Le Projet de gestion des pesticides obsolètes et déchets associés en Côte d’Ivoire (Progep-Ci), structure sous tutelle du ministère de la Salubrité, de l’Environnement et du Développement durable, a lancé le jeudi 7 septembre 2017, l’opération d’inventaire des produits en question. La cérémonie s’est ténue à la grande salle de l’Uemoa Cegrae au Plateau. L’inventaire s’étendra sur une période de trois 3 mois. Il est prévu pour s’achever en décembre 2017.
Mme Nasséré Kaba, Directrice de Cabinet Adjointe du ministère de la Salubrité, de l’Environnement et du Développement durable, représentait la ministre Anne Ouloto à la cérémonie de lancement a souligné le danger que représentent ces pesticides pour la santé de la population. Selon elle, ces produits « dangereux » constituent 10 à 15 % des pesticides vendus sur le territoire national. Des produits, poursuit-elle, dont les effets néfastes sur les hommes et la nature sont méconnus par les utilisateurs. « Ces produits sont à la base de nombreuses maladies. Les estimations disent qu’on en a pour 2500 voire, 3000 tonnes. En Afrique et en Asie, les chiffres annoncent plus de 100 000 tonnes de ces produits dangereux. L’Organisation mondiale de la Santé (Oms) parle de plus de 20 000 cas de décès causés chaque année par ces produits dans ces deux continents et plus de 3 millions de cas d’empoisonnement. Nous devons y mettre fin.
C’est pourquoi sur les 5 années à venir, (2018-2023) le Fonds Mondial pour l’Environnement (Fem) investira 4,5 milliards F CFA dans Progep-Ci. L’Etat de Côte d’Ivoire participera à hauteur de 2,25 milliards F CFA », a-t-elle expliqué. Le Professeur Kouadio George, coordonnateur du projet, a saisi l’occasion pour expliquer les objectifs de cette opération « voulue par la Banque Mondiale ». Selon lui, elle a pour objectif d’identifier les fabricants de ces produits ainsi que les lieux de dépôts. Elle a aussi pour but de démasquer les revendeurs, décourager les utilisateurs et débusquer les donateurs (pour ce qui est des produits trafiqués). Il s’agira aussi d’identifier les types d’emballage utilisés par ces produits, évaluer la quantité de ce type de pesticide ainsi que l’état des stocks. Entre 1500 et 2000 magasins seront inspectés. 142 agents d’inventaires du ministère de l’Agriculture et du Développement rural assureront l’opération. 33 superviseurs issus des 31 régions du pays et des deux Districts autonomes ont été mobilisés. « Toutes ces personnes sont déjà identifiées et rééquipées. En plus des fiches inventaires, le logiciel de l’Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (Fao) est à notre disposition. Nous avons des motos, des équipements de protection, des tablettes Gps intégrées. Aucun centimètre des 31 régions, 108 départements et deux Districts autonomes du pays ne sera laissé de côté », a rassuré le Professeur Kouadio George.
EF
Mme Nasséré Kaba, Directrice de Cabinet Adjointe du ministère de la Salubrité, de l’Environnement et du Développement durable, représentait la ministre Anne Ouloto à la cérémonie de lancement a souligné le danger que représentent ces pesticides pour la santé de la population. Selon elle, ces produits « dangereux » constituent 10 à 15 % des pesticides vendus sur le territoire national. Des produits, poursuit-elle, dont les effets néfastes sur les hommes et la nature sont méconnus par les utilisateurs. « Ces produits sont à la base de nombreuses maladies. Les estimations disent qu’on en a pour 2500 voire, 3000 tonnes. En Afrique et en Asie, les chiffres annoncent plus de 100 000 tonnes de ces produits dangereux. L’Organisation mondiale de la Santé (Oms) parle de plus de 20 000 cas de décès causés chaque année par ces produits dans ces deux continents et plus de 3 millions de cas d’empoisonnement. Nous devons y mettre fin.
C’est pourquoi sur les 5 années à venir, (2018-2023) le Fonds Mondial pour l’Environnement (Fem) investira 4,5 milliards F CFA dans Progep-Ci. L’Etat de Côte d’Ivoire participera à hauteur de 2,25 milliards F CFA », a-t-elle expliqué. Le Professeur Kouadio George, coordonnateur du projet, a saisi l’occasion pour expliquer les objectifs de cette opération « voulue par la Banque Mondiale ». Selon lui, elle a pour objectif d’identifier les fabricants de ces produits ainsi que les lieux de dépôts. Elle a aussi pour but de démasquer les revendeurs, décourager les utilisateurs et débusquer les donateurs (pour ce qui est des produits trafiqués). Il s’agira aussi d’identifier les types d’emballage utilisés par ces produits, évaluer la quantité de ce type de pesticide ainsi que l’état des stocks. Entre 1500 et 2000 magasins seront inspectés. 142 agents d’inventaires du ministère de l’Agriculture et du Développement rural assureront l’opération. 33 superviseurs issus des 31 régions du pays et des deux Districts autonomes ont été mobilisés. « Toutes ces personnes sont déjà identifiées et rééquipées. En plus des fiches inventaires, le logiciel de l’Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (Fao) est à notre disposition. Nous avons des motos, des équipements de protection, des tablettes Gps intégrées. Aucun centimètre des 31 régions, 108 départements et deux Districts autonomes du pays ne sera laissé de côté », a rassuré le Professeur Kouadio George.
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