L’Amicale des Forces nouvelles, l’organisation qui soutient les actions du président de l’Assemblée nationale Guillaume Soro a rendu public, le 14 octobre dernier, les membres de son instance dirigeante lors d’une cérémonie à la Riviéra (Hôtel Belle Côte). Ci-dessous le discours de son Secrétaire général, Félicien Sékongo.
Mesdames et Messieurs, nous voici en ce lieu dont le symbolisme se caractérise par notre présence effective.
Oui, augustes membres des Forces Nouvelles, chers amis des Forces Nouvelles, ce lieu et cette date deviennent des symboles dans notre histoire, que dis-je, dans le processus historique de notre pays.
Nous sommes ici, tous rassemblés, au nom de la coïncidence de pensées et d'actions qui a marqué notre vie dans un passé récent.
Nous nous retrouvons ici parce que toutes et tous avons, à un moment de la vie de notre Nation, partagé le même désir, la même volonté, le même rêve pour ce pays.
Nous sommes aussi réunis ici, parce que notre pays a connu des problèmes et nous avons eu le courage de nous lever ensemble pour affronter ces problèmes et pour leur trouver des solutions.
Nous sommes ici, en définitive, parce que nous appartenons à cette identique unité sociétale qu'est la famille. Notre Famille.
En effet, frères et sœurs, vous avez bien compris. Nous sommes une Famille dans sa large définition, avec des ressemblances tangibles ; des soucis communs ; des vocations communes ; des objectifs communs. Mais aussi avec un enjeu commun. Et notre nom de famille est : Forces Nouvelles de Côte d'Ivoire.
Oui frères et sœurs, nous sommes ici à des retrouvailles familiales.
Il s'agit ce jour, d'une réunion de famille dont l'objet premier est de regarder le passé, d'approcher notre présent et de voir comment rendre radieux notre avenir, c’est-à-dire l'avenir de notre pays.
Que personne ne s'étonne du fait que nous nous retrouvions ! Car il ne pouvait en être autrement, vu que l'objet a toujours demeuré. Cela, nous le savions et c'est ce qui explique qu'à notre dernier conclave tenu en septembre 2011, les Forces Armées appartenant aux Forces Nouvelles ont été dissoutes et versées au sein des Forces républicaines de Côte d’Ivoire. Quant aux Forces Nouvelles, elles n'ont jamais fait l'objet de dissolution. La famille des Forces Nouvelles existe donc bel et bien !
Et comme dans toute famille, nous nous sommes manqués. Les uns ont frustré les autres. Certains se sont fâchés avec d'autres. C'est vrai!
L'important ce jour, est d'être là et de procéder, pour emprunter les termes du Saint-Père Jean-Paul II, à la purification de la mémoire de notre famille et la rendre plus grande et plus glorieuse.
Mais avant, nous nous devons, en regardant derrière nous, de nous rendre compte que beaucoup d'entre nous ne sont pas ici aujourd’hui, du fait de la mort. Ceux-là sont morts dans la poursuite de notre idéal. Je vous convie à penser à tous nos disparus, en observant une minute de silence, de prière et de recueillement pour le repos de leurs âmes.
Mesdames et Messieurs, Sœurs et Frères, guérir des blessures de ces morts est illusoire. Ce qui est cependant convenable, c'est de faire en sorte que dans la cohésion, la fraternité vraie, nous nous offrions les épaules pour pleurer. Il nous appartient de continuer à serrer nos coudes dans notre fratrie. Notre union, notre solidarité, notre fraternité nous seront indispensables. Invitons à méditer sur l'assertion qui indique que la douleur de la mort pour le mort est sûrement due à la peine que leur disparition cause. Faisons donc l'effort de leur renvoyer l'image de cette famille qui continue d'aller de l'avant.
Il faut donc procéder, disais-je, à la purification de la mémoire des Forces Nouvelles. Je voudrais à ce propos, reprendre cette phrase de notre leader, notre boussole, le Secrétaire Général des Forces Nouvelles, Son Excellence SORO Kigbafori Guillaume et je cite : "confessons tous que nous avons fauté les uns contre les autres, et repentons-nous de ces fautes pour ensuite nous demander pardon et nous pardonner." Fin de citation.
