus économique de s’associer à trois pour acheter un bœuf à 300 000 FCFA que d’acheter trois moutons qui pourraient vous coûter au moins 150 000 FCFA l’unité », confie Fofana Idriss vivant dans la commune de Yopugon, précisant que le partage de la viande de bœuf est plus avantageux que celui du mouton.
La Tabaski ou l’Aid el Kebir, est une fête de reconnaissance à Allah. Elle commémore symboliquement l’acte courageux et très pieux posé par Abraham à qui Dieu a permis de sacrifier un mouton en lieu et place de son fils, selon le saint Coran.
Bassolé Simon Benjamin