Abidjan (Côte d’Ivoire) - Des membres de l’ex-rébellion ivoirienne des Forces nouvelles ont commémoré mardi, à Abidjan l’an 15 du déclenchement de la crise armée du ‘’19 septembre 2002’’ sous le sceau du ‘’pardon, de la repentance et de la réconciliation’’, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.
Une cérémonie sobre marquant cette commémoration s’est déroulée à la résidence du Président de l’Assemblée nationale, Guillaume Kigbafori Soro à Marcory, au Sud d’Abidjan.
‘’Après la guerre, il faut aller à la réconciliation. Ainsi à l’occasion de la première commémoration de ces événements douloureux, il est aujourd’hui plus que jamais nécessaire de prôner le pardon, la réconciliation’’, a exhorté M. Soro à travers une déclaration parue dans une plaquette distribuée à cette à occasion.
Pour l’ex-Secrétaire général des Forces nouvelles, «les filles et les fils de la Côte d’Ivoire ont besoin de se retrouver, de se parler, de s’aimer et de construire une nation ».
Dans le même élan, la Présidente du comité d’organisation, Dr Fatoumata Traoré a pour sa part invité, «tous les frères et sœurs du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest à rejoindre la caravane de la paix, de la stabilité, du pardon, de la repentance, de la réconciliation et de la marche résolue vers le développement économique».
‘’Si quelques fois des fissures sont apparues dans notre grande famille, elles ne doivent pas nous faire perdre notre identité, encore moins nous empêcher d’avancer ensemble vers la construction d’un nouveau idéal, vers la réconciliation’’, a-t-elle conseillé.
Auparavant, dans leur communication, les religieux se basant sur les livres Saints, ont exhorté le peuple ivoirien au pardon, à la repentance et à la réconciliation. A ce propos, Jean Marie Abgo de l’Eglise Papa Nouveau a souligné que ‘’celui qui refuse de pardonner s’emprisonne’’.
A son tour, le Pasteur Kouamé-Bi de l’Eglise Harris a rappelé que le ‘’pardon est la rémission d’une faute’’, et ‘’c’est faire grâce à un coupable’’. ‘’Aimons nous les uns, les autres. Ne nous vengeons point. La vengeance appartient à Dieu’’, a-t-il lancé.
L’Imam Mohamed Yao a de son côté appelé à la réconciliation, une nécessité en dépit de nos «divergences». Une communication de l’ex-ministre de la jeunesse et des sports, Alain Michel ainsi qu’une opération de lancée de 19 colombes par 19 enfants de 15 ans, repentants 19 familles de victimes ont également meublé cette commémoration.
Une tentative de coup d’Etat le 19 septembre 2002 contre l’ex-Président ivoirien Laurent Gbagbo s’est muée en une rébellion armée qui a divisé la Côte d’Ivoire en deux parties, le nord tombé sous contrôle de la rébellion et le Sud resté aux mains du régime de M. Gbagbo.
SY/ls
Une cérémonie sobre marquant cette commémoration s’est déroulée à la résidence du Président de l’Assemblée nationale, Guillaume Kigbafori Soro à Marcory, au Sud d’Abidjan.
‘’Après la guerre, il faut aller à la réconciliation. Ainsi à l’occasion de la première commémoration de ces événements douloureux, il est aujourd’hui plus que jamais nécessaire de prôner le pardon, la réconciliation’’, a exhorté M. Soro à travers une déclaration parue dans une plaquette distribuée à cette à occasion.
Pour l’ex-Secrétaire général des Forces nouvelles, «les filles et les fils de la Côte d’Ivoire ont besoin de se retrouver, de se parler, de s’aimer et de construire une nation ».
Dans le même élan, la Présidente du comité d’organisation, Dr Fatoumata Traoré a pour sa part invité, «tous les frères et sœurs du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest à rejoindre la caravane de la paix, de la stabilité, du pardon, de la repentance, de la réconciliation et de la marche résolue vers le développement économique».
‘’Si quelques fois des fissures sont apparues dans notre grande famille, elles ne doivent pas nous faire perdre notre identité, encore moins nous empêcher d’avancer ensemble vers la construction d’un nouveau idéal, vers la réconciliation’’, a-t-elle conseillé.
Auparavant, dans leur communication, les religieux se basant sur les livres Saints, ont exhorté le peuple ivoirien au pardon, à la repentance et à la réconciliation. A ce propos, Jean Marie Abgo de l’Eglise Papa Nouveau a souligné que ‘’celui qui refuse de pardonner s’emprisonne’’.
A son tour, le Pasteur Kouamé-Bi de l’Eglise Harris a rappelé que le ‘’pardon est la rémission d’une faute’’, et ‘’c’est faire grâce à un coupable’’. ‘’Aimons nous les uns, les autres. Ne nous vengeons point. La vengeance appartient à Dieu’’, a-t-il lancé.
L’Imam Mohamed Yao a de son côté appelé à la réconciliation, une nécessité en dépit de nos «divergences». Une communication de l’ex-ministre de la jeunesse et des sports, Alain Michel ainsi qu’une opération de lancée de 19 colombes par 19 enfants de 15 ans, repentants 19 familles de victimes ont également meublé cette commémoration.
Une tentative de coup d’Etat le 19 septembre 2002 contre l’ex-Président ivoirien Laurent Gbagbo s’est muée en une rébellion armée qui a divisé la Côte d’Ivoire en deux parties, le nord tombé sous contrôle de la rébellion et le Sud resté aux mains du régime de M. Gbagbo.
SY/ls