Séguéla – Des femmes résidant à Sifié, sous-préfecture située à 31 km de Séguéla (Centre-ouest, région du Worodougou), ont été sensibilisées vendredi, sur la fistule obstétricale qui, a rassuré la présidente de l’ONG Yeti, Coulibaly Salimata, se guérit gracieusement à l’hôpital, a relevé l’AIP, lors d’une séance d’information au Centre de santé urbain (CSU) de ladite localité.
« Populations de Sifié et des villages environnants, je vous exhorte à vous mobiliser afin de sauver ces femmes qui meurent à petit feu des souffrances de la fistule », a lancé Coulibaly Salimata à l’endroit des femmes réunies sous les bâches dressées dans l’enceinte de la structure sanitaire, non sans omettre d’appeler à l’abandon de certaines pratiques traditionnelles telles que l’excision et le mariage forcé.
Affection caractérisée par une communication anormale entre la vessie et le vagin ou le rectum, généralement suite à un accouchement difficile, la fistule obstétricale est contractée annuellement par près de 100 000 femmes dans le monde.
Pour la sage-femme du CSU de Sifié, Tia Franceline, les parturientes doivent se conformer aux visites médicales prévues. Un message repris à leur compte par les agents de santé communautaire qui ont pris l’engagement de référer ‘’systématiquement’’ les probables cas.
« La fistule, cette maladie qui fait si honte à la femme et la ronge intérieurement, se soigne et se guérit à l’hôpital. Pour preuve, nous venons de vous donner des chiffres de femmes qui hier étaient porteuses de fistule. Aujourd’hui, avec la médecine, elles sont guéries. Et cela, gratuitement. Alors, rendez-vous à l’hôpital pour vous soigner », a conclu Mme Coulibaly.
L’ONG Yeti a permis, de 2013 à 2015, à 272 femmes de recouvrer la santé à Korhogo et à Séguéla, en plus de bénéficier de financements pour mener des Activités génératrices de revenus (AGR).
kkp/fmo
« Populations de Sifié et des villages environnants, je vous exhorte à vous mobiliser afin de sauver ces femmes qui meurent à petit feu des souffrances de la fistule », a lancé Coulibaly Salimata à l’endroit des femmes réunies sous les bâches dressées dans l’enceinte de la structure sanitaire, non sans omettre d’appeler à l’abandon de certaines pratiques traditionnelles telles que l’excision et le mariage forcé.
Affection caractérisée par une communication anormale entre la vessie et le vagin ou le rectum, généralement suite à un accouchement difficile, la fistule obstétricale est contractée annuellement par près de 100 000 femmes dans le monde.
Pour la sage-femme du CSU de Sifié, Tia Franceline, les parturientes doivent se conformer aux visites médicales prévues. Un message repris à leur compte par les agents de santé communautaire qui ont pris l’engagement de référer ‘’systématiquement’’ les probables cas.
« La fistule, cette maladie qui fait si honte à la femme et la ronge intérieurement, se soigne et se guérit à l’hôpital. Pour preuve, nous venons de vous donner des chiffres de femmes qui hier étaient porteuses de fistule. Aujourd’hui, avec la médecine, elles sont guéries. Et cela, gratuitement. Alors, rendez-vous à l’hôpital pour vous soigner », a conclu Mme Coulibaly.
L’ONG Yeti a permis, de 2013 à 2015, à 272 femmes de recouvrer la santé à Korhogo et à Séguéla, en plus de bénéficier de financements pour mener des Activités génératrices de revenus (AGR).
kkp/fmo