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Santé Publié le vendredi 15 septembre 2017 | APA

Côte d’Ivoire: les pharmaciens pour une législation plus forte contre le trafic illicite des médicaments

© APA Par Amah SALIOU
Côte d’Ivoire: les pharmaciens pour une législation plus forte contre le trafic illicite des médicaments
Dr Linda Kaboré, Commissaire générale du Salon d’affaires, de compétences et d’intelligences destiné aux acteurs du secteur pharmaceutique a appelé, jeudi, à la mise en place d’une législation plus forte contre le trafic illicite des médicaments dans les pays africains, un phénomène grandissant qui affecte l’économie de l’industrie pharmaceutique.
Dr Linda Kaboré, Commissaire générale du Salon d’affaires, de compétences et d’intelligences destiné aux acteurs du secteur pharmaceutique a appelé, jeudi, à la mise en place d’une législation plus forte contre le trafic illicite des médicaments dans les pays africains, un phénomène grandissant qui affecte l’économie de l’industrie pharmaceutique.

Ce Salon destiné aux acteurs du secteur pharmaceutique, cosmétique, de la médecine moderne et de la médecine traditionnelle attend du 9 au 12 octobre, plus de 5000 visiteurs à Abidjan avec 200 stands sur une surface d’exposition de 2500 m2.

Selon Dr Kaboré, ce Salon dénommé ‘’Pharmafrica Expo 2017’’ va informer sur les dernières avancées pharmaceutiques, favoriser le lancement de produits, promouvoir les innovations et les dernières technologies auprès de décideurs clés.

Répondant à la question liée au taux élevé de trafic de médicaments en Afrique, elle a été ferme. ‘‘Le trafic des médicaments est en train de prendre le dessus sur le trafic de drogue en Côte d’Ivoire. (…) il faut une législation plus forte’’, a-t-elle lancé.

‘’Les trafiquants de drogue maintenant se tournent vers le trafic des médicaments parce qu’il n’y a pas de pénalité en matière de trafic de médicaments réellement. Peut-être la personne va aller pour un ou deux ans mais ce n’est pas aussi fort que le trafic de drogue. Donc ils ont échangé, ils préfèrent faire le trafic de médicaments pour passer moins de temps en prison’’ a expliqué Dr Kaboré.

Il va falloir ‘’qu’on trouve une solution, que chaque pays donne son espérance pour trouver la meilleure formule pour lutter contre ce phénomène’’, a-t-elle conclu.

MC/ls/APA
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