Aux victimes de mensonges et autres calomnies, nous demandons pardon !
Aux frustrés, quelle qu’en soit la cause, nous demandons pardon !
Aux laissés pour compte et oubliés, nous demandons pardon !
Aux blessés et handicapés à vie, nous demandons pardon !
Que les Forces Nouvelles pardonnent aux Forces Nouvelles au nom des Forces Nouvelles !
A cet élan de pardon, associons avec humilité les populations des zones Centre, Nord et Ouest, mais aussi de toute la Côte d’Ivoire, que nous avons offensées et blessées durant toutes ces années.
Mesdames et Messieurs, nous avons rêvé de vivre dans un pays démocratique ; un pays de libertés ; un pays de droits avec une population unie.
Frères et sœurs, amis des Forces Nouvelles, il nous apparaît impossible d'écrire l'histoire de la Côte d'Ivoire sans faire mention des Forces Nouvelles dans les luttes de démocratisation et de sauvegarde ainsi que de renforcement des libertés en Côte d'Ivoire.
Il serait restrictif de se limiter à citer des noms de personnes, des actions et des hauts faits. Encore faut-il parler des idéaux qui ont motivé les femmes et les hommes des Forces Nouvelles. Mais surtout, nous nous devons de situer ces idéaux dans leur contexte.
Au commencement, étaient les rancœurs. En effet, le peuple avait accumulé des rancœurs nées de divers crises et conflits. La Côte d'Ivoire vivait dans une illusoire unité depuis belle lurette, tant les divisions politiques et sociales étaient profondes. La catégorisation des fils du pays avec son lot de stigmatisation et de marginalisation était à son comble. Comme nous le savons tous ici, tout cela était tel qu'en 2002, le désir de parvenir à une véritable unité a conduit des enfants du pays que nous sommes, à agir pour changer la donne.
Nous l’avons fait. Nous l’avons réussi !
Oui, hier, derrière notre leader SORO Kigbafori Guillaume, nous avons soulevé les problèmes qui minaient la Côte d’Ivoire. Nos concitoyens, mais aussi toute la communauté internationale ont été interpelés. Ces problèmes ont été débattus et des solutions trouvées. Les Forces Nouvelles ont donc semé la graine.
Aujourd’hui, faisons ensemble le constat de ce que cette vision que nous avions et qui demeure la nôtre, n'est pas encore effective et pour cause : il existe encore à ce jour, des Ivoiriens en exil, à cause de leur bord politique ; des Ivoiriens en prison, pour leurs opinions ; des Ivoiriens qui font l'objet d'abjects chantages. Et c’est là le second objectif de cette rencontre. Chers amis, répondons ensemble à la légitime question qui est la suivante : Pourquoi créer l’Amicale des Forces Nouvelles ?
Souvenons-nous du vibrant appel au Pardon, à la Paix et à la Réconciliation, lancé par notre leader ; et réitérons cet appel en ces termes : les Forces Nouvelles ont semé la graine en visant le bien-être des Ivoiriens, de tous les Ivoiriens. Aujourd’hui, il s’agit de faire en sorte que les Ivoiriens, tous les Ivoiriens s’approprient cette graine, pour tendrement l’arroser, et délicatement la soigner, afin de parvenir à son éclosion véritable.
Ivoiriennes, Ivoiriens, nous pensons qu'il ne sert à rien de vaincre si l'on n'est pas capable de pardon.
Oui, ceux avec qui nous nous battions sont en prison, en exil et au mieux des cas, contraints au silence sous peine de privation de libertés.
C'est nous qui nous sommes battus et c'est nous qui devons tout faire pour que nos objectifs de démocratie, de liberté et de paix soient effectifs pour tous dans notre pays.
Vous devinez clairement que le combat n'est donc pas encore fini.
Oui le combat de la Paix vraie reste à mener en Côte d’Ivoire.
Le combat de la réconciliation vraie reste à mener en Côte d’Ivoire.
Le combat de la véritable cohésion des cœurs reste à faire en Côte d’Ivoire.
Frères et sœurs, Mesdames et Messieurs, chers amis, voici l’autre sens de la création de l’Amicale des Forces Nouvelles.
