Le président de l'Assemblée nationale ivoirienne et ex-chef de la rébellion, Guillaume Soro, a déclaré vendredi dans un communiqué qu'il regrettait de ne pas avoir été "associé" au congrès du parti du président Alassane Ouattara.
Ce communiqué est "un refus poli" d'assister au congrès du Rassemblement des républicains (RDR) qui s'ouvre samedi, a commenté auprès de l'AFP un proche de cet homme-clé de la vie politique ivoirienne et probable candidat à la succession de M. Ouattara en 2020.
"En ma qualité de militant et d'élu de cette formation (...) bien qu'ayant été président du Conseil politique de la campagne du président en 2015, député, élu sous la bannière du RDR, président de l'Assemblée nationale sur proposition du RDR, et enfin membre du Haut conseil politique du RDR, je n'ai à aucun moment été associé aux travaux préparatoires du congrès", affirme-t-il, insistant sur son appartenance au mouvement.
"Dans le contexte actuel fait de frictions, de suspicions et où des lignes de fractures évidentes sont apparues au sein de notre famille politique, qui peut décliner l'impérieuse nécessité de rassemblement de tous ?", lance-t-il.
Officiellement, l'ancien Premier ministre n'a pas encore déclaré ses intentions, mais ses relations avec le clan présidentiel alimentent tous les fantasmes et rumeurs depuis des mois. Certains partisans du président
l'accusent de vouloir déstabiliser le gouvernement et de comploter contre des rivaux potentiels, voyant même sa main derrière les mutineries qui ont ébranlé la Côte d'Ivoire depuis le début de l'année.
D'un autre côté, ses partisans estiment qu'il est victime d'une chasse aux sorcières alors qu'il a "toujours oeuvré" dans le sens du "bien commun".
Le président Ouattara et Guillaume Soro s'affichent régulièrement ensemble et souriants lors de manifestations et cérémonies publiques.
"Fort heureusement, ce n'est qu'un congrès, d'autres congrès ordinaires se tiendront immanquablement. Des congrès extraordinaires pourraient, en cas de besoin, avoir lieu. J'imagine donc qu'à tout moment, de nouvelles occasions pourraient m'être offertes de contribuer significativement à la vie du parti", ajoute-t-il.
"Je me tiens d'ores et déjà à la disposition de la future direction du parti (...) en vue d'aborder dans l'unité et dans l'union les échéances futures", conclut-il.
En aout, des partisans de Soro ont créé un nouveau mouvement, l'Amicale des Forces Nouvelles (AFN), réfutant toutefois créer un parti portant le nom de l'ex-rébellion en vue de la présidentielle.
pgf/jh
Ce communiqué est "un refus poli" d'assister au congrès du Rassemblement des républicains (RDR) qui s'ouvre samedi, a commenté auprès de l'AFP un proche de cet homme-clé de la vie politique ivoirienne et probable candidat à la succession de M. Ouattara en 2020.
"En ma qualité de militant et d'élu de cette formation (...) bien qu'ayant été président du Conseil politique de la campagne du président en 2015, député, élu sous la bannière du RDR, président de l'Assemblée nationale sur proposition du RDR, et enfin membre du Haut conseil politique du RDR, je n'ai à aucun moment été associé aux travaux préparatoires du congrès", affirme-t-il, insistant sur son appartenance au mouvement.
"Dans le contexte actuel fait de frictions, de suspicions et où des lignes de fractures évidentes sont apparues au sein de notre famille politique, qui peut décliner l'impérieuse nécessité de rassemblement de tous ?", lance-t-il.
Officiellement, l'ancien Premier ministre n'a pas encore déclaré ses intentions, mais ses relations avec le clan présidentiel alimentent tous les fantasmes et rumeurs depuis des mois. Certains partisans du président
l'accusent de vouloir déstabiliser le gouvernement et de comploter contre des rivaux potentiels, voyant même sa main derrière les mutineries qui ont ébranlé la Côte d'Ivoire depuis le début de l'année.
D'un autre côté, ses partisans estiment qu'il est victime d'une chasse aux sorcières alors qu'il a "toujours oeuvré" dans le sens du "bien commun".
Le président Ouattara et Guillaume Soro s'affichent régulièrement ensemble et souriants lors de manifestations et cérémonies publiques.
"Fort heureusement, ce n'est qu'un congrès, d'autres congrès ordinaires se tiendront immanquablement. Des congrès extraordinaires pourraient, en cas de besoin, avoir lieu. J'imagine donc qu'à tout moment, de nouvelles occasions pourraient m'être offertes de contribuer significativement à la vie du parti", ajoute-t-il.
"Je me tiens d'ores et déjà à la disposition de la future direction du parti (...) en vue d'aborder dans l'unité et dans l'union les échéances futures", conclut-il.
En aout, des partisans de Soro ont créé un nouveau mouvement, l'Amicale des Forces Nouvelles (AFN), réfutant toutefois créer un parti portant le nom de l'ex-rébellion en vue de la présidentielle.
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