Abidjan, 7 oct 2017 (AFP) - La couleur noire a été une des dominantes utilisées par la quinzaine de créateurs venus de toute l’Afrique à la 12e Afrik Fashion Show d’Abidjan qui a réuni environ 2.000 spectateurs dont de nombreuses célébrités samedi dans un grand hôtel de la capitale économique ivoirienne, a constaté un journaliste de l’AFP.
Plusieurs stylistes dont Gilles Touré, Elima ou Michelle Yakice ont en effet composé des défilés où le noir était très présent servant parfois à mettre en valeur des couleurs vives.
"On voit des tenues modernes, des africaines, c’est très diversifié", a commenté la mannequin ivoirienne Dao Saffou à propos de ce rendez-vous annuel très prisé avec des créateurs du Sénégal, du Togo, de RDC ou du Burkina Faso.
"C’est important d’être là, c’est le carrefour de la mode", a affirmé la créatrice burkinabè Koro DK qui a présenté une collection "Fleur de femme".
"C’est une +Fashion+ comme un défilé à Paris ou aux USA. Il n’y a plus de différence... On n’a pas les mêmes acheteurs c’est vrai, mais les idées sont là. L’Afrique est pleine de ressources", a ajouté la créatrice qui s’est en partie formée en France.
"C’est l’Afrique qui s’exporte. La Fashion Abidjan c’est la Coupe du monde de la mode en quelque sorte. C’est la fête", s’est réjoui l’Ivoirien Gilles Touré, un des créateurs vedette africain, qui a proposé une collection en noir et blanc "No colors, hommage au Christian Dior des années 1990", a-t-il précisé.
Il balaie les idées reçues sur la faiblesse économique du continent: "Il y a une mode africaine. On s’habille à Adjamé, Yopougon (deux quartiers pauvres d’Abidjan) comme à Cocody (quartier huppé). Même si parfois, on a recours aux friperies, c’est aussi une mode! Le pantalon reste le pantalon. J’ai notamment remarqué (chez lez autres) des pagnes tissés mais on peut mettre du noir ou du rouge sans avoir peur de ne pas être Africain".
"On n’a plus rien à envier à l’Europe", souligne l’Ivoirien-Libanais Reda Fawaz, une des vedettes du milieu. "On a de grands talents, l’Afrique s’exprime très bien en mode. On a des créateurs qui sortent de l’ordinaire".
Le créateur rappelle que le secteur de la mode en Côte d’Ivoire emploie près de 300.000 personnes.
"C’est un secteur porteur qui contribue lourdement au développement économique", ajoute Isabelle Anoh, l’organisatrice.
pgf/lab
Plusieurs stylistes dont Gilles Touré, Elima ou Michelle Yakice ont en effet composé des défilés où le noir était très présent servant parfois à mettre en valeur des couleurs vives.
"On voit des tenues modernes, des africaines, c’est très diversifié", a commenté la mannequin ivoirienne Dao Saffou à propos de ce rendez-vous annuel très prisé avec des créateurs du Sénégal, du Togo, de RDC ou du Burkina Faso.
"C’est important d’être là, c’est le carrefour de la mode", a affirmé la créatrice burkinabè Koro DK qui a présenté une collection "Fleur de femme".
"C’est une +Fashion+ comme un défilé à Paris ou aux USA. Il n’y a plus de différence... On n’a pas les mêmes acheteurs c’est vrai, mais les idées sont là. L’Afrique est pleine de ressources", a ajouté la créatrice qui s’est en partie formée en France.
"C’est l’Afrique qui s’exporte. La Fashion Abidjan c’est la Coupe du monde de la mode en quelque sorte. C’est la fête", s’est réjoui l’Ivoirien Gilles Touré, un des créateurs vedette africain, qui a proposé une collection en noir et blanc "No colors, hommage au Christian Dior des années 1990", a-t-il précisé.
Il balaie les idées reçues sur la faiblesse économique du continent: "Il y a une mode africaine. On s’habille à Adjamé, Yopougon (deux quartiers pauvres d’Abidjan) comme à Cocody (quartier huppé). Même si parfois, on a recours aux friperies, c’est aussi une mode! Le pantalon reste le pantalon. J’ai notamment remarqué (chez lez autres) des pagnes tissés mais on peut mettre du noir ou du rouge sans avoir peur de ne pas être Africain".
"On n’a plus rien à envier à l’Europe", souligne l’Ivoirien-Libanais Reda Fawaz, une des vedettes du milieu. "On a de grands talents, l’Afrique s’exprime très bien en mode. On a des créateurs qui sortent de l’ordinaire".
Le créateur rappelle que le secteur de la mode en Côte d’Ivoire emploie près de 300.000 personnes.
"C’est un secteur porteur qui contribue lourdement au développement économique", ajoute Isabelle Anoh, l’organisatrice.
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