Depuis la tribune de l’Assemblée générale des Nations Unies et devant ses pairs chefs de l’Etat du monde entier, Alassane Ouattara le président ivoirien a fait ses propositions ce mercredi 20 septembre sur les principales crises sociopolitiques que sont entre autres le terrorisme, les armes nucléaires, l’immigration clandestine et le réchauffement climatique ; qui menacent la planète terre.
Comment lutter contre le terrorisme, les armes nucléaires, l’immigration clandestine et le réchauffement climatique ? Ces questions sont au cœur des discussions de la 72ème Assemblée générale de l’ONU qui se tient depuis deux jours à New York. Pour le chef de l’Etat ivoirien, l’heure est à l’urgence si les citoyens de la planète veulent « bâtir le monde vertueux que nous voulons ».
Alassane Ouattara regrette qu’en dépit des moyens et mesures mis en place pour lutter contre le terrorisme, « le monde peine à trouver des réponses collectives satisfaisantes » contre ce mal. Car dit-il, « l’Afrique continue d’être le ventre mou de la lutte contre le terrorisme mondial ». Pour en sortir, il interpelle les grandes puissances du monde à intensifier leur engagement sur ce continent et soutenir davantage les efforts de l’Afrique et des Nations Unies en faveur du G5 Sahel. Pour sa part, le président ivoirien dont le pays a été récemment élu membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, jouera sa partition, a tenu à rassurer le dirigeant ivoirien. « Pour sa part, la Côte d’Ivoire fera du soutien au G5 Sahel et de la lutte contre le terrorisme en Afrique, l’une des priorités de son mandat au Conseil de sécurité des Nations Unies. Car sans stabilité, il n’y a pas de développement », reconnaît-il.
S’agissant du réchauffement climatique, il préconise une réaction rapide pour préserver le cadre de vie. Car soutient-il, le changement climatique doit être considéré comme « une véritable menace à la paix et à la sécurité internationale ». Alassane Ouattara invite dans cet esprit au respect des engagements pris dans l’accord de Paris sur le climat, tout en rassurant que son pays ne se dérobera pas à sa signature sur la poursuite de la transition énergétique, à la préservation et la protection de l’environnement. Non sans inviter à « prendre des mesures adéquates notamment par l’adoption d’un pacte international sur l’environnement proposé par la France. »
La question des armes nucléaires était aussi au centre de l’intervention du chef de l’exécutif ivoirien. Pour Alassane Ouattara, tout doit être « mis en œuvre dans le cadre de l’ONU pour trouver des solutions pacifiques aux graves tensions nucléaires dans la péninsule coréenne ». « Tout recours à l’arme nucléaire dans cette région marquerait la faillite morale de notre civilisation et la fin de l’époque que nous vivons. Elle ferait courir le risque d’un conflit nucléaire aux conséquences imprévisibles », s’inquiète le président ivoirien tout en invitant à la retenue et au dialogue avec la Corée du nord pour créer les conditions d’une désescalade durable pour le maintien de la stabilité et de la paix dans cette région.
Alassane Ouattara a également évoqué la question de l’immigration clandestine dont les candidats viennent essentiellement des pays africains. Pour mettre fin à ce phénomène, l’intervenant propose : « Les pays développés et notamment les pays et les régions d’accueil des migrants doivent mobiliser les investissements et les ressources nécessaires au financement du développement dans les pays de départ et de transit des migrants afin de permettre à leurs économies de créer des emplois et d’offrir ainsi des opportunités à leur jeunesse. La lutte contre les passeurs dans les pays d’origine devrait également s’intensifier. Au-delà de ces efforts, la communauté internationale doit mettre fin à la guerre en Libye et démanteler les groupes terroristes et des passeurs qui entretiennent le trafic d’être humain », suggère Alassane Ouattara. En Côte d’Ivoire poursuit-il, la riposte consiste à prévenir par la sensibilisation et l’assistance au retour pour les candidats à l’immigration clandestine ainsi que le démantèlement de réseaux de passeurs.
Richard Yasseu
Comment lutter contre le terrorisme, les armes nucléaires, l’immigration clandestine et le réchauffement climatique ? Ces questions sont au cœur des discussions de la 72ème Assemblée générale de l’ONU qui se tient depuis deux jours à New York. Pour le chef de l’Etat ivoirien, l’heure est à l’urgence si les citoyens de la planète veulent « bâtir le monde vertueux que nous voulons ».
Alassane Ouattara regrette qu’en dépit des moyens et mesures mis en place pour lutter contre le terrorisme, « le monde peine à trouver des réponses collectives satisfaisantes » contre ce mal. Car dit-il, « l’Afrique continue d’être le ventre mou de la lutte contre le terrorisme mondial ». Pour en sortir, il interpelle les grandes puissances du monde à intensifier leur engagement sur ce continent et soutenir davantage les efforts de l’Afrique et des Nations Unies en faveur du G5 Sahel. Pour sa part, le président ivoirien dont le pays a été récemment élu membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, jouera sa partition, a tenu à rassurer le dirigeant ivoirien. « Pour sa part, la Côte d’Ivoire fera du soutien au G5 Sahel et de la lutte contre le terrorisme en Afrique, l’une des priorités de son mandat au Conseil de sécurité des Nations Unies. Car sans stabilité, il n’y a pas de développement », reconnaît-il.
S’agissant du réchauffement climatique, il préconise une réaction rapide pour préserver le cadre de vie. Car soutient-il, le changement climatique doit être considéré comme « une véritable menace à la paix et à la sécurité internationale ». Alassane Ouattara invite dans cet esprit au respect des engagements pris dans l’accord de Paris sur le climat, tout en rassurant que son pays ne se dérobera pas à sa signature sur la poursuite de la transition énergétique, à la préservation et la protection de l’environnement. Non sans inviter à « prendre des mesures adéquates notamment par l’adoption d’un pacte international sur l’environnement proposé par la France. »
La question des armes nucléaires était aussi au centre de l’intervention du chef de l’exécutif ivoirien. Pour Alassane Ouattara, tout doit être « mis en œuvre dans le cadre de l’ONU pour trouver des solutions pacifiques aux graves tensions nucléaires dans la péninsule coréenne ». « Tout recours à l’arme nucléaire dans cette région marquerait la faillite morale de notre civilisation et la fin de l’époque que nous vivons. Elle ferait courir le risque d’un conflit nucléaire aux conséquences imprévisibles », s’inquiète le président ivoirien tout en invitant à la retenue et au dialogue avec la Corée du nord pour créer les conditions d’une désescalade durable pour le maintien de la stabilité et de la paix dans cette région.
Alassane Ouattara a également évoqué la question de l’immigration clandestine dont les candidats viennent essentiellement des pays africains. Pour mettre fin à ce phénomène, l’intervenant propose : « Les pays développés et notamment les pays et les régions d’accueil des migrants doivent mobiliser les investissements et les ressources nécessaires au financement du développement dans les pays de départ et de transit des migrants afin de permettre à leurs économies de créer des emplois et d’offrir ainsi des opportunités à leur jeunesse. La lutte contre les passeurs dans les pays d’origine devrait également s’intensifier. Au-delà de ces efforts, la communauté internationale doit mettre fin à la guerre en Libye et démanteler les groupes terroristes et des passeurs qui entretiennent le trafic d’être humain », suggère Alassane Ouattara. En Côte d’Ivoire poursuit-il, la riposte consiste à prévenir par la sensibilisation et l’assistance au retour pour les candidats à l’immigration clandestine ainsi que le démantèlement de réseaux de passeurs.
Richard Yasseu