Abidjan – Le ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle a engagé des poursuites judiciaires contre le secrétaire général de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI), Assi Fulgence, « à la suite de casses perpétrées dans certains établissements scolaires », a annoncé jeudi la ministre Kandia Kamissoko Camara.
« J’ai pris toutes les dispositions en vigueur pour porter plainte, nominativement, contre tout individu qui pose des actes allant dans le sens de perturber le fonctionnement normal des écoles et des établissements secondaires. D’ailleurs, le ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle engage des poursuites judiciaires à l’encontre de M. Assi Fulgence Assi, secrétaire général de la FESCI à la suite de casses perpétrées dans certains établissements », a déclaré Mme Camara, lors d’une conférence de presse à son cabinet.
En présence de plusieurs associations de parents d’élèves, elle a motivé cette décision par l’interdiction formelle, à travers un Arrêté ministériel datant d’octobre 2011, de toute activité syndicale dans les écoles, collèges et lycées, d’autant plus que la moyenne d’âge des élèves en Terminale est de 15 à 18 ans, la majorité des collégiens et lycéens étant des mineurs.
Mercredi, des échauffourées entre étudiants et policiers avait fait des blessés dans les rangs des étudiants, selon la FESCI, une affirmation démentie par la ministre qui a plutôt pointé du doigt la barbarie et la violence des manifestants protestant contre « une augmentation abusive des frais d’inscription ».
Kandia Camara a précisé et insisté sur le fait que dans les établissements publics du secondaire, les frais d’inscription en ligne s’élèvent à 5.000 FCFA auxquels s’ajoute la carte d’identité scolaire d’un coût de 1.000 FCFA, ces montants s’établissant entre 10.000 et 25.000 dans des pays voisins. Quant au primaire, la scolarité est totalement gratuite avec la politique de scolarisation obligatoire jusqu’à 16 ans lancée en 2015.
Les Comités de gestion des établissements scolaires (COGES) sont autorisés à lever des cotisations de 3.000 Francs au primaire et 5.000 Francs au maximum au secondaire par an. Toutefois, des cotisations exceptionnelles n’excédant pas 12.000 FCFA peuvent être décidées par les parents d’élèves, gérées par eux-mêmes, en fonction des nécessités de chaque école ou établissement, a-t-elle précisé.
La ministre a stigmatisé le fait que ce ne soit pas les parents d’élèves qui protestent contre ces levées de cotisation mais des étudiants qui n’ont rien à faire dans l’environnement scolaire, des lycées et collèges.
« Je réaffirme qu’il n’y a aucune augmentation des frais d’inscription. Je rappelle que les cotisations exceptionnelles sont décidées par les assemblées des parents d’élèves de chaque établissement et ces contributions annuelles sont validées par la hiérarchie », tandis qu’un Conseil consultatif de l’éducation nationale (CCEN) facilite une gestion collégiale de l’école ivoirienne, a-t-elle insisté.
Kandia Camara a révélé que 18 inspecteurs et des directeurs d’écoles ne respectant pas ces consignes ont été relevés de leurs fonctions et sanctionnés par ses services.
Près de six millions d’élèves ont repris le chemin de l’école lundi dans 16 000 écoles primaires et 500 collèges et lycées en Côte d’Ivoire.
aaa/cmas
« J’ai pris toutes les dispositions en vigueur pour porter plainte, nominativement, contre tout individu qui pose des actes allant dans le sens de perturber le fonctionnement normal des écoles et des établissements secondaires. D’ailleurs, le ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle engage des poursuites judiciaires à l’encontre de M. Assi Fulgence Assi, secrétaire général de la FESCI à la suite de casses perpétrées dans certains établissements », a déclaré Mme Camara, lors d’une conférence de presse à son cabinet.
En présence de plusieurs associations de parents d’élèves, elle a motivé cette décision par l’interdiction formelle, à travers un Arrêté ministériel datant d’octobre 2011, de toute activité syndicale dans les écoles, collèges et lycées, d’autant plus que la moyenne d’âge des élèves en Terminale est de 15 à 18 ans, la majorité des collégiens et lycéens étant des mineurs.
Mercredi, des échauffourées entre étudiants et policiers avait fait des blessés dans les rangs des étudiants, selon la FESCI, une affirmation démentie par la ministre qui a plutôt pointé du doigt la barbarie et la violence des manifestants protestant contre « une augmentation abusive des frais d’inscription ».
Kandia Camara a précisé et insisté sur le fait que dans les établissements publics du secondaire, les frais d’inscription en ligne s’élèvent à 5.000 FCFA auxquels s’ajoute la carte d’identité scolaire d’un coût de 1.000 FCFA, ces montants s’établissant entre 10.000 et 25.000 dans des pays voisins. Quant au primaire, la scolarité est totalement gratuite avec la politique de scolarisation obligatoire jusqu’à 16 ans lancée en 2015.
Les Comités de gestion des établissements scolaires (COGES) sont autorisés à lever des cotisations de 3.000 Francs au primaire et 5.000 Francs au maximum au secondaire par an. Toutefois, des cotisations exceptionnelles n’excédant pas 12.000 FCFA peuvent être décidées par les parents d’élèves, gérées par eux-mêmes, en fonction des nécessités de chaque école ou établissement, a-t-elle précisé.
La ministre a stigmatisé le fait que ce ne soit pas les parents d’élèves qui protestent contre ces levées de cotisation mais des étudiants qui n’ont rien à faire dans l’environnement scolaire, des lycées et collèges.
« Je réaffirme qu’il n’y a aucune augmentation des frais d’inscription. Je rappelle que les cotisations exceptionnelles sont décidées par les assemblées des parents d’élèves de chaque établissement et ces contributions annuelles sont validées par la hiérarchie », tandis qu’un Conseil consultatif de l’éducation nationale (CCEN) facilite une gestion collégiale de l’école ivoirienne, a-t-elle insisté.
Kandia Camara a révélé que 18 inspecteurs et des directeurs d’écoles ne respectant pas ces consignes ont été relevés de leurs fonctions et sanctionnés par ses services.
Près de six millions d’élèves ont repris le chemin de l’école lundi dans 16 000 écoles primaires et 500 collèges et lycées en Côte d’Ivoire.
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