Le Président Guillaume Soro, en avril 2017, a placé la présente législature sous le sceau du Pardon et de la Réconciliation effective. Par cela et ce faisant, il oblige les Forces Nouvelles à prendre leur part et toute leur part dans l’atteinte de ce noble objectif.
De même, cet appel nous oblige à développer une synergie nouvelle. Pour le Pardon, pour la réconciliation et pour la Paix, les Forces Nouvelles créent l’Amicale des Forces Nouvelles, pour aller vers tous les Ivoiriens sans exclusive ; pour inviter tous nos concitoyens, à nous unir autour de notre leader afin de mener ce combat.
Oui, nombreux sont les Ivoiriens connus ou anonymes qui ont cette communauté d'ambitions avec nous. Nombreux sont les Ivoiriens de tous bords qui savent que la véritable Réconciliation et la Paix dans l’union des cœurs restent des défis fondamentaux en Côte d’Ivoire.
Ces Ivoiriens-là, chers sœurs et frères des Forces Nouvelles, il nous faut les compter avec nous et œuvrer avec eux pour cette ultime bataille.
L’Amicale des Forces Nouvelles, derrière et en soutient au leader générationnel Guillaume Kigbafori SORO, se veut dès lors le creuset de ces aspirations des Ivoiriens de tous les bords politiques et de tous les horizons.
Permettez que nous indiquions ici et maintenant qu'en interne, nos objectifs se résument en notre volonté de :
- rendre concrète et palpable la solidarité entre nous ;
- favoriser la convivialité entre Forces Nouvelles ;
- promouvoir les échanges,
- rendre effectives les libertés en Côte d'Ivoire ;
- promouvoir la dignité des Ivoiriens ;
- réconcilier effectivement les Ivoiriens.
En ce qui concerne les grandes orientations de l'Amicale des Forces Nouvelles, il nous plait d'indiquer que notre organisation reste convaincue qu'il est impossible de construire une Nation sans que les Ivoiriens dans leur ensemble n'aient une communauté de destin. Nos maîtres mots seront donc la République, la Nation, la Justice, l’égalité, la liberté et l'Emancipation du peuple ivoirien.
Oui, les Forces Nouvelles restent convaincues de l'importance de la République comme support fiable des vertus de notre société. Aussi, l'Amicale des Forces Nouvelles veut-elle placer au centre de nos consciences la citoyenneté car, c'est cela qui matérialisera les valeurs républicaines et permettra à chacun de nous d'aller au-delà de l'individu, afin d’agir pour l'ensemble. Nous travaillerons donc à combattre l'individualisme, le repli identitaire et le communautarisme.
Chers membres des Forces Nouvelles, Mesdames et Messieurs, chers amis des Forces Nouvelles, sachons que le chemin sera long et périlleux. Mais tous autant que nous sommes, je sais que nous restons des habitués de ce genre de défis, tant que le jeu en vaut la chandelle, tant que la noblesse de la cause reste avérée.
La Réconciliation et la Paix n’ont pas de prix ! Désormais, la Paix et la Réconciliation vraies des filles et fils de la Côte d’Ivoire ne sont pas négociables et ne doivent pas seulement être brandies sous forme de slogans creux et vaseux. Aussi, ni les chantages, ni le spectre des emprisonnements sans fondement ne nous détourneront du chemin de cette Réconciliation et de cette Paix que les Ivoiriens dans leur ensemble attendent.
Mesdames et Messieurs, chers invités, pour finir mon propos, permettez-moi de saluer un de nos amis, un de nos membres. Permettez-moi de signifier, en votre nom à tous, notre soutien et nos chaleureuses salutations à Soul To Soul. Soul To Soul, exemple de fidélité et de combattant téméraire, l’Amicale des Forces Nouvelles te dit que tu n’es pas et tu ne seras jamais seul ! Soul To Soul, l’Amicale des Forces Nouvelles ne t’abandonnera jamais ! Mais l’arme des grands hommes et des personnes fortes, dans ce genre de situation, est de rester digne et imperturbable ; pour que justice soit faite, pour que la vérité se manifeste au grand jour. C’est le sens de l’appel au calme et à la sérénité lancé par le Président Guillaume SORO. L’Amicale des Forces Nouvelles souscrit entièrement à cet appel à la sagesse.
