Le président ivoirien Alassane Ouattara a créé la surprise en déclinant la proposition des cadres et militants de reprendre la tête de son parti, le Rassemblement des Républicains (RDR), a constaté un journaliste de l'AFP.
Le chef de l'Etat a été cependant désigné président d'honneur du RDR.
Au terme d'un discours fleuve de près de deux heures, pour la journée de clôture du congrès, il a proposé Henriette Diabaté souvent surnommée "Tatie", une des figures du mouvement. Elle a été ensuite désignée présidente du RDR sous les acclamations.
Tous les militants s'imaginaient que la nouvelle constitution que Ouattara a fait adopter fin 2016 lui permettrait de reprendre la présidence du RDR, un cumul jusque là impossible avec la présidence de la République .
"C'est une surprise, une agréable surprise (...) puisqu'il devient président d'honneur", a affirmé à l'AFP Mamadou Touré, un des secrétaires généraux délégués du parti.
"Il faut un temps de service", a souligné le président Ouattara, 75 ans, élu président ivoirien en 2010 (il n'a pris ses fonctions qu'en 2011 en raison de la crise) et réélu en 2015 pour un deuxième et dernier mandat qui se termine en 2020.
Si Henriette Diabaté est une "ancienne", la nouvelle direction a été rajeunie et féminisée avec la nomination au poste de secrétaire général de la ministre de l'Education Kandia Camara, qui a pleuré d'émotion sur le podium.
Le président Ouattara a insisté sur l'alliance avec le Parti Démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI) de l'ancien président Henri Konan Bédie au sein de la coalition RHDP (Rassemblement des Houphouetistes pour la paix), notamment en vue de la présidentielle 2020. Il a notamment assuré vouloir aboutir à un "parti unifié" dans de brefs délais.
Cette volonté politique du chef de l'Etat, qui entend préparer sa succession, n'a pas abouti ces deux dernières années en raison de réticences au sein de son propre parti comme au sein du PDCI, de nombreux courants estimant qu'il faut un candidat par parti à la présidentielle.
Selon de nombreux observateurs, la création du parti unifié a notamment pour objectif de couper l'herbe sous le pied au président de l'Assemblée nationale ivoirienne et ex-chef de la rébellion, Guillaume Soro, membre du RDR, mais qui n'a pas été associé à la préparation du congrès et n'était pas au présent pendant les deux jours de débat.
Le président n'a pas cité le nom de Soro pendant son discours.
Homme-clé de la vie politique ivoirienne et probable candidat à la succession de M. Ouattara, Soro n'a pas encore déclaré ses intentions, mais ses relations avec le clan présidentiel alimentent tous les fantasmes et rumeurs depuis des mois.
Le président Ouattara et Guillaume Soro s'affichent toutefois régulièrement ensemble et souriants lors de manifestations et cérémonies publiques.
En août, des partisans de Soro ont créé un nouveau mouvement, l'Amicale des Forces Nouvelles (AFN), niant toutefois créer un parti portant le nom de l'ex-rébellion (les Forces nouvelles) en vue de la présidentielle.
pgf/jpc
Le chef de l'Etat a été cependant désigné président d'honneur du RDR.
Au terme d'un discours fleuve de près de deux heures, pour la journée de clôture du congrès, il a proposé Henriette Diabaté souvent surnommée "Tatie", une des figures du mouvement. Elle a été ensuite désignée présidente du RDR sous les acclamations.
Tous les militants s'imaginaient que la nouvelle constitution que Ouattara a fait adopter fin 2016 lui permettrait de reprendre la présidence du RDR, un cumul jusque là impossible avec la présidence de la République .
"C'est une surprise, une agréable surprise (...) puisqu'il devient président d'honneur", a affirmé à l'AFP Mamadou Touré, un des secrétaires généraux délégués du parti.
"Il faut un temps de service", a souligné le président Ouattara, 75 ans, élu président ivoirien en 2010 (il n'a pris ses fonctions qu'en 2011 en raison de la crise) et réélu en 2015 pour un deuxième et dernier mandat qui se termine en 2020.
Si Henriette Diabaté est une "ancienne", la nouvelle direction a été rajeunie et féminisée avec la nomination au poste de secrétaire général de la ministre de l'Education Kandia Camara, qui a pleuré d'émotion sur le podium.
Le président Ouattara a insisté sur l'alliance avec le Parti Démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI) de l'ancien président Henri Konan Bédie au sein de la coalition RHDP (Rassemblement des Houphouetistes pour la paix), notamment en vue de la présidentielle 2020. Il a notamment assuré vouloir aboutir à un "parti unifié" dans de brefs délais.
Cette volonté politique du chef de l'Etat, qui entend préparer sa succession, n'a pas abouti ces deux dernières années en raison de réticences au sein de son propre parti comme au sein du PDCI, de nombreux courants estimant qu'il faut un candidat par parti à la présidentielle.
Selon de nombreux observateurs, la création du parti unifié a notamment pour objectif de couper l'herbe sous le pied au président de l'Assemblée nationale ivoirienne et ex-chef de la rébellion, Guillaume Soro, membre du RDR, mais qui n'a pas été associé à la préparation du congrès et n'était pas au présent pendant les deux jours de débat.
Le président n'a pas cité le nom de Soro pendant son discours.
Homme-clé de la vie politique ivoirienne et probable candidat à la succession de M. Ouattara, Soro n'a pas encore déclaré ses intentions, mais ses relations avec le clan présidentiel alimentent tous les fantasmes et rumeurs depuis des mois.
Le président Ouattara et Guillaume Soro s'affichent toutefois régulièrement ensemble et souriants lors de manifestations et cérémonies publiques.
En août, des partisans de Soro ont créé un nouveau mouvement, l'Amicale des Forces Nouvelles (AFN), niant toutefois créer un parti portant le nom de l'ex-rébellion (les Forces nouvelles) en vue de la présidentielle.
pgf/jpc