Mesdames et Messieurs, nous voici en ce lieu dont le symbolisme se caractérise par notre présence effective.
Oui, augustes membres des Forces Nouvelles, chers amis des Forces Nouvelles, ce lieu et cette date deviennent des symboles dans notre histoire, que dis-je, dans le processus historique de notre pays.
Nous sommes ici, tous rassemblés, au nom de la coïncidence de pensées et d'actions qui a marqué notre vie dans un passé récent.
Nous nous retrouvons ici parce que toutes et tous avons, à un moment de la vie de notre Nation, partagé le même désir, la même volonté, le même rêve pour ce pays.
Nous sommes aussi réunis ici, parce que notre pays a connu des problèmes et nous avons eu le courage de nous lever ensemble pour affronter ces problèmes et pour leur trouver des solutions.
Nous sommes ici, en définitive, parce que nous appartenons à cette identique unité sociétale qu'est la famille. Notre Famille.
En effet, frères et sœurs, vous avez bien compris. Nous sommes une Famille dans sa large définition, avec des ressemblances tangibles ; des soucis communs ; des vocations communes ; des objectifs communs. Mais aussi avec un enjeu commun. Et notre nom de famille est : Forces Nouvelles de Côte d'Ivoire.
Oui frères et sœurs, nous sommes ici à des retrouvailles familiales.
Il s'agit ce jour, d'une réunion de famille dont l'objet premier est de regarder le passé, d'approcher notre présent et de voir comment rendre radieux notre avenir, c’est-à-dire l'avenir de notre pays.
Que personne ne s'étonne du fait que nous nous retrouvions ! Car il ne pouvait en être autrement, vu que l'objet a toujours demeuré. Cela, nous le savions et c'est ce qui explique qu'à notre dernier conclave tenu en septembre 2011, les Forces Armées appartenant aux Forces Nouvelles ont été dissoutes et versées au sein des Forces républicaines de Côte d’Ivoire. Quant aux Forces Nouvelles, elles n'ont jamais fait l'objet de dissolution. La famille des Forces Nouvelles existe donc bel et bien !
Et comme dans toute famille, nous nous sommes manqués. Les uns ont frustré les autres. Certains se sont fâchés avec d'autres. C'est vrai!
L'important ce jour, est d'être là et de procéder, pour emprunter les termes du Saint-Père Jean-Paul II, à la purification de la mémoire de notre famille et la rendre plus grande et plus glorieuse.
Mais avant, nous nous devons, en regardant derrière nous, de nous rendre compte que beaucoup d'entre nous ne sont pas ici aujourd’hui, du fait de la mort. Ceux-là sont morts dans la poursuite de notre idéal. Je vous convie à penser à tous nos disparus, en observant une minute de silence, de prière et de recueillement pour le repos de leurs âmes.
Mesdames et Messieurs, Sœurs et Frères, guérir des blessures de ces morts est illusoire. Ce qui est cependant convenable, c'est de faire en sorte que dans la cohésion, la fraternité vraie, nous nous offrions les épaules pour pleurer. Il nous appartient de continuer à serrer nos coudes dans notre fratrie. Notre union, notre solidarité, notre fraternité nous seront indispensables. Invitons à méditer sur l'assertion qui indique que la douleur de la mort pour le mort est sûrement due à la peine que leur disparition cause. Faisons donc l'effort de leur renvoyer l'image de cette famille qui continue d'aller de l'avant.
Il faut donc procéder, disais-je, à la purification de la mémoire des Forces Nouvelles. Je voudrais à ce propos, reprendre cette phrase de notre leader, notre boussole, le Secrétaire Général des Forces Nouvelles, Son Excellence SORO Kigbafori Guillaume et je cite : "confessons tous que nous avons fauté les uns contre les autres, et repentons-nous de ces fautes pour ensuite nous demander pardon et nous pardonner." Fin de citation.
Aux victimes de mensonges et autres calomnies, nous demandons pardon !
Aux frustrés, quelle qu’en soit la cause, nous demandons pardon !
Aux laissés pour compte et oubliés, nous demandons pardon !
Aux blessés et handicapés à vie, nous demandons pardon !
Que les Forces Nouvelles pardonnent aux Forces Nouvelles au nom des Forces Nouvelles !
A cet élan de pardon, associons avec humilité les populations des zones Centre, Nord et Ouest, mais aussi de toute la Côte d’Ivoire, que nous avons offensées et blessées durant toutes ces années.
Mesdames et Messieurs, nous avons rêvé de vivre dans un pays démocratique ; un pays de libertés ; un pays de droits avec une population unie.
Frères et sœurs, amis des Forces Nouvelles, il nous apparaît impossible d'écrire l'histoire de la Côte d'Ivoire sans faire mention des Forces Nouvelles dans les luttes de démocratisation et de sauvegarde ainsi que de renforcement des libertés en Côte d'Ivoire.
Il serait restrictif de se limiter à citer des noms de personnes, des actions et des hauts faits. Encore faut-il parler des idéaux qui ont motivé les femmes et les hommes des Forces Nouvelles. Mais surtout, nous nous devons de situer ces idéaux dans leur contexte.
Au commencement, étaient les rancœurs. En effet, le peuple avait accumulé des rancœurs nées de divers crises et conflits. La Côte d'Ivoire vivait dans une illusoire unité depuis belle lurette, tant les divisions politiques et sociales étaient profondes. La catégorisation des fils du pays avec son lot de stigmatisation et de marginalisation était à son comble. Comme nous le savons tous ici, tout cela était tel qu'en 2002, le désir de parvenir à une véritable unité a conduit des enfants du pays que nous sommes, à agir pour changer la donne.
Nous l’avons fait. Nous l’avons réussi !
Oui, hier, derrière notre leader SORO Kigbafori Guillaume, nous avons soulevé les problèmes qui minaient la Côte d’Ivoire. Nos concitoyens, mais aussi toute la communauté internationale ont été interpelés. Ces problèmes ont été débattus et des solutions trouvées. Les Forces Nouvelles ont donc semé la graine.
Aujourd’hui, faisons ensemble le constat de ce que cette vision que nous avions et qui demeure la nôtre, n'est pas encore effective et pour cause : il existe encore à ce jour, des Ivoiriens en exil, à cause de leur bord politique ; des Ivoiriens en prison, pour leurs opinions ; des Ivoiriens qui font l'objet d'abjects chantages. Et c’est là le second objectif de cette rencontre. Chers amis, répondons ensemble à la légitime question qui est la suivante : Pourquoi créer l’Amicale des Forces Nouvelles ?
Souvenons-nous du vibrant appel au Pardon, à la Paix et à la Réconciliation, lancé par notre leader ; et réitérons cet appel en ces termes : les Forces Nouvelles ont semé la graine en visant le bien-être des Ivoiriens, de tous les Ivoiriens. Aujourd’hui, il s’agit de faire en sorte que les Ivoiriens, tous les Ivoiriens s’approprient cette graine, pour tendrement l’arroser, et délicatement la soigner, afin de parvenir à son éclosion véritable.
Ivoiriennes, Ivoiriens, nous pensons qu'il ne sert à rien de vaincre si l'on n'est pas capable de pardon.
Oui, ceux avec qui nous nous battions sont en prison, en exil et au mieux des cas, contraints au silence sous peine de privation de libertés.
C'est nous qui nous sommes battus et c'est nous qui devons tout faire pour que nos objectifs de démocratie, de liberté et de paix soient effectifs pour tous dans notre pays.
Vous devinez clairement que le combat n'est donc pas encore fini.
Oui le combat de la Paix vraie reste à mener en Côte d’Ivoire.
Le combat de la réconciliation vraie reste à mener en Côte d’Ivoire.
Le combat de la véritable cohésion des cœurs reste à faire en Côte d’Ivoire.
Frères et sœurs, Mesdames et Messieurs, chers amis, voici l’autre sens de la création de l’Amicale des Forces Nouvelles.
Le Président Guillaume Soro, en avril 2017, a placé la présente législature sous le sceau du Pardon et de la Réconciliation effective. Par cela et ce faisant, il oblige les Forces Nouvelles à prendre leur part et toute leur part dans l’atteinte de ce noble objectif.
De même, cet appel nous oblige à développer une synergie nouvelle. Pour le Pardon, pour la réconciliation et pour la Paix, les Forces Nouvelles créent l’Amicale des Forces Nouvelles, pour aller vers tous les Ivoiriens sans exclusive ; pour inviter tous nos concitoyens, à nous unir autour de notre leader afin de mener ce combat.
Oui, nombreux sont les Ivoiriens connus ou anonymes qui ont cette communauté d'ambitions avec nous. Nombreux sont les Ivoiriens de tous bords qui savent que la véritable Réconciliation et la Paix dans l’union des cœurs restent des défis fondamentaux en Côte d’Ivoire.
Ces Ivoiriens-là, chers sœurs et frères des Forces Nouvelles, il nous faut les compter avec nous et œuvrer avec eux pour cette ultime bataille.
L’Amicale des Forces Nouvelles, derrière et en soutient au leader générationnel Guillaume Kigbafori SORO, se veut dès lors le creuset de ces aspirations des Ivoiriens de tous les bords politiques et de tous les horizons.
Permettez que nous indiquions ici et maintenant qu'en interne, nos objectifs se résument en notre volonté de :
- rendre concrète et palpable la solidarité entre nous ;
- favoriser la convivialité entre Forces Nouvelles ;
- promouvoir les échanges,
- rendre effectives les libertés en Côte d'Ivoire ;
- promouvoir la dignité des Ivoiriens ;
- réconcilier effectivement les Ivoiriens.
En ce qui concerne les grandes orientations de l'Amicale des Forces Nouvelles, il nous plait d'indiquer que notre organisation reste convaincue qu'il est impossible de construire une Nation sans que les Ivoiriens dans leur ensemble n'aient une communauté de destin. Nos maîtres mots seront donc la République, la Nation, la Justice, l’égalité, la liberté et l'Emancipation du peuple ivoirien.
Oui, les Forces Nouvelles restent convaincues de l'importance de la République comme support fiable des vertus de notre société. Aussi, l'Amicale des Forces Nouvelles veut-elle placer au centre de nos consciences la citoyenneté car, c'est cela qui matérialisera les valeurs républicaines et permettra à chacun de nous d'aller au-delà de l'individu, afin d’agir pour l'ensemble. Nous travaillerons donc à combattre l'individualisme, le repli identitaire et le communautarisme.
Chers membres des Forces Nouvelles, Mesdames et Messieurs, chers amis des Forces Nouvelles, sachons que le chemin sera long et périlleux. Mais tous autant que nous sommes, je sais que nous restons des habitués de ce genre de défis, tant que le jeu en vaut la chandelle, tant que la noblesse de la cause reste avérée.
La Réconciliation et la Paix n’ont pas de prix ! Désormais, la Paix et la Réconciliation vraies des filles et fils de la Côte d’Ivoire ne sont pas négociables et ne doivent pas seulement être brandies sous forme de slogans creux et vaseux. Aussi, ni les chantages, ni le spectre des emprisonnements sans fondement ne nous détourneront du chemin de cette Réconciliation et de cette Paix que les Ivoiriens dans leur ensemble attendent.
Mesdames et Messieurs, chers invités, pour finir mon propos, permettez-moi de saluer un de nos amis, un de nos membres. Permettez-moi de signifier, en votre nom à tous, notre soutien et nos chaleureuses salutations à Soul To Soul. Soul To Soul, exemple de fidélité et de combattant téméraire, l’Amicale des Forces Nouvelles te dit que tu n’es pas et tu ne seras jamais seul ! Soul To Soul, l’Amicale des Forces Nouvelles ne t’abandonnera jamais ! Mais l’arme des grands hommes et des personnes fortes, dans ce genre de situation, est de rester digne et imperturbable ; pour que justice soit faite, pour que la vérité se manifeste au grand jour. C’est le sens de l’appel au calme et à la sérénité lancé par le Président Guillaume SORO. L’Amicale des Forces Nouvelles souscrit entièrement à cet appel à la sagesse.
